Le Tenancier aime bien les Stones. Il en écoute de temps en temps et d’ailleurs va rarement au-delà de Some Girls. Il considère que leur meilleur situe entre 1966 (Aftermath) et 1976 (Black and Blue), démontrant ainsi son manque d’originalité. On conçoit qu’une partie du lectorat de ce blogue s’en contrefiche à coups de « Gabbah Gabbah Hey », d’un côté et de longues plages Mingusiennes de l’autre. D’ailleurs, le Tenancier apprécie aussi les deux. La figure la plus attachante du groupe reste tout de même Charlie Watts, ne serait-ce que pour, justement, son attrait envers le jazz qui s’est manifesté avec régularité au long de sa carrière. On le savait, Watts s’intéressait également à une certaine culture livresque, à coup de romans noirs (Hammett, Chandler), de classiques du début du XXe siècle (Greene, Fitzgerald, Waugh, Wodehouse, Joyce, pêle-mêle), de la tradition du polar britannique (Agathe Christie, choix moins heureux à nos yeux…), etc. Ajouté à sa bibliothèque, quelques pièces rares se rapportant au jazz : premiers pressages de Charlie Parker, étui de l’instrument du même, affiches diverses et ainsi de suite, puis quelques photographies de Josephine Baker, dans son bain, ou bien avec les fameuses bananes, Django Reinhardt, Fred Astaire... On a failli oublier quelques manuscrits… Tous ces témoignages se sont retrouvés dans une vente publique organisée par Christie's entre le 15 et le 29 septembre 2023 et cette maison a trouvé bon de reproduire les pièces en vente. On constatera toutefois que Watts restait assez orthodoxe dans ses goûts et que la notion de bibliophilie s’attachait à des ouvrages en hardcover publiés principalement dans l’entre-deux-guerres. On vous convie, tant que la page durera, à visiter sa collection qui ne vaut guère pour l'état des items, mais plutôt pour l’ensemble qu’il représente. Les amateurs de romans noirs, de polars, de jazz et de littérature anglo-saxonne y trouveront quelque agrément.
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mardi 9 décembre 2025
Charlie Watts (1941 — 2021)
Le Tenancier aime bien les Stones. Il en écoute de temps en temps et d’ailleurs va rarement au-delà de Some Girls. Il considère que leur meilleur situe entre 1966 (Aftermath) et 1976 (Black and Blue), démontrant ainsi son manque d’originalité. On conçoit qu’une partie du lectorat de ce blogue s’en contrefiche à coups de « Gabbah Gabbah Hey », d’un côté et de longues plages Mingusiennes de l’autre. D’ailleurs, le Tenancier apprécie aussi les deux. La figure la plus attachante du groupe reste tout de même Charlie Watts, ne serait-ce que pour, justement, son attrait envers le jazz qui s’est manifesté avec régularité au long de sa carrière. On le savait, Watts s’intéressait également à une certaine culture livresque, à coup de romans noirs (Hammett, Chandler), de classiques du début du XXe siècle (Greene, Fitzgerald, Waugh, Wodehouse, Joyce, pêle-mêle), de la tradition du polar britannique (Agathe Christie, choix moins heureux à nos yeux…), etc. Ajouté à sa bibliothèque, quelques pièces rares se rapportant au jazz : premiers pressages de Charlie Parker, étui de l’instrument du même, affiches diverses et ainsi de suite, puis quelques photographies de Josephine Baker, dans son bain, ou bien avec les fameuses bananes, Django Reinhardt, Fred Astaire... On a failli oublier quelques manuscrits… Tous ces témoignages se sont retrouvés dans une vente publique organisée par Christie's entre le 15 et le 29 septembre 2023 et cette maison a trouvé bon de reproduire les pièces en vente. On constatera toutefois que Watts restait assez orthodoxe dans ses goûts et que la notion de bibliophilie s’attachait à des ouvrages en hardcover publiés principalement dans l’entre-deux-guerres. On vous convie, tant que la page durera, à visiter sa collection qui ne vaut guère pour l'état des items, mais plutôt pour l’ensemble qu’il représente. Les amateurs de romans noirs, de polars, de jazz et de littérature anglo-saxonne y trouveront quelque agrément.
mardi 22 août 2023
Hammett vu par Selznick
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À M. B.P. Schulberg
18 juillet 1930
Nous avons l’occasion de nous assurer la collaboration de
Dashiell Hammett avant qu’il ne parte à l’étranger dans les trois mois.
Hammett a récemment fait sensation dans les milieux littéraires en donnant deux livres à Knopf, Le faucon maltais [The Maltese Falcon] et La Moisson rouge [Red Harvest]. À mon avis, c’est un nouveau Van Dine — en fait, il a plus d’originalité que Van Dine et pourrait bien se révéler le créateur de quelque chose de neuf et d’étonnamment original pour nous. Je conseillerais qu’on lui fasse faire une histoire policière pour Bancroft… Hammett a été détective privé pendant de nombreuses années avant d’écrire… Hammett n’est pas gâché par l’argent, mais d’un autre côté, il tient à ne pas se lier par un contrat à long terme. J’espérais que nous pourrions l’avoir pour quelque quatre cents dollars par semaine, mais il affirme en gagner le double avec ses livres et les nouvelles qu’il donne aux journaux, et je suis enclin à le croire, dans la mesure où sa vogue ne cesse de croître. Jusqu’ici, j’ai proposé, pour tâter le terrain, l’arrangement suivant : Quatre semaines à 300 dollars chacune. Une option de huit semaines, au même salaire. Et une prime de 5000 dollars pour un scénario original. David O. Selznick
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David O. Selznick : Cinéma
Textes choisis et réunis par Rudy Behlmer, traduits de l’américain par Anne Villelaur — Ramsay, 1981
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