Affichage des articles dont le libellé est Reynolds (Mack). Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Reynolds (Mack). Afficher tous les articles

mercredi 16 août 2023

Paf, dans ma bibliothèque !

Tiens, revoici un Alfred Hitchcock présente dans la pioche de jour de marché. Je dois bien avouer que j’ai pris ce volume-là par le vice de l’habitude et pour ne pas revenir bredouille. Le sommaire évoquera sûrement des choses aux amateurs de nouvelles policières étatsuniennes des années 1950 et 1960. Pour moi, n’en faisant pas partie, je n’y reconnais qu’Arthur Porges et Henry Slesar pour les avoirs rencontrés dans les premiers numéros de la revue Fiction et peut-être Galaxie, toutes deux éditées par la maison Opta, qui publiait également Alfred Hitchcock Magazine, ce me semble. Ces deux auteurs (et sans doute d’autres dans cette table des matières) évoquent pour moi comme une compagnie de chevau-légers de la littérature populaire, à peu près polygraphes et fournissant du texte à la demande pour une presse qui, à l’époque et de ce côté-là de l’Atlantique glissait volontiers des nouvelles dans ces colonnes. Cette souplesse et cette adaptabilité méritent un hommage ici, tant on regrette ces lectures vite faites, mais honnêtes, car remplissant leur rôle le temps de plusieurs stations de métro ou de prise de mélanome en période de congé payé. À ceux-là, ma mémoire et ma reconnaissance me recommandent d’ajouter un type comme Mack Reynolds. Tous se révèlent des auteurs passés plus ou moins sous les radars, contrairement à Fredric Brown qui en illustre l’achèvement, tant par la qualité que par l’humour ou la variabilité des thèmes.
À ce propos, la maison vous tient au courant : le précédent volume de cette série, pris également dans la boîte à livre et commenté ici dans cette chronique a été lu en petite partie, façon « bouche-trou ». D’abord, une nouvelle cruelle de Saki traduite par Jean Rosenthal (très actif à cette époque), très plaisante, et Les chasses du comte Zaroff dont il faut déplorer le fait qu’il ait été tronqué et dans une traduction pas formidable. On y note d’ailleurs une coquille amusante puisque l’on y chasse l’original et non l’orignal. À chaque chose malheur est bon : cette nouvelle a été republiée en texte intégral il y a peu aux Éditions du Sonneur. Il existe de fortes chances pour que nous reparlions de ce titre, que j’ai noté pour mes prochaines acquisitions. Je disposerai alors d’un élément de comparaison. Remarquons que dans l’histoire telle que je l’ai lue aucun personnage féminin n’apparaît… Pichel, Schoedsack et Olliwoude y ont remédié. À mon avis ces deux recueils regagneront assez vite la caisse pour les potes (et s’ils n’en veulent pas : retour à la boîte à livres).


J’ai trouvé également un autre ouvrage, un Tony Hillerman, espérant me promener de nouveau dans la réserve Navajo, balade en général émolliente, mais tout de même sympa. Balpeau : il s’agirait d’après la 4e de couverture d’un thriller politique à Washington. J’aurais dû vérifier avant de le prendre, mais je portais le sac des courses. Bof. Je vais le rapporter.
Remarque finale : non, je ne vous mets pas de lien vers les rubriques antérieures, picorez donc un peu dans ce blog, cela entretiendra votre forme intellectuelle.
 

Alfred Hitchcock présente : Histoires à vous glacer le sang (1970) — Presses Pocket, 1994
Tony Hillerman : La mouche sur le mur — Rivages/noir 1993