Quelle bibliothèque ! Mais, dites-moi, où trouve-t-on cette image et puisque nous y sommes, que lit donc le personnage dans le fauteuil, au fond ? Le Tenancier veut bien vous aider un peu, mais pas trop tout de même. Cela faisait longtemps qu'on ne vous avait pas proposé de jeu (honni soit celui qui s'aide d'internet !) On peut agrandir l'image en cliquant dessus.
On peut poser des questions ? Du genre américain ou français ?
RépondreSupprimerBien sûr qu'on peut ! Le Tenancier n'est pas vache.
SupprimerIl s'agit d'un film américain.
Est-ce qu'il s'agirait d'un procédural adapté d'un roman?
RépondreSupprimerNon, nous ne sommes pas dans ce registre : ni procedural ni noir ni polar en général. Pour ce qui est de l'adaptation d'un roman, il existe fort peu de scénarios originaux dans le cinoche de cette époque, donc nous avons les statistiques à notre avantage pour déclarer que oui, c'est adapté d'un roman, ce qui ne nous avance guère...
SupprimerVu le photogramme, on dirait la fin des années trente, et comme on semble naviguer dans la haute je pencherais pour un réalisateur genre Lubitsch mais je ne sais pas quels romans il a adaptés…
RépondreSupprimerComme d'habitude, George, vous naviguez dans les bonnes eaux, mais il ne s'agit pas de Lubitsch, ce qui dénoterait de l'obstination de ma part...
SupprimerVrai que ça peut-être pas mal de monde, même parmi les notoires il y en a un paquet à cette époque qui ont tourné dans ce genre de décor.
RépondreSupprimerJe n'arrive pas à distinguer le visage de l'acteur qui reçoit si nonchalamment ce visiteur qui semble assez incongru dont le costume et le panama froissé détonnent dans cet endroit huppé.
Un indice, Tenancier ?
Eh bien, les deux détonnent dans ce décor, mon cher George. Ils sont en visite pour des motifs professionnels. On vous dira encore que le comédien assis dans le fauteuil eut une carrière très brève, et l'on vous en dit beaucoup.
SupprimerLe problème avec les films qu'on n'a pas vus, c'est… qu'on ne les a pas vus !
RépondreSupprimerLa nonchalance de l'aristocrate assis me fait songer au Portrait de Dorian Gray d'Albert Lewin (qui est sur mon écran de chevet), mais il date de 1945.
Nous serions plutôt dans le registre de la comédie. La date ne corresponde pas du tout, de toute façon.
SupprimerOK, oublions ma lubie pour Lubistsch : captera-t-on du pas cra-cra du côté de Capra ?
SupprimerEh eh...
SupprimerAh ah…
SupprimerTrop dur, mais fair, sans Internet. 30's US, checked. Au vu des statuettes, il lit du Clausewitz, allez étendons : Thucydide ou La Guerre des Gaules ; la bibli est historico-polémologique ? Stratège ricain d'entre les deux guerres ? Hum ! Un fils de Ulysses Grant ? My tongue to the cat
RépondreSupprimerAh, en effet, la statuette de Napoléon sur le bureau et celle plus grande et floue au premier plan pourrait faire penser à quelque chose de martial. Bien pensé, cher Schizosophie, mais nous ne sommes pas dans ce registre-là. Sorry !
SupprimerArgh ! Alors on est chez le papa de la dulcinée dans un Capra, celui qui m'évoque Le Talon de fer (mais sans Internet, ni Dico ciné à la maison je ne retrouve pas le titre...). George va trouver.
SupprimerLa Blonde platine (1931), avec Robert Williams tôt décédé ?
SupprimerBravo, George, c'est bien ça. J'ajoute que l'auteur du livre, qu'il tient dans les mains et qui devient un prétexte au début de l'histoire est Joseph Conrad, cité deux ou trois fois au cours du film. Il était tentant de glisser un Capra dans le jeu, après ce que vous en aviez dit précédemment...
SupprimerSchizosophie, merci en tout cas d'avoir participé et de même au commentateur anonyme en début de jeu...
SupprimerBon, ben… m'en vais rajouter ça sur ma pile de centaines de films à voir !
RépondreSupprimerVous croyez que ça va me laisser plus de temps pour savourer vos publications (grmmbll !) ?
Cela dit, j'étais en train de chercher du côté de Borzage, pas inintéressant non plus et nettement moins lèche-curetons.
Mais je ne comprends pas votre allusion : "Il était tentant de glisser un Capra dans le jeu, après ce que vous en aviez dit précédemment..." : qu'est-ce que j'ai dit de quoi ???
Deux jeux plus tôt, lorsque vous aviez trouvé pour le film de Lubitsch, vous faisiez déjà allusion au côté "catho" de Capra. En tout cas, j'ai adoré le jeu de Robert Williams, étonnamment naturel. Vous me direz votre opinion, George...
SupprimerAucun souvenir de ces "deux jeux plus tôt", ça doit remonter à loin tout ça.
RépondreSupprimerM'enfin, v'là que je vais devoir me coltiner une blonde platine, alors que je m'apprêtais à savourer derechef Arsenic et vieilles dentelles et Ceux de la zone !
Pfff…
Allez donc voir au lien ci-dessous... ce qui démontre la constance de vos jugements (mais nous le savions, même si nous en pâtissons parfois).
Supprimerhttps://zetenancierisbaque.blogspot.com/2023/09/jeu.html
Merci de votre obligeance, j'avais déjà été zyeuter, je n'avais pas remarqué que vous fussiez si sensible aux cathochieries.
SupprimerEt puisque votre flemmardise s'outrecuidance jusqu'à nécessiter l'assistance de vos obligés commentateurs, je me permets de préciser que l'acteur de dos est Walter Catlett.
Dans le film, la séquence est vers 06 mn 24 s.
Merci.
Vu que vous n'en foutez pas une rame sur votre blogue, il faut bien que je vous occupe, mon petit Georgeounet.
SupprimerBah, de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins, et là chez moi c'est plutôt moyen.
SupprimerTout de même, quel type, ce Robert Williams !
Quelle fée pré #MeToo, cette Loretta Young !
Et quelle grosse pétasse, cette Jean Harlow !