mardi 30 septembre 2014

Changer d'ère

Ne croyez pas que le Tenancier abandonne totalement le livre en ayant changé de blog. Il s’avère tout de même que considérer sans cesse le contenant en se privant de parler du contenu est devenu assez lassant. Nombre de spécialistes se chargent d’ailleurs de disserter brillamment sur le sujet, tant en matière de typographie, de bibliophilie que d’autres aspects encore. Bien sûr, il n’a jamais été question de concurrencer les spécialistes sur leur terrain au risque de devenir barbant. Quelques uns, d’ailleurs, s’arrangent très bien pour l’être sans avoir recours à une aide quelconque. En retour, la perspective d’animer un nième blog de « critique littéraire » (avec un lien rémunéré vers Amazon) ou de diffuser des états d’âme littéraires ne lui agite pas particulièrement la nouille (excusons le relâchement du style, le Tenancier s’est récemment découvert une verve de pornographe…) Bref, le Tenancier prend ses distances avec ce qui a été son métier pendant des années. Cela provient également d’un arrêt forcé de son activité de libraire qui survient au seuil d’une spirale négative. Mais, arrêtant de jouer au marchand, le Tenancier n’abandonne pas pour autant son amour du livre. Seulement cette passion revient à la sphère privée, au plaisir singulier et solitaire de parcourir sa propre bibliothèque, enrichie de quelques exemplaires de sa librairie avant liquidation.
Mais que va faire ensuite le Tenancier ? Professionnellement, on verra bien. Pour le blog, eh bien on a envie de parler d’autre chose et, après quelques coups d’essai et un peu de réflexion, d’aborder d’autres rivages comme le cinéma ou bien d‘autres moyens d’expression, pourquoi pas ? Du reste, c’est ce que nous avons commencé à faire. Alors quoi, ce ne sera plus comme avant ? Eh bien non. Il faut savoir lâcher certaines activités qui finissent par ressembler à de mauvaises habitudes. C’est ainsi que, par le passé votre Tenancier abandonna une émission de radio qu’il animait depuis presque deux décennies (avec des intermittences, certes) et que son activité d’éditeur tourna court pour des raisons similaires, entre autres. C’est ainsi qu’il ne sera bientôt plus libraire et que l’ancien blog qui reflétait son activité se mue en autre chose.
Et puis, n’oubliez pas un fait d’importance pour le rédacteur de ces lignes : quelques textes ont été publiés ça et là sous le nom d’Yves Letort. Cela réveille des envies de se surpasser et de continuer dans cette voie. Et puis, l’envie de transformer les sujets de ses conversations participe de cette Grande Évasion.
Tout ça pour vous dire que le Tenancier continue et qu’il ne veux surtout pas se priver du plaisir de voir ses amis intervenir dans les colonnes du blog et dans les commentaires, mais qu’il est temps de changer d’ère…

Des langues éphémères

« […] Pour beaucoup, et non des moindres, la guerre a donné le goût chez autrui du pardon des jeunesses ma vécues. Les Villon, le talent en moins, se mêlèrent aux environs de l’année 1900 au bas peuple des petits cabarets de Montmartre où l’on parlait familièrement un jargon d’argot extraordinaire fragile et fugitif. Il vaut mieux apprendre l’anglais ou l’allemand que le jargon des filles et de leurs hommes : ces langues vieillissent moins vite, gardent tout au moins une fraîcheur que l’on ne retrouve pas dans ces mots fanés jusqu’à la décomposition qui parurent représenter la forme la plus secrète, la plus pure et la plus sentimentale de certaines erreurs de la misère, vers 1903, par exemple. »
 
Pierre Mac Orlan : La rue, miroir d’une certaine jeunesse , in : Aux lumières de Paris — Georges Crès, 1925 

lundi 29 septembre 2014

Zanzi ou Zanzibar

Zanzi ou Zanzibar  : Jeu de dés qui se joue sur le « zinc » du « troquet ».

Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l’argot moderne (1953)

mercredi 24 septembre 2014

Florence, l'amusée des offices

L'image ci-dessous explique en partie la désertion du Tenancier. Encore un peu de patience et le blog va redémarrer. En attendant on vous recommande chaleureusement de vous procurer cette nouvelle qui vous fera découvrir les arcanes de la restauration, mais pas que. 


Yves Letort 
Florence, l'amusée des offices
  Édition numérique à commander sur le site de
 Sous la Cape.

Pour les autres textes du Tenancier, allez donc voir .

jeudi 11 septembre 2014

De retour, justement

Le Tenancier revient de vacances et vous prie de croire qu'il n'a vraiment pas envie de s'y remettre. Alors ce sera selon son bon vouloir et si vous n'êtes pas contents, c'est pareil en couleurs.