Le silence observé depuis plusieurs jours sur ce blog n’est
pas l’effet d’une sidération. Il ne convient pas non plus d’en chercher l’origine
dans un quant-à-soi d’essence supérieure face aux événement qui viennent de se
dérouler Paris, du genre « je vous l’avais bien dit ». Cet mutité est
réfléchie, c’est un pas d’écart, une mise en congé de soi. Je me refuse à
commenter l’horreur dans ses détails, je ne veux participer ni à la haine ni à
une compassion abstraite. Je veux seulement m’exercer à un sentiment qui semble ici juste :
la pudeur.
C’est pour cela que le blog va continuer et que nous ne dirons rien sinon les futilités qui sont de notre usage.
C’est pour cela que le blog va continuer et que nous ne dirons rien sinon les futilités qui sont de notre usage.