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samedi 17 février 2018

Une théorie (non-marxiste, encore que... ou alors psychanalytique, à bien réfléchir) de l'accumulation

Billet écrit sur le blog Feuilles d'automne en juin 2009, quand votre Tenancier était encore libraire.


Les collections populaires regorgent d'images saisissantes et parfois très stylées. Du reste nombre de ces images font l'objet de convoitise de la part des amateurs. Eh bien tant pis pour vous, les potes, vous n'aurez pas celui-ci, nananère ! Ce marque-page a été trouvé dans une acquisition récente, un exemplaire assez propre du premier tome des Contemporains de Jules Lemaître. On le voit, aucun rapport avec le sujet. Mais ces télescopages ne sont pas rares.
La question va finir par se poser. Est-on libraire parce que l'on accumule ces milliers de petits bouts de papiers : tickets de métro, de cinéma, marque-pages, étiquettes de toutes sortes, affiches de librairie, de cinéma, de concert, etc ?
Ou bien est-ce par vice que l'on fait ce métier ?
Ou encore, l'accumulation est-elle un vice complémentaire ?


(Pardon pour la reproduction assez dégueu de ces bouts de carton. Mais, après tout, vous n'avez qu'à posséder le vôtre.)

jeudi 25 janvier 2018

Un bon cru


Étiquette trouvée dans un Verne en Bibliothèque Verte (Un Billet de Loterie), indice supplémentaire qui tendrait à affirmer que la lecture de ce cher Jules n'était pas réservée qu'aux enfants. Un autre point de vue pourrait sans doute affirmer que l'on buvait un peu tôt dans les années 30 (période où fut publié ce volume). En tout cas ce verniste-là, adulte ou adolescent ne buvait pas n'importe quoi. 

Billet déjà publié sur le blog Feuilles d'automne en mai 2009

dimanche 8 janvier 2017

Trois étoiles


(Dédié à Otto en 2009... comme c'est le type d'alcool qui vieillit bien, le Tenancier persiste et signe tout en tendant son verre.)

dimanche 29 mars 2015

Hips

Voici ce que j'ai trouvé ce soir dans un exemplaire de L'Atlantide, de Pierre Benoit :
Il faut signaler que la maison Nicolas avait coutume de soigner ses catalogues et diverses publications. On retrouve parfois en vente des exemplaires de Monseigneur Le Vin, illustrés par des artistes comme Carlègle, ou d'autres un peu moins connus.
Le dessin, ici, est signé Charles Loupot, et non Draeger, comme je l'avais hâtivement indiqué auparavant...
Naturellement, la consommation abusive d'alcool, etc., etc.


Billet paru dans le blogue Feuilles d'automne en septembre 2009.

mardi 3 juin 2014

Quand un marque-page fait trop bien son boulot

Puisque nous étions dans les choses que l'on trouve dans les livres, restons-y. Une des activités secondaire de la bibliomanie est la recherche compulsive du marque-page. Il m'arrive parfois de me promener dans les dépôts d'Emmaüs. Je leur achète de moins en moins de choses – cela fera l'objet d'un autre propos – mais j'aime déambuler dans l'odeur du vieux papier. Il y circule également une espèce furtive qui feuillète les livres non pour leur contenu mais dans l'espoir de trouver ces petits rectangles de carton. Inutile de préciser qu'une fois leur butin trouvé, certaines de ces personnes ne passent pas forcément par la caisse...
Lorsque l'on sait les prix des livres pratiqués chez Emmaüs, c'est ajouter de la bassesse à la mesquinerie, ce qui n'est pas pléonastique de mon point de vue.
Je possède une collection de marques-page.
Bien malgré-moi.
Cela rempli honnêtement une boîte à chaussures (taille 42). Ces marques-page ont été retrouvés dans les livres et je les en retire.
Pourquoi ?
Regardez bien l'image ci-jointe.
Les marques laissées par ces objets peuvent être désastreuses pour un livre. Cet ouvrage est un numéro de la revue The Quarto, publication anglaise de 1896 assez plaisante, contenant nombre de gravures et de nouvelles d'auteurs comme Chesterton, par exemple. La marque laissée est tellement nette que l'on y devine une publicité pour un vermouth. Cela indique que le marque-page est resté longtemps enfermé pour accomplir son oeuvre. Le papier qui le constituait s'est sans doute acidifié, à moins qu'il ne s'agisse du travail des encres de couleurs.
Voici un joli ouvrage gâché par un objet censé respecter le livre. A ce compte-là, il eut mieux valu corner la page, cela n'aurait pas été pire.
Laisser un quelconque papier dans un ouvrage précieux peut devenir fatal pour celui-ci. Le pire est la coupure de journal dont le papier acide fait brunir les pages par simple contact et ce très rapidement. Mais l'on voit que ce phénomène peut provenir également d'un simple marque-page oublié, apparemment anodin
Vous avez l'explication pour laquelle vous n'aurez que peu de chances de trouver un marque-page dans les ouvrages que je mets en vente.
Alors, ils s'entassent dans ma boîte à chaussure, en attendant.
En attendant quoi ?
Tttt... c'est comme ça que commence une collection.

Ce billet a été publié la première fois sur le blog Feuilles d'automne en juin 2008