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samedi 27 juin 2020

Une promenade

 
Si l’on identifie fort bien un serpent, un lièvre et des chevaux sur ces pages, on se demande ce que représente la dernière vignette, en bas à droite, sachant que, selon d’autres ordres de lecture, il ne s’agit pas forcément de la première, d’ailleurs. On se perd en conjectures : une créature aquatique, vous croyez ? On ne pensait pas aujourd’hui vous convier à un jeu. Néanmoins allons-y : vous reconnaissez quelque chose, vous ? À noter que, contrairement aux autres images de cette double page, ce motif intrigant ne possède pas d’idéogramme. Sans doute parce que « n’importe quoi », n’est pas traduisible. On notera la sauvagerie du faciès des chevaux, créatures peu commodes comme on l’avait déjà constaté dans notre coin, avec Delacroix.

mardi 16 juin 2020

Une promenade


Un passage superficiel pourrait faire accroire à quatre illustrations insérées dans des cases. Un examen plus attentif n’en décompte plus que trois, puisque les deux inférieurs ne font qu’une. Comment pourrait-on intituler, d’ailleurs ce motif ? « Tigre dans les bambous au bord d’une rivière » ? La facture reste brouillonne. Divers indices persistent à nous faire penser à de la xylogravure (les cadres, le dessin des animaux, les idéogrammes) mêlé de technique au pochoir (on aperçoit quelques débords) et la peinture à main levée. Il s’agit bien d’un livre artisanal. Le motif animalier se précise, avec une mise en abyme : le dessin sur éventail…

lundi 25 mai 2020

Une promenade


Même si l’ouvrage est largement débroché, ce qui se révèle une aubaine pour montrer son contenu, quelques fils subsistent qui nous empêchent une exposition bien alignée et qui expliquent ainsi le négligé de notre présentation. La page de droite suscite une interrogation sur sa conception. En effet, le verso, vu dans notre précédent billet sur le sujet, montre le motif de rivage occupé par la végétation (du moins est-ce l’interprétation qu’on en tire) mais il se trouve ici exposé en miroir. Le texte sur ce recto semble différent, ce qui nous amène à nous interroger sur l’impression. On en déduit qu’il s’agit peut-être d’une technique mixte, mêlant la xylogravure, le pochoir (expliquant l’inversion du motif d’une page à l’autre) et même la peinture à main levée. La page de gauche représente assez bien le reste du contenu du livre : images de la nature et exceptionnelle scène de la vie quotidienne. 
L’humain, hormis celui qui occupe cette barque de pêcheur, a (presque) déserté ce recueil…

jeudi 21 mai 2020

Une promenade


D’emblée, pour quelqu’un qui n’y connaît rien, le livre est-il japonais ou chinois ? On a quand même une petite idée que l’on développera plus tard, peut-être, en croisant un des dessins. Sa nationalité a du reste relativement peu d’importance tant il ajoute à l’énigme, au point que l’on a plus envie de se douter de quelque chose que de le savoir. Il ne s’agit pas de se complaire dans une bienheureuse ignorance, mais d’alimenter la rêverie. La page de gauche (où se situe donc la « bonne page » sachant que les livre s’ouvre à l’inverse de nos habitudes ?) représenterait un rivage occupé par de la végétation qui s’agripperait médiocrement, le tout au soleil couchant. Voit-on vraiment cela ?
Et si l’on se trompe (ô, spécialiste des langues orientales), est-ce que cela a de l’importance ?
Ne dites rien, s'il vous plaît, pas tout de suite.

lundi 18 mai 2020

Une promenade




Réside dans la bibliothèque personnelle de votre Tenancier un petit ouvrage plus très frais et qui, à cause de son état, a pu justement être acquis et conservé. On s’aperçoit en effet que les plats ne présentent pas une fraîcheur exemplaire et que la reliure« à la chinoise » a vu presque tous ses fils disparaître, ce qui rend la cohésion de l’ouvrage plutôt symbolique. On se propose ici de vous diffuser le contenu en épisodes. L’ouvrage est essentiellement constitué d’images médiocrement imprimées, hélas. Les quelques idéogrammes qui ouvrent et ferment ce recueil sont indéchiffrables pour votre serviteur. Il se risque à prétendre que c’est tant mieux, ou que ce n’est pas grave, ou que c’est tant pis. Ajoutons que le support s’harmonise avec le fond, puisque les images que nous découvrirons ont été reproduites sur papier de Chine. Vu l’état du brochage, on émet des doutes sur la complétude du livre, mais l’objet blessé comble tout de même notre jouissance…
(À suivre...)