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mardi 14 avril 2020
vendredi 29 mars 2019
Tourne, tourne le petit astronaute et ne redescend plus...
Le Tenancier n’a pas toujours été Tenancier,
savez-vous ?
Il a eu la chance de faire un peu de microédition. Tout vous sera exposé ici (après une tentative incomplète sur le présent blogue il y a pas mal de temps).
Il a eu la chance de faire un peu de microédition. Tout vous sera exposé ici (après une tentative incomplète sur le présent blogue il y a pas mal de temps).
mercredi 11 octobre 2017
Le pistolero bibliomane
Eh non, le Tenancier n'est pas
ressemblant, dans ce billet paru en mai 2009 sur le blog Feuilles
d'automne...
Précisons
que ces dessins sont détournés d'une BD intitulée Rakar, publiée en supplément dans
les fascicules Zembla aux
éditions Lug. Les talents de dessinateur du Tenancier ne sont pas aussi
professionnels.
jeudi 29 juin 2017
Panne d'inspiration
Le Tenancier tentait de trouver une rime (voir l'illustration due à notre fidèle Jehan-Georges Vibert) et, soudain, se demande si, puisqu'il a toujours été mauvais à trousser des poèmes, l'aimable lecteur ne pourrait pas suppléer à cette lacune en faisant quelques bouts rimés en commentaire, à partir de « Élixir parégorique ».
Ainsi, le Tenancier, superbe, généreux — cependant modeste —, accommode jeu, allégorie, fainéantise et vertu, en stimulant les talents.
Quel homme que ce Tenancier.
dimanche 11 juin 2017
Quand c'était le vrai Charlie Hebdo
Le Tenancier écoutant attentivement Otto Naumme chantant (faux) la chanson du Père Dupanloup, en se disant qu'un jour, ce serait bien que la fête des mécréants revienne, comme au temps du vrai Charlie Hebdo. Là, Otto en est à la huitième strophe, évoquant l'organe généreux, et en arc-de-cercle, du Père Dupanloup. (Merci à Jehan-Georges Vibert pour le vérisme de la scène !)
jeudi 8 juin 2017
Car il faut bien faire de la place, n'est-ce pas ?
Le Tenancier, aidé d'un de ses petits camarades, faisant le tri dans sa bibliothèque.
(Peint sur le vif par Jehan-Georges Vibert)
lundi 3 octobre 2016
Une visite au Tenancier
Le type m’attendait dans un des fauteuils du salon.
— « C’est vous, le Tenancier ? Sa voix émanait de derrière une main aux doigts marron de jus de clopier et une paresseuse volute bleutée.
— Qui le demande ?
Le type jette une carte plastifiée en travers de la table basse. Il a mal évalué son jet et la carte atterrit par terre. Après m’être baissé, je lis :
Pas de nom. Le type semble avoir deviné :
— Vous n’avez pas besoin de savoir.
— Et le fait que vous picoliez dans mes verres ?
— Un des agréments du métier. Vous savez pourquoi je suis là ?
— Ouais.
— Ah…
— Vous venez cloper dans le salon alors que j’ai pas de cendrier, vous bourrer la gueule alors que j’ai pas un rond pour refaire le plein et, visiblement vous l’êtes assez — bourré — pour même pas savoir balancer une carte sur la table sans vous planter. Juste une question, comme ça : c’est pour m’impressionner ou vous me prenez pour un impresario ? C’est fou ce que je suis curieux, du coup, parce que je ne sais pas pour quel spectacle je pourrais vous proposer, si j’étais ce genre de gars. Clodo, lecteur de Céline ? Remarquez, ça revient au même, non ?
— Vous posez beaucoup de questions…
— Sans blague ? Entre nous, je suis plutôt timide d’ordinaire, mais quand un déchet vient camper sur mon canapé, je ne sais pas… ça doit me désinhiber.
— Vous avez tort de me parler comme ça.
— Alors, on va se dire que les torts sont partagés, voilà ! Et comme on est dans une spirale d’amabilités, le monsieur il va se lever, me dire au revoir et puis…
— Je viens parler de George WF Weaver.
— Qu’est-ce qu’il a, George ?
— Vous avouez que vous êtes en relation avec lui ?
— Et alors ?
— Vous savez que c’est un pseudonyme ?
— Rrrhhôô sans blague ? Bon, c’est pas le tout, mais comme je le disais à l’instant, le monsieur, il va se barrer…
Le type se lève calmement, jette son mégot par terre et l’écrase.
— Ce n’est pas bien, ce que vous faites, de résister comme ça. Nous à la Brigade, nous sommes plutôt à la coule, vous savez. On vient, on constate, on verbalise éventuellement et on s’en va. Bien sûr, si vous êtes de mauvaise composition ça peut aller plus loin.
— En admettant — je dis bien “ en admettant ”, hein — que vous n’êtes pas une version pouilleuse d’une escroquerie quelconque, j’aimerais biens avoir de quoi vous parlez.
— De ses calembours.
— Oui, il en fait. Et alors ?
— Eh bien on verbalise !
— Bien. Je crois qu’on va y passer la nuit si je ne mets pas les forceps. Vous respirez un bon coup et vous m’expliquez.
— Ahem… Le dénommé George WF Weaver, pseudonyme d’un pervers notoire sévissant sur votre blog et quelques autres s’est rendu coupable d’une trentaine d’à peu près et pas moins d’une dizaine de calembours de Stade Quatre, les pires. Notre service de recension a beaucoup travaillé à cette occasion. Vous savez je disais tout à l’heure “ on constate, on verbalise, on s’en va ”, là je suis bien obligé de dire que nous allons passer directement à une étape...
— “ On s’en va ” ?
— Non : “on verbalise”.
— En quoi ça me concerne.
— Oh, vous savez, ça c’est un peu de votre faute. Vous déclarez tout net sur votre blog que vous êtes solidaire des propos que vous laissez passer. C’est tout à votre honneur, mais comme nous ne pouvons atteindre l’auteur de l’infraction, nous sommes bien obligés d’adresser nos procès-verbaux à un responsable, c'est-à-dire vous.
— Vu votre dégaine, ça ne doit pas porter loin. Je veux bien faire l’aumône, cela dit. Ce qui m’emmerde le plus, ce sont toutes les simagrées qu’on est obligé de supporter pour en arriver là. Et puis, quand même, vous êtes entré par effraction chez moi.
— La Brigade a tout pouvoir en cas de constat d’infraction. C’est dans le Code.
— Combien ?
Le type sort un papier miraculeusement immaculé de sa poche, une vision qui touche à l’épiphanie, tellement elle est improbable. Je lis. Je défaille.
— Vous vous foutez de moi ?
— Oh vous savez, je suis fonctionnaire.
— Lequel de mes potes vous a commandité pour ce canular ?
— Personne, je vous l’assure.
— Allez vous rasseoir, je reviens ».
Le type se retourne pour regagner mon fauteuil déjà dégueulassé. Il s’arrête distraitement, toujours en me tournant le dos, et prend un paquet de tiges dans sa poche. Je ne lui laisse pas le temps d’en allumer une parce que je le fais à coup de bouteille sur son crâne. Le type s’écroule. J’ai juste le temps de l’attacher et de le bâillonner qu’il reprend connaissance. Ces petits yeux en boutons de bottine tournent dans tous les sens.
J’empoigne le téléphone :
— « Les gars, j’en ai eu un. Faut que vous radiniez pour me donner un coup de main. Vu qu’on a un jardin, ici, ça va être plus facile… Ouais… Ouais… non, ça va j’ai une bêche ».
Je raccroche. La Brigade des Vermotiseurs ne vas pas tarder à prendre le relais : Otto et George vont venir achever le type à coups de calembours. Après, ce n’est plus qu’une formalité, la chair attendrie se décomposera mieux au fond du potager.
— « C’est vous, le Tenancier ? Sa voix émanait de derrière une main aux doigts marron de jus de clopier et une paresseuse volute bleutée.
— Qui le demande ?
Le type jette une carte plastifiée en travers de la table basse. Il a mal évalué son jet et la carte atterrit par terre. Après m’être baissé, je lis :
Service des Vermotiseurs
Direction des calembours Bureau des dissonances Service des recouvrements On est prié de prêter assistance à tout porteur de la présente carte |
Pas de nom. Le type semble avoir deviné :
— Vous n’avez pas besoin de savoir.
— Et le fait que vous picoliez dans mes verres ?
— Un des agréments du métier. Vous savez pourquoi je suis là ?
— Ouais.
— Ah…
— Vous venez cloper dans le salon alors que j’ai pas de cendrier, vous bourrer la gueule alors que j’ai pas un rond pour refaire le plein et, visiblement vous l’êtes assez — bourré — pour même pas savoir balancer une carte sur la table sans vous planter. Juste une question, comme ça : c’est pour m’impressionner ou vous me prenez pour un impresario ? C’est fou ce que je suis curieux, du coup, parce que je ne sais pas pour quel spectacle je pourrais vous proposer, si j’étais ce genre de gars. Clodo, lecteur de Céline ? Remarquez, ça revient au même, non ?
— Vous posez beaucoup de questions…
— Sans blague ? Entre nous, je suis plutôt timide d’ordinaire, mais quand un déchet vient camper sur mon canapé, je ne sais pas… ça doit me désinhiber.
— Vous avez tort de me parler comme ça.
— Alors, on va se dire que les torts sont partagés, voilà ! Et comme on est dans une spirale d’amabilités, le monsieur il va se lever, me dire au revoir et puis…
— Je viens parler de George WF Weaver.
— Qu’est-ce qu’il a, George ?
— Vous avouez que vous êtes en relation avec lui ?
— Et alors ?
— Vous savez que c’est un pseudonyme ?
— Rrrhhôô sans blague ? Bon, c’est pas le tout, mais comme je le disais à l’instant, le monsieur, il va se barrer…
Le type se lève calmement, jette son mégot par terre et l’écrase.
— Ce n’est pas bien, ce que vous faites, de résister comme ça. Nous à la Brigade, nous sommes plutôt à la coule, vous savez. On vient, on constate, on verbalise éventuellement et on s’en va. Bien sûr, si vous êtes de mauvaise composition ça peut aller plus loin.
— En admettant — je dis bien “ en admettant ”, hein — que vous n’êtes pas une version pouilleuse d’une escroquerie quelconque, j’aimerais biens avoir de quoi vous parlez.
— De ses calembours.
— Oui, il en fait. Et alors ?
— Eh bien on verbalise !
— Bien. Je crois qu’on va y passer la nuit si je ne mets pas les forceps. Vous respirez un bon coup et vous m’expliquez.
— Ahem… Le dénommé George WF Weaver, pseudonyme d’un pervers notoire sévissant sur votre blog et quelques autres s’est rendu coupable d’une trentaine d’à peu près et pas moins d’une dizaine de calembours de Stade Quatre, les pires. Notre service de recension a beaucoup travaillé à cette occasion. Vous savez je disais tout à l’heure “ on constate, on verbalise, on s’en va ”, là je suis bien obligé de dire que nous allons passer directement à une étape...
— “ On s’en va ” ?
— Non : “on verbalise”.
— En quoi ça me concerne.
— Oh, vous savez, ça c’est un peu de votre faute. Vous déclarez tout net sur votre blog que vous êtes solidaire des propos que vous laissez passer. C’est tout à votre honneur, mais comme nous ne pouvons atteindre l’auteur de l’infraction, nous sommes bien obligés d’adresser nos procès-verbaux à un responsable, c'est-à-dire vous.
— Vu votre dégaine, ça ne doit pas porter loin. Je veux bien faire l’aumône, cela dit. Ce qui m’emmerde le plus, ce sont toutes les simagrées qu’on est obligé de supporter pour en arriver là. Et puis, quand même, vous êtes entré par effraction chez moi.
— La Brigade a tout pouvoir en cas de constat d’infraction. C’est dans le Code.
— Combien ?
Le type sort un papier miraculeusement immaculé de sa poche, une vision qui touche à l’épiphanie, tellement elle est improbable. Je lis. Je défaille.
— Vous vous foutez de moi ?
— Oh vous savez, je suis fonctionnaire.
— Lequel de mes potes vous a commandité pour ce canular ?
— Personne, je vous l’assure.
— Allez vous rasseoir, je reviens ».
Le type se retourne pour regagner mon fauteuil déjà dégueulassé. Il s’arrête distraitement, toujours en me tournant le dos, et prend un paquet de tiges dans sa poche. Je ne lui laisse pas le temps d’en allumer une parce que je le fais à coup de bouteille sur son crâne. Le type s’écroule. J’ai juste le temps de l’attacher et de le bâillonner qu’il reprend connaissance. Ces petits yeux en boutons de bottine tournent dans tous les sens.
J’empoigne le téléphone :
— « Les gars, j’en ai eu un. Faut que vous radiniez pour me donner un coup de main. Vu qu’on a un jardin, ici, ça va être plus facile… Ouais… Ouais… non, ça va j’ai une bêche ».
Je raccroche. La Brigade des Vermotiseurs ne vas pas tarder à prendre le relais : Otto et George vont venir achever le type à coups de calembours. Après, ce n’est plus qu’une formalité, la chair attendrie se décomposera mieux au fond du potager.
samedi 1 octobre 2016
C'est bien triste
L'assemblée écoutant le discours de Georges WF Weaver
Dix ans après avoir émis sa devinette imbitable dans les
colonnes du Retour du Tenancier,
George WF Weaver tente de convaincre les habitués du blog qu’il ne se souvient
plus trop de la solution ni même de la façon d’y parvenir. La nouvelle jette le
trouble dans l’assistance qui va manifester son mécontentement et provoquer un certain désordre
dans les rues, prenant même à partie un groupe de diplomates du Moustachistan
qui passaient par là. L’affaire n’en reste pas là et l’incident diplomatique,
les crispations qui en résultent, amènent à un conflit larvé qui va durer
trente et un ans, avec quelques escarmouches violentes. La responsabilité de
George établie dans l’origine du différend, le Moustachistan réclame son
extradition, ce que notre gouvernement refuse. Par précaution, George change d’identité
et est même tenté de changer de genre… L’affaire trouve sa résolution lorsque
le blog Le Retour du Tenancier lance
un appel international et solennel aux Nations Unies qui, dans une ultime et
lucide résolution, confère au Tenancier le titre de Maître du Monde. ArD, Béatrice et Otto Naumme rigolent doucement dans leur coin et complotent immédiatement pour renvoyer
le Tenancier à la cuisine faire d’excellents riz au lait, au demeurant. Quant
à George, errant à la surface d’une terre aride et sans pitié, il se convertit
à la contemplation et se fait appeler Shri George. Sa biographie tardive
exprime des regrets sur son impulsion à confier des devinettes imbitables au
blog du Tenancier, abusant ainsi de la naïveté naturelle d’icelui. Le mal est
fait. George expie, le Tenancier est exilé aux fourneaux, ArD, Béatrice et Otto
se partagent les restes comme de vulgaires Mérovingiens.
C’est bien triste.
C’est bien triste.
samedi 17 septembre 2016
Bout de Cévé & titres inspirés
De 1982 à 2000 (avec des interruptions) votre Tenancier à
tenu une émission sur la SF, sur Radio Libertaire, dont le titre a parfois changé. Il y a eu, entre autres :
— Vous Avez Dit BigeardMais, au fond, c’était toujours la même émission.
— Bienvenue Chez Les Maîtres Du Monde
— Les Gros Niquent Les Martiennes.
mercredi 4 novembre 2015
Où le Tenancier revient mais sera moins assidu pendant un temps
Le Tenancier revient d’une tournée triomphale en Bretagne.
Le blog va donc reprendre un peu d’activité. Cela ne signifie pour
autant pas
qu’il retrouvera son rythme de croisière. Des changements dans la vie
personnelle du soussigné vont intervenir très prochainement, à savoir
qu’il
prépare un déménagement. On s’en doute, la bibliothèque d’un libraire
est plutôt
importante même si au cours de ses trente-cinq ans de carrière il a
bien fallu
qu’il se résolve à se séparer d’importantes quantités de livres… Il en
reste assez pour l'occuper à de longues mises en carton. Tout cela
accapare. On fera notre possible toutefois pour être présent.
Merci de votre patience.
Merci de votre patience.
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