samedi 22 juillet 2017

Fable-express anti-collabo
(Par George, toujours...)

Tandis que Brasillach hissait les sept couleurs,
Drieu de la Rochelle avait un p'tit peu peur :
Dirigeant la NRF vers Joseph de Maistre,
Il pria Gabrielle qu'elle le défenestre.

Moralité
Ni Drieu, ni Maistre !

Nous trouvons, de ce côté-ci de l'écran, que George baisse un peu, non ?
(Note du Tenancier)

mardi 18 juillet 2017

De temps en temps, il y avait de bonnes couvertures, au Livre de Poche (3)


Illustré par Tom Keogh
(Merci à Samuel)

« Doit Mylord : »

Un autre gazetier, Charles Coligny, avait accepté de servir de cicerone à un riche touriste anglais soucieux de visiter Paris sous la conduite d'un lettré. Voici la note détaillée qu'il présenta à l'insulaire en fin de service :

« Doit Mylord :

Francs
Une visite à la Seine 10
Un mot en présence des flots 15
Attendu qu'il est inédit 6
Une dissertation grammaticale 10
Attendu qu'il n'a rien compris 20
Promenade un peu longue 10
Dix-sept cents mots vulgaires 17
Ascension scientifique du Panthéon 20
Bons mots de toutes sortes 15
Explication du mot « Biche » 50,50
Frais de présentation du gentleman au
Cercle littéraire de la Brasserie des Martyrs

30,05
Absinthe pour le cornac 25


Total 228,55


Jean-Paul Lacroix : La Presse indiscrète — « Une époque dite Belle » — Julliard (1967)

lundi 17 juillet 2017

samedi 15 juillet 2017

De temps en temps, il y avait de bonnes couvertures, au Livre de Poche...





Couvertures de Prévert et Brassaï

Prises des Bec(que)

L'amour entre confrères :

Commes les deux Corneille ils étaient deux Dumas,
Mais aucun ne fut Pierre, et tous deux sont Thomas.



Henry Becque.


Si le coup de bec, de Becque t'éveille
Ô Thomas Corneille, en l'obscur tombeau,
Pardonne à l'auteur qui baye aux corneille,
Et songe au public qui baille aux
Corbeaux.

Alexandre Dumas fils.

vendredi 14 juillet 2017

...

[...] « Prendre la place d'un bonhomme dont on ignore les motifs de son déplacement, requiert infiniment de prudence, et un don très poussé du point de suspension. Fort t'heureusement, je suis un suspensionniste spontané. Dès que l'on m'enseigna, à l'école, les règles mouvantes de la ponctuation, je reconnus le point suspensif ! Il était déjà en moi ! A travers le fourmillement des virgules, des points-virgules, et autres points en tout genre, je fus subjugué par ces trois petites crottes de mouche en ligne. Cet élan n'avait rien de maçonnique. Il procédait d'un besoin de me blottir. C'est le refuge de l'inexprimable ! Le point de suspension, c'est ce qui vous reste à dire quand vous avez tout dit, donc l'essentiel ! Une manière d'en finir avec sa pensée ! Et aussi de la préserver. On peut s'y réfugier à tout instant de la conversation. Il est toujours disponible, d'une efficacité constante. Je crois que s'il n'avait pas existé, Georges Simenon l'aurait inventé ! Il est simultanément évasif et précis puisqu'il permet au lecteur d'emboîter sa pensée à celle de l'auteur. Moi, c'est bien simple : si un gouvernement totalitaire venait à proscrire le point de suspension, je n'écrirais plus qu'en braille ! »


San Antonio
Ça ne s'invente pas
(1972)

(Cet extrait fut déjà publié en avril 2009 sur le blog Feuilles d'automne)

mercredi 12 juillet 2017

Fable-express pour l'E.T.
(Toujours de George, bien sûr...)

Les situs susnommés, tout à leurs ablutions,
Se prirent pour des super-héros de fiction :
Pour survivre dans cet univers, faut choisir !
Et Bruce Banner n'est pas forcément le pire.

Moralité
… Comme un viatique, je tente Hulk ?

lundi 10 juillet 2017

Fable-express pour l'été (comme la petite culotte)
(By George, bien sûr !)

Quelques situationnistes nageaient, blafards,
Dans ce fleuve indien qui passe à Calcutta.
Nus, se mirant mutuellement le pétard,
Ils reprirent couleur en gueulant : « Quel cul t'as ! »

Moralité
Situs hâves en ce Gange : heureux culs…

mardi 4 juillet 2017

Fable-express uderzoophile (par George)

Amoureuse d'un beau polytechnicien
Qui, d'elle autant épris la besognait fort bien,
L'étoile de mer grimpa au septième ciel
Mais, prise de vertige, craignit la gamelle.

Moralité :

Astérie : "Que c'est haut, bel X !"

lundi 3 juillet 2017

L'hiver de notre déplaisir


Donc, voici l’hiver de notre déplaisir changé en glorieux été par ce soleil d’York ; voici tous les nuages qui pesaient sur notre maison ensevelis dans le sein profond de l’Océan ! Donc, voici nos tempes ceintes de victorieuses guirlandes, nos armes ébréchées pendues en trophée, nos alarmes sinistres changées en gaies réunions, nos marches terribles en délicieuses mesures ! La guerre au hideux visage a déridé son front, et désormais, au lieu de monter des coursiers caparaçonnés pour effrayer les âmes des ennemis tremblants, elle gambade allègrement dans la chambre d’une femme sous le charme lascif du luth. Mais moi qui ne suis pas formé pour ces jeux folâtres, ni pour faire les yeux doux à un miroir amoureux, moi qui suis rudement taillé et qui n’ai pas la majesté de l’amour pour me pavaner devant une nymphe aux coquettes allures, moi en qui est tronquée toute noble proportion, moi que la nature décevante a frustré de ses attraits, moi qu’elle a envoyé avant le temps dans le monde des vivants, difforme, inachevé, tout au plus à moitié fini, tellement estropié et contrefait que les chiens aboient quand je m’arrête près d’eux ! eh bien, moi, dans cette molle et languissante époque de paix, je n’ai d’autre plaisir pour passer les heures que d’épier mon ombre au soleil et de décrire ma propre difformité. Aussi, puisque je ne puis être l’amant qui charmera ces temps beaux parleurs, je suis déterminé à être un scélérat et à être le trouble-fête de ces jours frivoles. J’ai, par des inductions dangereuses, par des prophéties, par des calomnies, par des rêves d’homme ivre, fait le complot de créer entre mon frère Clarence et le roi une haine mortelle. Et, pour peu que le roi Édouard soit aussi honnête et aussi loyal— que je suis subtil, fourbe et traître, Clarence sera enfermé étroitement aujourd’hui même, en raison d’une prédiction qui dit que G sera le meurtrier des héritiers d’Édouard. Replongez-vous, pensées, au fond de mon âme ! Voici Clarence qui vient.

William Shakespeare : Richard III
Acte premier, scène première 
Traduction de François-Victor Hugo
Version filmée par Richard Loncraine (1995)
Avec Ian McKellen

samedi 1 juillet 2017

Une historiette de Béatrice

« Bonjour madame, je possède une très belle édition en 3 volumes avec illustrations protégées par papier sur la guerre de 14. Ça raconte la guerre de 14, avec plein de détails. En état parfait, vu que ça date de 1916. »

jeudi 29 juin 2017

Panne d'inspiration

Le Tenancier tentait de trouver une rime (voir l'illustration due à notre fidèle Jehan-Georges Vibert) et, soudain, se demande si, puisqu'il a toujours été mauvais à trousser des poèmes, l'aimable lecteur ne pourrait pas suppléer à cette lacune en faisant quelques bouts rimés en commentaire, à partir de « Élixir parégorique ».
Ainsi, le Tenancier, superbe, généreux — cependant modeste —, accommode jeu, allégorie, fainéantise et vertu, en stimulant les talents.
Quel homme que ce Tenancier.

Il y a cinquante ans...

mercredi 28 juin 2017

Jeu

Tiens, c’est l’été et toujours pas de jeu sur blog du Tenancier…
Réparons l’outrage.
 
CHARADE
Tu perdras mon second, si tu n’as mon premier ;
En deux sens différens, mon tout peut se comprendre ;
Et si tu t’y prends bien, tu pourras me surprendre
Sur les lèvres d’Iris, ou bien dans ton grenier.
 
                (Par M. le Ch. de P***)
 
À vous de trouver le mot derrière la charade, publiée dans un ancien Mercure de France. Comme d’habitude, on attend votre réponse en commentaire, en vous priant de laisser votre nom ou un pseudo.
On commence doucement, elle est facile.

lundi 26 juin 2017

Un pari de Pascal

Signalons avec enthousiasme, dans la maigre patrie des blogues cultivés et intéressants, celui de Grégory Haleux intitulé Des brouettes à la pelle. Diable ! Nous avions manqué quelque chose ! Cette anthologie littéraire et permanente comblera nos lacunes. Merci, monsieur Haleux !

http://desbrouettesalapelle.blogspot.fr/

(cliquez sur l'image pour visiter...)

vendredi 23 juin 2017

« Ces noms épars... »

« Et puis, surtout, il y avait eu une guerre et un mode de vie qui avait disparu quand la guerre fut perdue. Les hommes qui s’étaient battus étaient maintenant des vétérans. On les voyait assis sur les bancs, à la gare, se chauffant au soleil, taillant des bouts de bois en regardant arriver les trains, mais, aux jours de fête, ils remettaient leurs uniformes, organisaient des défilés ; les plus jeunes rentraient le ventre et sautillaient pour garder le pas, les plus vieux clopinaient, appuyés sur leurs cannes. Il était malaisé de voir le rapport entre ces yeux chassieux, ces visages vides, et le fracas des armes, les drapeaux déchiquetés par la mitraille, et cependant parfois, quand la voiture devait s’arrêter au passage à niveau, il les entendait parler, et les noms de batailles lui parvenaient à travers le bourdonnement de la conversation. — Manassas, Shiloh, Gaines Mill, Malvern Hill, Sharpsburg, Second Manassas, Fredericksburg, Murphreesboro, Chancellorsville, Gettysburg, Vicksburg, Chickanauga, The Wilderness, Spottsylvania, Cold Harbor, Brice’s Crossroads, Kennesaw Mountain, Big Shanty, Atlanta, Petersburg, Spring Hill, Franklin, Nasville, Five Forks, Appomattox ; il les entendait tous, les noms bibliques, indiens, anglais, noms de villes et de hameaux, noms de cours d’eau et de carrefours dans toute l’étendue du Sud, la plupart sans importance par eux-mêmes jusqu’au jour où les armées s’étaient réunies, plus ou moins par hasard, pour donner une permanence à ces noms épars et pour établir un mode de vie qui serait celui d’Hector Sturgis et de tant d’autres. »
Shelby Foote : L’enfant de la fièvre (1954)
Traduit par Maurice-Edgar Coindreau

Il y a révolution et révolution... oh, et puis restons au plumard


Vivre l'anarchie
de 
Michel Mathurin
(2017)


« Nous sommes les ennemis naturel de ces révolutionnaires, futurs dictateurs, réglementateurs et tuteurs de la révolution qui, avant même que les États monarchiques, aristocratiques et bourgeois actuels, soient détruits, rêvent déjà la création d'États révolutionnaires nouveaux, tout aussi centralisateurs et plus despotiques que les États qui existent aujourd'hui, qui ont une si grande habitude de l'ordre créé par une autorité quelconque d'en haut et une si grande horreur de ce qui leur paraît les désordre et qui n'est autre que la franche et naturelle expression de la vie populaire, qu'avant même qu'un bon et salutaire désordre se soit produit par la révolution, on rêve déjà la fin et le musellement par l'action d'une autorité quelconque qui n'aura de révolution que le nom, mais qui en effet ne sera rien qu'une nouvelle réaction puisqu'elle sera en effet une condamnation nouvelle des masses populaires, gouvernées par des décrets, à l'obéissance, à l'immobilité, à la mort, c'est-à-dire à l'esclavage et à l'exploitation par une nouvelle aristocratie quasi révolutionnaire. »

Programme et objet de l'organisation secrète révolutionnaire des Frères internationaux (1868)
(Bakounine, bien entendu)

N'empêche qu'on pressentait bien des choses, dans le temps, celui qu'évoque Michel, plus haut.

mercredi 21 juin 2017

Fable express spécial copinage (par George)

Quand on ne sait si
La trotteuse danse
Et qu'elle nécessi-
Te un peu d'avance
Otto sans souci
Lit très mal et pense :
« Pas d'problème car
On s'fout du retard ! »
Sauf que près du Var
La correctric' court aussi !

Moralité :

Illettré Otto où trotte Ard

samedi 17 juin 2017

Un été épicé

Lorsque le Tenancier travaillait encore en librairie de neuf, il lui arrivait de rencontrer quantité d'objets promotionnels. Le plus prestigieux était évidemment l'Album de la Pléiade, ou bien l'agenda... Et puis, la maison 10/18 s'est mise également à produire des objets plus ou moins amusants : faux livres contenant des mouchoirs, par exemple. Le plus sympa était sans doute cette boîte à épices de 1997, que les acheteurs de la collection n'ont pas dû beaucoup rencontrer. On soupçonne les libraires de les avoir détournés à leur usage. Il fut un temps (votre Tenancier n'était pas encore du métier) où les éditeurs pensaient à récompenser les libraires en fin d'année. Ainsi, a-t-on entendu parler de caisses de cognac de la part des éditions du Seuil... Est-ce une légende urbaine ? 
Cette amusant « madeleine » a été envoyée par Didier Pemerle, que l'on remercie ici.

jeudi 15 juin 2017

Une attente

Jeu : prendre le premier chapitre de Aventures de 3 Russes et de 3 Anglais dans l'Afrique australe, de Jules Verne, en extraire plusieurs phrases pour les faire correspondre à la thématique obsessionnelle de l'alter ego du Tenancier, à savoir la série sur le Fleuve dont plusieurs textes sont publiés ici et là. Ne se permettre que de rares mots de liaison, élaguer quand nécessaire, mais garder la succession des phrases à partir du texte original. En faire une courte nouvelle du Fleuve dont Verne sera l'auteur et Yves Letort le soutier...

Deux hommes causaient en observant avec une extrême attention les eaux du Fleuve.
Quelques voyageurs ont vanté la limpidité de ses eaux et la beauté de ses rives.
Rocs infranchissables, masses imposantes de pierres et de troncs d’arbres minéralisés sous l’action du temps, cavernes profondes, forêts impénétrables que n’avait pas encore défloré la hache.
Incomparable magnificence.
Les eaux, auxquelles le sol venait à manquer subtilement, se précipitaient d’une hauteur de quatre cents pieds.
En amont de la chute, c’était un simple bouillonnement de nappes liquides, déchirées par quelques têtes de roc, enguirlandées de branches vertes.
En aval, le regard saisissait un sombre tourbillon que couronnait un épais nuage d’humides vapeurs zébrées des sept couleurs du prisme.
De l’abîme s’élevait un fracas étourdissant.
De ces deux hommes, l’un ne prêtait qu’une vague attention aux beautés naturelles.
C’était un beau type de cette vaillante race aux yeux vifs.
Leur vie se passe à errer dans cette région comprise entre le Fleuve et les montagnes de l’est.
Même au repos, son corps offrait encore l’attitude de l’action et dénotait un individu énergique.
Une sorte de calotte de peau de mouton encapuchonnait sa tête.
À ses poignets nus se contournaient des anneaux.
Allons, calmons-nous.
Vous êtes le plus impatient des hommes — quand vous ne chassez pas.
Nous ne pouvons rien changer à ce qui est. 
Le compagnon était un jeune homme qui contrastait avec le chasseur.
Vous oubliez que nous sommes des nomades, les pieds nous brûlent à demeurer ainsi!
Voici les chutes, nous sommes à l’endroit désigné, nous attendons.
Est-ce bien aux chutes que l’on vous a donné rendez-vous?
Le jeune savant recommença un récit vingt fois fait déjà à son ami le chasseur.
Ce récit bien gravé dans l’esprit, celui-ci s’avança jusqu’au bord du gouffre, une pointe avancée permettait de dominer le cours du Fleuve, en aval de la cataracte.
Pendant quelques minutes, ils observèrent attentivement la surface des eaux au-dessous d’eux.
Aucun objet n’en troublait le cours.
L’épais feuillage des arbres qui se penchaient sur le gouffre le préservait des atteintes immédiates des rayons solaires.
Pas un oiseau n’animait cette solitude.
Pas un quadrupède ne quittait le frais abri des buissons.
On n’aurait entendu aucun bruit quand bien même la cataracte n’eût pas rempli l’air de ses mugissements.
Et si vos gens n’arrivent pas?
Ils viendront.
Ce sont des hommes de parole, et ils seront exacts.
Ces messieurs ont droit à quatre jours pour atteindre les chutes.
Et s’ils n’ont pas paru?
Eh bien, ce sera l’occasion d’exercer notre patience.
 
Voyez-vous quelque chose?
Rien, je ne vois rien.
Il me semble qu’un bourdonnement inaccoutumé se produit.
Il se coucha l’oreille contre terre.
Le chasseur se releva, secoua la tête.
Ce bruit n’est autre que le sifflement de la brise à travers la feuillée, ou le murmure des eaux sur les pierres de la rive.
Si le bruit est produit par la machine, vous l’entendrez mieux en vous baissant.
L’eau propage les sons avec plus de netteté que l’air.
Lorsqu’il fut au niveau du Fleuve, il y entra jusqu’au genou, et, se baissant, il posa l’oreille à hauteur des eaux.
Oui!
Il se fait là-bas, à quelques milles au-dessous, un bruit d’eau battue avec violence.
Une fumée!
Il était midi.

Bibliographie du Fleuve ici.

ALonzo

Ceci pour George...


mercredi 14 juin 2017

« Please return this material to Script Department »

Lon Chaney, évidemment, et puis Tod Browning, bien sûr. Mais connaissons-nous le scénariste de The Penalty ou de The Unholy Three, Waldemar Young ?


Filmographie du scénariste Waldemar Young :

    1918 : Fast Company
    1919 : The Petal on the Current
    1921 : The Off-Shore Pirate
    1921 : Experience
    1921 : Cappy Ricks
    1921 : A Prince There Was
    1922 : Our Leading Citizen
    1922 : If You Believe It, It's So
    1922 : Burning Sands
    1923 : Salomy Jane
    1924 : The Hill Billy
    1924 : Dorothy Vernon of Haddon Hall
    1925 : The Great Divide
    1925 : The Unholy Three
    1925 : The Mystic
    1926 : The Backbird
    1926 : The Flaming Forest
    1927 : The Show
    1927 : Women Love Diamonds
    1927 : London After Midnight
    1928 : West of Zanzibar
    1928 : The Trail of '98
    1929 : Where East is East
    1929 : When Caesar Ran a Newspaper
    1929 : Sally
    1930 : Ladies Love Brutes
    1930 : The Girl of the Golden West
    1931 : Chances
    1931 : Penrod and Sam
    1931 : Compromised
    1932 : The Miracle Man
    1932 : Sinners in the Sun
    1932 : Love Me Tonight
    1932 : The Sign of the Cross
    1933 : Island of Lost Souls
    1933 : A Bedtime Story
    1934 : Men in White
    1934 : Cleopatra
    1935 : The Lives of a Bengal Lancer
    1935 : The Crusades
    1935 : Peter Ibbetson
    1936 : Desire
    1936 : Poppy
    1936 : The Plainsman
    1938 : Man-Proof
    1938 : Test Pilot

Signalons que parmi ces titres originaux, nous trouvons Les Trois lanciers du Bengale, Cléopâtre (Version De Mille, avec Claudette Colbert), etc.

Persistance du Père Dupanloup

Notre existence se ponctuent de souvenirs plus ou moins frais. Chacun ses petits grigris pour les raviver, chacun ses moyens pour les faire perdurer.
Comme nous parlions du Père Dupanloup, voici un petit papier découpé dans feu Charlie Hebdo, il y a bien longtemps. Il fut longuement conservé dans un portefeuille en cuir mal tanné qu'on trouvait à la sauvette à la sortie du métro parisien, un portefeuille en cuir rouge. C'est une sorte de truffe orpheline, puisqu'elle n'a jamais trouvé le livre qui lui convenait pour l'y glisser. On a souvent pensé que, peut-être, le Manuel secret des confesseurs aurait pu être le réceptacle adéquat... ou bien dans les Romans à lire & Romans à proscrire, de l'abbé Bethléem. Mais nous trouvons cela un peu facile. Le petit papier a presque quarante ans d'âge et nous continuons d'être confronté au paradoxe de devoir trouver un livre pour cette truffe. Nous ne comptons pas sur la diligence de nos lecteurs, sinon une vague piste, histoire d'entretenir l'espoir ténu de fixer ce brin de mémoire dans un livre... On espère alors du subtil.
Si si...