On sent que la mort devient de
l’embarras avec l’âge, une
perspective ennuyeuse, un sas vers le pourrissement : organes
nobles ou
matière grise, tout y passe. La postérité rassure les
trouillards : « Créons,
c’est l’heure, laissons des trucs et des machins derrière-nous avant le
grand
effroi, le pied qui dérape !... » Le morbide ressemble à un
amusement
adolescent ou une passion de vieillard qui « colifichise » ses
attributs, une
passion vaguement sexualisée. Elle se garde toutefois du puant et du sale
— mais
y’a des pervers, n'est-ce pas ? La mort s’avère
plutôt un truc dégueulasse, un truc de mauvais goût et il devient donc
normal
de la traiter par le « fort mauvais goût ».
Tant mieux, pas de regret à avoir : il en est qui ont utilisé ce mauvais goût pour en faire un colifichet pour la postérité. L’auteur trouvait cela bien agréable. Il persiste à le penser, même si ça vaut dans les soixante-cinq boules pour les autres.
Tant mieux, pas de regret à avoir : il en est qui ont utilisé ce mauvais goût pour en faire un colifichet pour la postérité. L’auteur trouvait cela bien agréable. Il persiste à le penser, même si ça vaut dans les soixante-cinq boules pour les autres.
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