Pas
question de pause pour le moment dans ce présent blog, comme il est
fait allusion ci-dessous. Mais cette réédition est l'occasion de
rapprocher ces deux billets dominés par le coq-à-l'âne. Ils ont été
publiés respectivement en juin et en juillet 2008 sous des titres différents dans notre site précédent...
L'auteur de ce blog, jugeant que sa
production est un peu élevée et que la moindre panne d'inspiration
pourrait nuire au rythme imposé par lui, a décidé de lever un peu le
pied avant que de subir d'une manière trop pregnante le vertige du
prompt palpitant (équivalent électronique de l'angoisse de la page
blanche).
En conséquence, le soussigné va emmagasiner quelques
articles et les publier à raison d'un ou deux textes par semaine. Au
bout d'un an cela fera tout de même une belle quantité.
Reste que l'envie d'être lu demeure.
Sinon, l'on ne ferait pas de blog.
N'ayant pas les ressources immodérées du marketing, nous nous bornerons à faire preuve d'une astuce qui a déjà fait ses preuves.
C'est François Valorbe, publiant son ouvrage intitulé Napoléon et Paris,
qui donne la voie à suivre. L'auteur, ayant décidé d'être lu, s'était
renseigné sur les titres les plus vendeurs, d'où icelui nommé ci-dessus -
n'ayant du reste aucun rapport avec le contenu.
Désormais, ni Napoléon ni Paris ne font autant recette qu'en 1959, année de parution du livre, chez Losfeld.
Restent les chats.
Nous
intitulerons donc ce bref article : «Les Chats de Napoléon à Paris» ce
qui va rendre ce blog éminemment populaire et consensuel. Bien entendu,
nous mettrons également une photo.
Il y a quelques articles de là, je faisais allusion à François Valorbe…
Voici ce que j’ai retrouvé :
«
[…] De toute façon Valorbe mérite de passer à la postérité pour un
canular digne des meilleurs d’Alphy. Il m’avait apporté des contes qui
me séduisirent d’emblée : malheureusement aucun des titres de ces contes
ne pouvaient donner son titre à l’ouvrage. Le lendemain, il imagina une
préface – stratagème qui était en fait un alibi pour le titre trouvé, Napoléon et Paris :
«
Il était une fois un homme qui s’appelait Napoléon. Cet homme habitait
Paris. Pour plus de précision, disons que notre héros avait Napoléon
pour patronyme et ceci est assez rare, contrairement au prénom fort
répandu un peu partout. Le sien de prénom devait être quelque chose
comme Bonaparte. Pour plus de précision encore, il est bon d’ajouter que
ce Bonaparte Napoléon habitait la petite ville du Kentucky qui répond
au joli nom de Paris… Le présent texte n’est qu’un prétexte : celui de
donner un titre au recueil. Un de nos amis, des mieux informés en la
matière, nous ayant assuré que, best-sellers mis à part, les titres les
plus aisément négociables sur le marché de la librairie sont, dans
l’ordre, les nominatifs « Napoléon » et « Paris », nous avons pensé
qu’il serait vraiment trop bête de passer à côté d’une affaire si belle
et si facile. »
Ce livre, à cause de son titre, eut l’insigne honneur
de figurer en bonne place dans la vitrine, consacrée à l’épopée
impériale, d’un libraire voisin de l’École Militaire. »
On trouvera cet extrait dans :
Eric Losfeld :
Endetté comme une mule, ou : La passion d’éditer – Belfond, 1979
Bien sûr, tout le livre est à lire intégralement et plusieurs fois !
Nous y reviendrons un jour, Eric Losfeld est un Personnage qui ne peut pas laisser indifférent…
Je
ne possède pas le livre de Valorbe, bien que j’ai croisé ce volume
plusieurs fois dans ma carrière professionnelle. Mais je ne désespère
pas d’en retrouver un pour ma bibliothèque.
P.S.
: Il est généralement d’usage de donner également la page ou se trouve
l’extrait. Eh bien non, vous ne l’aurez pas.
Z’avez qu’à lire le livre
en entier !