jeudi 28 mai 2015

La première partie des notices de catalogues

Si l’évocation de l’existence de numéros à chaque entrée de catalogue tenait quelque peu de l’enfonçage de porte ouverte, la suite l’est moins, malgré les apparences. Quoi de plus naturel que de commencer la description d’un livre par le nom de l’auteur, le titre, etc. ? Ce qui rend cette idée moins rebattue se situe dans la source des informations, à savoir la fiche bibliographique du libraire avant élaboration. Contrairement à une habitude assez ancrée dans les sites de ventes lorsque ce sont des amateurs qui s’y collent, par exemple, ces informations sont prélevées sur la page de titre et non la couverture. Ainsi, nom d’auteur, titre de l’ouvrage, sous-titre, traducteur ou préfacier éventuels, nature de l’écrit (roman, essai, poésie…), éditeur, date d’édition et on en passe se situent sur cette page et non sur la couverture comme il m’arrive bien souvent de le constater. Il suffit à chacun de nous d’ouvrir un bouquin dans sa bibliothèque pour constater la différence entre les informations consignées sur une couverture en général et cette fameuse page de titre. La somme de ces indications permet un premier repérage du livre que propose le libraire, parmi les trois éléments importants le concernant (on verra les autres plus tard) qui constituent le corps de la notice. C’est également la partie qui nécessite le moins de compétences puisque cela consiste à copier les éléments qui figurent dans l’ouvrage lui-même. Pas de recherche spécifique à effectuer. Il suffit d’avoir de bons yeux.
Cette partie ouvre la description de l’ouvrage, ce sont des données objectives mises en évidence, souvent en graissant les caractères, en alinéa et en tout cas placées en début de notice. Il serait du reste assez ballot de mettre ces informations en queue de peloton, nous sommes bien d’accord. En apparence, rien de bien captivant dans cet énoncé. Pourtant, ces données sont souvent négligées par les amateurs, comme nous le disions plus haut, et peuvent induire de fâcheuses méprises. L’image d’une couverture ne suffit pas toujours à dissiper le doute quant à la nature d’une édition.
La première partie de la notice est donc la plus « mécanique », dans le sens où elle ne prête à aucune interprétation de la part du libraire. Elle est cependant la plus nécessaire.

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