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samedi 29 juin 2024

Du bon usage des citations

Parce que « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre »*, j’ai gardé en mémoire qu’à chaque fois que la gauche avait affaire au mouvement libertaire, en Russie, en Ukraine, en Espagne, à Cuba ou ailleurs, leur flicaille ou leurs militaires s’arrangeaient pour les éliminer, histoire de donner un coup de main aux fascistes qui n’en demandaient peut-être pas tant. Avec de tels « amis » ont est assuré de ne jamais se tromper.
Vous pouvez toujours vous brosser pour que je vous donne un coup de main.
Démerdez-vous.

* Churchill



dimanche 12 novembre 2023

Le Tenancier chez vous ? C'est possible !

Votre Tenancier, vous le savez, écrit des trucs et des machins, souvent sous forme de nouvelles et plus rarement de romans. À part la manifestation locale où il est présent régulièrement, aucune convention ni festival et encore moins de salon littéraire ne l’invite. On a décidé de remédier à cette lacune en vous proposant, cher lecteur de ce blogue, un tarif avantageux (pour en bénéficier, il suffit d’avoir commenté une fois ici, en bas d’un billet) afin d’avoir un auteur authentique dans vos murs. Les prix sont annoncés après remise amicale :

— Billet de train aller et retour du domicile du Tenancier chez le particulier, majoré de 10 % (au lieu de 30 %) pour le confort du voyage. Première classe exigée au-delà de deux heures de trajet : Indexé sur les tarifs SNCF.
— Hébergement (deux nuitées minimum) chez le particulier dans sa chambre à coucher ; en cas d’inconfort, réservation, dans le meilleur hôtel, de la suite de deux pièces minimum. Prévoir une provision (250 €) pour la manucure et le pillage des mignonnettes dans le frigo : Selon le tarif de l’hôtel.
— Argent de poche : 500 €
— Déjeuner en tête à tête : 250 €
— Supplément pour chaque convive supplémentaire : 100 €
— Considérations sur la littérature, chaque : 50 €
— Citations de l’un de ses livres, chaque : 50 €
— Critiques élogieuses d’un confrère, chaque : 150 €
— Critiques négatives d’un confrère, chaque : 45 €
— Critiques acerbes d’un confrère, chaque : 10 €
— Pour chaque épithète supplémentaire : 0,50 €
— Critique d’un éditeur : même tarif, majoré de 25 %
— Blague : 50 €
— Blague pouet : 75 €
— Blague sordide : 10 €
— Conseil d’écriture : 100 €
— Conseil inutile d’écriture : 100 €
— Conseil utile d’écriture : À débattre
— Souvenir littéraire apocryphe : 50 €
— Souvenir littéraire réel (limité à deux) : 250 €
— Supplément au-delà de minuit, l’heure : 200 €
— Signature d’une nouvelle : 50 €
— Envoi autographe signé d’une nouvelle, la ligne : 50 €
— Signature d’un de se romans : 100 €
— Envoi autographe signé d’un roman, la ligne 120 €
— Majoration pour les convives supplémentaires : 25 %
— Virée sur les berges d’un plan d’eau : 50 €
— Considérations incidentes et nocturnes pour une histoire du Fleuve : 250 €
— Présence muette dans une soirée : 250 €
— Présence souriante dans une soirée : 350 €
— Présence intéressante dans une soirée : 600 €
— Conversation, l'heure : 200 €
— Toast d’adieu : 25 €
— Signature dans le Livre d’or : 25 €
— Carte postale de remerciements : Gratuite
 
 
Certains tiqueront sur les montants exigés, mais il est important de savoir que le Tenancier déserte son bureau, lieu consacré à sa productivité et que, surtout, il a des frais.
Règlements par virement, espèces, etc.

mercredi 6 juillet 2022

Ceci est un communiqué du Tenancier

Les plus perspicaces d’entre vous l’auront deviné : votre Tenancier chéri délaisse le blog parce qu’il se trouve de plus en plus court à causer de préoccupations qui s’estompent peu à peu. Ce blog-ci, ainsi que son prédécesseur, se consacrait au livre, d’abord comme un libraire en chambre qui s’ennuie et puis comme une personne qui assume sa transition vers d’autres occupations, rappelant cependant la chose écrite. Reste que le soussigné piochait de plus en plus à l’évocation de faits se rapportant à son ancienne activité, découvrant ainsi que l’on ne demeure pas libraire si l’on n’entretient pas le muscle spécifique. Sans l’atrophier, le Tenancier pense désormais attribuer cet organe à d’autres fonctions, célébrant en conséquence la célébrissime fonction de l’organe (hum).
Bref : que faire de ce blog ? Tout de même, nous avons passé de bons moments ensemble et cela ferait mal à quelques-uns d’entre nous que l’on gomme de façon définitive les participations et les dissipations qui se sont produites ici et auparavant. La conclusion s’annonce d’elle-même, l’on continuera — l’on ne sait à quel rythme et selon quelle humeur — vers des voies connexes. Puisque votre Tenancier écrit un peu, il viendra vous ennuyer avec quelques considérations oiseuses comme il songe à les produire au sujet de ses turpitudes créatives. On gardera les historiettes de Béatrice et l’on causera de temps en temps de livres, mais sans doute moins de la façon qui se voulait pointue et qui prenait à la longue des allures décevantes. On se laissera porter par le courant.
Merci de votre attention.

dimanche 25 avril 2021

Mousse & Pampre

Le Tenancier a terminé un manuscrit important, raison pour laquelle il fait campo. Il va poursuivre sa pause encore un jour ou deux, le temps de fêter ça.


mercredi 7 avril 2021

Amer neuf

Plutôt qu'un discours empêtré pour vanter le travail formidable de Ian Geay autour de sa revue finiséculaire, laissons-lui l'espace afin de vous inciter à vous procurer les numéros encore disponibles d'Amer et surtout à souscrire au prochain...
Pour consulter le site des Âmes d'Atala, c'est ici, pour souscrire à Amer, c'est là.



     Amer est une revue dite littéraire. Du moins sur le papier. Elle prépare son neuvième plongeon, qui devrait faire un bon vieux plat ventre aux alentours du premier mai, ou dans ses eaux-là. Elle a d'ailleurs pour thème, les eaux. De quoi bien préparer l'été donc.

     Amer, à quelques exceptions près (La Friche, les Mots à la bouche, Publico à Paris, le Café Michèle Firk à Montreuil) n'est pas accessible en librairie. La situation sanitaire et sécuritaire depuis un an nous empêche de la diffuser - ainsi que toutes les autres productions des âmes d'Atala - dans les lieux où elle s'épanouit d'ordinaire (table de presse, concerts, ciné, café, rue). Nous ne savons pas quand nous nous reverrons, en attendant, voici l'occasion de commander le prochain numéro, de le recevoir chez vous, si nous ne nous croisons pas entre temps et de nous aider financièrement, car faut-il le préciser, nous ne touchons toujours aucune subvention.
     La participation se fait ici sous forme de souscription, ou de pré-commande ou je ne sais quel autre vilain mot employer, en sachant que pour nous nous en sortions, si vous décidez de donner un prix libre [...], il faut penser à ajouter à votre donation, dans la mesure du possible, les frais de port qui grèvent littéralement les phynances des Âmes d'Atala. Il n'existe toujours aucun tarif préférentiel réservé aux envois des maisons d'édition, et la majorité des personnes qui nous commandent aujourd'hui des livres à prix libre, ne pense pas à ajouter les frais de poste à leur obole.

     Aussi quand vous commandez par exemple un Amer 5 euros et que vous le recevez chez vous dans un paquet affranchi à 5,91 euros, il faut imaginer qu'en réalité, vous avez juste remboursé une partie des frais d'envois, et que nous sommes encore de notre poche de 91 centimes. La chose dite, un prix libre reste un prix libre, et si vous ne pouvez ou ne voulez pas faire autrement, vous recevrez dans tous les cas votre exemplaire quelque soit la somme que vous donnerez.
    D'après nos calculs, les frais d'envoi de ce numéro devraient s'élever à 6,31 euros par exemplaire... 

     Au final, souscrire (à prix libre ou fixe) permet dans un léger paradoxe de nous aider à ce que la revue demeure toujours  accessible à prix libre et souvent gratuitement (pour les prisonniers, prisonnières, les campagnes et opérations de soutien, les bibliothèques, les précaires, etc.) et à continuer de faire des livres comme on l'entend.
     En vrai, si ça vous saoule de lâcher des thunes ici - on vous comprend -, vous savez que vous finirez bien par tomber sur un exemplaire, dans une distro au fin fond d'un concert bruyant, ou que nous vous la filerons lorsque nous nous croiserons dans un terrain vague, de main à la main, et loin des rapports marchands, donc ne vous emmerdez pas.
    
     D'ailleurs assez parlé d'argent, c'est vraiment ennuyeux.



Dans le prochain numéro, sans rien vous dévoiler du sommaire pour garder la surprise, vous trouverez :
- 5 entretiens plus ou moins longs et 17 courts
- quelque chose comme 102 questions posées et à peu près autant de réponses
- 10 nouvelles contemporaines ou délicieusement surannées
- 4 textes inclassables
- 4 articles coruscants
- 132 notes minutieuses
- plusieurs dizaines de chroniques aiguisées
- 184 images et illustrations irrigantes
- 3 port folio michto
- 8 images hautes en couleur
- c'est-à-dire en tout, 480 pages marécageuses
- ce qui représente 660 kilos de papier soit environ 330000 litres d'eaux utilisées (bah ouais...)

     En vrac, les thèmes brassés, parfois à peine abordés ou tout juste évoqués sont la natation, la réanimation, la laparotomie, la noyade, les insurrections, Jean-Pierre Brisset, le sida, l'identité, les chiottes, Jack l'éventreur, la oi!, les poussés de la Deûle, les goélands, Sade, la planche, Stevenson, les vespasiennes, le racisme, l'écriture, le viol, la montagne, Jack London, les rivières, les fleuves, les mers, les ours, Géno, le bain, la fumée de tabac, Yellowstone, la littérature algérienne, la cyprine, les sources, John Muir, la société des grands fonds, le vrai, la littérature africaine, la pluie, l'écologie, le commerce maritime, Robert Caze, le désir, les limericks, la traduction, le féminisme, la photographie, Elisée Reclus, le droit maritime, le sauvetage en mer, la poésie, le punk des années 80, la foi, Virginia Woolf, l'anarchie, le sambo, la chasse, les fanzines, Pete Fromm, la prière, les migrations, le capitalisme, Gaston Bachelard, le cinéma de genre, la littérature américaine, Rachilde, la randonnée, les amérindiens, la piscine, les sirènes, la cancel culture, le déboulonnage, l'église catholique, l'Aquarius, l'islam, la mort, le tourisme littéraire, la psychiatrie, Gilbert Cardon, le duel, le Hirak, le sexe, les maîtres-nageurs et beaucoup d'autres choses tout aussi humides.   

    Et comme les Âmes d'Atala ont 20 piges cette année, nous vous réservons une toute petite surprise.
Allez ! avant que les rades (et le reste) ouvrent de nouveau leurs portes, filez des sous si le cœur vous en dit et que vous pouvez le faire, et surtout, portez-vous bien !

     On vous embrasse.


les âmes
 
(Et comme votre Tenancier n'est pas le seul à s'enthousiasmer, on vous convie à aller le verifier par vous-même ici.)

mercredi 1 juillet 2020

Vivre et travailler au pays

Le Tenancier ne voudrait pas la ramener, mais il tient à vous signaler qu’il fait partie d’un groupe de producteur locaux. Comme quoi, le terroir a du bon. À noter qu’aucun animal (même pas le Tenancier) n’a été maltraité pendant les opérations de transformation. Venez donc voir par .

dimanche 28 janvier 2018

Un être vous manque...
(et c'est pas plus mal comme ça)

Certains lecteurs pourraient s’étonner du retrait d’une rubrique qui avait débuté depuis peu sur Le Retour du Tenancier. J’avais laissé la parole à une spécialiste qui exposait certains aspects intéressants du livre et de ses techniques. Il se trouve que, par ailleurs, elle professe de idées contraires à la philosophie qui guide la conduite de notre blog. Pour cette raison, et puisqu’elle n’est nullement privée de s’exprimer par ailleurs, j’ai décidé de retirer les quatre messages qui avaient été déposés ces derniers jours. C’est la première fois que je me livre à ce genre d’action sur le présent blog. Cela s’est produit précédemment, il y a plusieurs années, ailleurs, et sur l’injonction d’une personne dans la même sphère professionnelle. Ce ne fut en tout cas pas pour les mêmes motifs. La présente est de mon choix, se rapporte à l'éthique et à une certaine conception de l'humanisme liée au livre. Je l’assume et je prie mes lecteurs de bien vouloir excuser cette erreur.