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mercredi 6 septembre 2023
mercredi 26 avril 2023
mercredi 14 juin 2017
Persistance du Père Dupanloup
Notre existence se ponctuent de souvenirs plus ou moins frais. Chacun ses petits grigris pour les raviver, chacun ses moyens pour les faire perdurer.
Comme nous parlions du Père Dupanloup, voici un petit papier découpé dans feu Charlie Hebdo, il y a bien longtemps. Il fut longuement conservé dans un portefeuille en cuir mal tanné
qu'on trouvait à la sauvette à la sortie du métro parisien, un
portefeuille en cuir rouge. C'est une sorte de truffe orpheline, puisqu'elle n'a jamais trouvé le livre qui lui convenait pour l'y glisser. On a souvent pensé que, peut-être, le Manuel secret des confesseurs aurait pu être le réceptacle adéquat... ou bien dans les Romans à lire & Romans à proscrire, de l'abbé Bethléem. Mais nous trouvons cela un peu facile. Le petit papier a presque quarante ans d'âge et nous continuons d'être confronté au paradoxe de devoir trouver un livre pour cette truffe. Nous ne comptons pas sur la diligence de nos lecteurs, sinon une vague piste, histoire d'entretenir l'espoir ténu de fixer ce brin de mémoire dans un livre... On espère alors du subtil.
Si si...
dimanche 15 février 2015
Au Marquis de La Dèche
Dans la série des bouts de papiers que l'on peut trouver dans les
livres, en voici un découvert entre les pages d'un roman de Ponson du
Terrail, il y a quelques années :
Cela se passerait de commentaires... mais j'aimerais tout de même que l'on me dise la différence entre une "Chaussète russe" et une "Chaussete française".
J'ai considéré cette rencontre comme un moment particulier de poésie odorante.
Ce billet a été publié en septembre 2008 sur le blog feuilles d'automne. A cette occasion, la réponse fut offerte par un certain Aurélien, que nous remercions encore :
« La chaussette russe est une « chaussette rudimentaire faite de morceaux de tissu ou de papier » (Gaston Esnault, "Dictionnaire historique des argots français"). Le TLF dit aussi : « Chaussettes russes. Bandes de toiles qui enveloppent le pied et le mollet. » On peut en déduire que la chaussette française, plus chère, est une chaussette classique sans doute plus chaude ; les ribouis étant des souliers réparés. Quant aux graphies fantaisistes et aux nombreuses coquilles de ce petit prospectus, elles proviennent sûrement des conditions peu onéreuses de son impression à la va-vite chez un petit imprimeur proche de la rue du Nil. En tout cas, c'est un témoignage émouvant du Paris miséreux et populaire.»
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