Sur un stand de livres, en brocante. — Bonjour. C'est combien ? (ce petit catalogue d'expo diffusé gratuitement il y a dix ans). — Hm. C'est quoi ? (il regarde) Trois euros. — Non ! (dit avec une fermeté qui m'a échappée). Merci (un sourire). — (alors que je m'éloigne) C'est trop cher ? Vous aimeriez pas qu'on vous le donne, des fois ? — Si vous voulez ! — Eh ben, prenez-le ! C'est le plus intelligent qui gagne ! (je fais demi-tour pour aller prendre l'objet). Vous seriez pas prof ? — Si. — Ça se voit ! Je m'éloigne, tout en feuilletant le catalogue et en entendant derrière moi des propos confus sur les profs. |
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jeudi 19 septembre 2019
Une historiette de Grégory
lundi 26 février 2018
Devinette cinématograhique
Grégory nous propose une nouvelle énigme à partir du photogramme ci-dessous :
— Dans quel film voit-on ce livre recouvert d'un papier journal ?
— Et à quelles conséquences étonnantes aboutit la découverte de cette pratique hautement — à moins que le Tenancier me contredise —bibliophilique ?
— Dans quel film voit-on ce livre recouvert d'un papier journal ?
— Et à quelles conséquences étonnantes aboutit la découverte de cette pratique hautement — à moins que le Tenancier me contredise —bibliophilique ?
Eh bien non, Grégory, ce n'est pas trop bibliophilique, ce sera l'occasion d'en causer dans un prochain billet... En tout cas, on vous convie à répondre, si vous trouvez, dans les commentaires de ce présent billet. Le Tenancier a séché, ce qui ne semble pas le cas de ce lecteur-là.
mardi 13 février 2018
Devinette cinématographique (suite)
Comme le quiz cinématographique, proposé il y a quelques jours à été vite résolu, Grégory nous propose
une question subsidiaire :
« La Corde contient, dans ses dialogues, au moins trois blagues sur l'univers des livres : disons une sur l'édition, une sur la bibliomanie et une sur la lecture. Quelles sont-elles ? »
Nous allons devoir revoir le film...
« La Corde contient, dans ses dialogues, au moins trois blagues sur l'univers des livres : disons une sur l'édition, une sur la bibliomanie et une sur la lecture. Quelles sont-elles ? »
Nous allons devoir revoir le film...
jeudi 8 février 2018
Quizz cinématographique
Grégory a tiré ces quatre images d'un film... Duquel s'agit-il ?
Merci à Grégory Haleux.
lundi 29 janvier 2018
Une historiette de Grégory
lundi 26 juin 2017
Un pari de Pascal
Signalons avec enthousiasme, dans la maigre patrie des blogues cultivés et intéressants, celui de Grégory Haleux intitulé Des brouettes à la pelle. Diable ! Nous avions manqué quelque chose ! Cette anthologie littéraire et permanente comblera nos lacunes. Merci, monsieur Haleux !
(cliquez sur l'image pour visiter...)
mercredi 10 août 2016
De source sûre
Le moins qu’on puisse dire, c’est que vous n’avez pas été
très brillants à deviner qui avait prononcé ses dernières paroles, lors d’un
récent billet.
Puisque j’ai été surpris par Grégory dans le pillage d’une source que je ne voulais pas nommer dans les premiers temps (histoire de ne pas vous faciliter le travail), je serais bien empêché maintenant d’en celer plus à propos de cet ouvrage. Auparavant, il faut se rendre compte de l’état d’isolement dans lequel je me trouve, et l’état d’ennui manifeste qui m’anime quand j’ose mettre le nez dehors. Certains ont recours au caboulot, moi je passe la porte du bouquiniste du coin (et pas trop le libraire, qui me coûterait un peu trop de sesterces pour ma boulimie) sans idée préconçue, cela va de soi. C’est ainsi que je suis tombé sur l’ouvrage qui m’a servi pour ce jeu un peu mortifère, je le conçois. Il s’agit des Miscellanées de Mr. Schott, ouvrage anglais dans son essence et dont l’adaptation est assez fidèle pour la mise en page et l’édition « hard cover ». C’est un livre qui ne sert à rien et qui s’avère indispensable si vous ne songez pas à le lire méthodiquement. D’ailleurs, il n’y a aucun ordre dans la succession des rubriques, ce qui est un peu le propre des miscellanées. Ainsi, l’on passe des Axiomes & postulats d’Euclide (« Les grandeurs égales à une même grandeur sont égales entre elles. ») au Code irlandais du Duel (1777 — « Le seconds doivent tenter une conciliation avant la rencontre, ou bien après un échange de feu ou de coups jugé suffisant. »), à un bref glossaire en yiddish en passant par Quelques Canadiens célèbres (aucun intérêt pour moi, je n’en citerai donc pas). Bien sûr vous trouverez également ce qui a fait la matière de notre P.P.C. : la rubrique intitulée Ultima verba. Outre que ce petit ouvrage fait perdre du temps, la somme des connaissances qui y sont enfermées ne rendront même pas service en cas de naufrage ou de fin du monde (au cas où vous seriez un survivant, le mort est peu lecteur). Mais doit-il forcément avoir une utilité ? Rien n’est moins sûr. Je vois toutefois deux cas de figure pour l'infirmer, plutôt ludiques, en dehors de la possibilité de vous poser des colles :
1. Convenir avec un proche avant de se rendre à une soirée entre amis d’introduire dans la conversation un de sujets du livre, pris au hasard. On doit s’assurer que le sujet devra tenir un temps déterminé — un quart d’heure, une demi heure, voire plus — sans que bien évidemment personne d’autre ne soit au courant de la manœuvre. Le gagnant gagne le resto, le perdant le paye — ou devient esclave sexuel, éventuellement. Vous êtes adultes, vous saurez déterminé cela auparavant.
Le deuxième postulat est plus coton et demande du temps et de la motivation :
2. Prenez trois sujets, toujours au hasard et rédigez une histoire où devront rentrer de façon crédible chacune des rubriques qui vous sont attribuées. Fixez une longueur et un temps donné. Pour le coup, vous serez obligé de disserter dans une fiction convaincante de sujets divers tels Les Clubs londoniens, Les appels du maître d’équipage et Les pays membres de l’OTAN. « Facile », me diriez-vous, il suffit d’écrire une aventure inédite de James Bond qui commence dans un de ces clubs, continue dans un sous-marins (n’oublions pas que James a le grade de Commander) et s’achève au siège de l’OTAN. Je répondrais : « Bien joué, Petit Scarabée, alors que dirais-tu des Pierres de naissance, des Scores à la canasta et de L’échelle de coma de Glasgow ? Tu fais moins le malin… Tu as quinze jours, ce qui montre ma mansuétude. C’est marrant : quinze jours et quinze mille signes au minimum. Au boulot. »
Et ne vous laissez pas avoir par les sentiments. Ces écrivains, ils sont tous pareils.
Bon, maintenant, il faut vous procurer le livre. J’ignore s’il est encore disponible, cette édition-là date de 2006 et, au fond, je m’en fous. J’ai mon exemplaire. C’est ce qui compte.
Puisque j’ai été surpris par Grégory dans le pillage d’une source que je ne voulais pas nommer dans les premiers temps (histoire de ne pas vous faciliter le travail), je serais bien empêché maintenant d’en celer plus à propos de cet ouvrage. Auparavant, il faut se rendre compte de l’état d’isolement dans lequel je me trouve, et l’état d’ennui manifeste qui m’anime quand j’ose mettre le nez dehors. Certains ont recours au caboulot, moi je passe la porte du bouquiniste du coin (et pas trop le libraire, qui me coûterait un peu trop de sesterces pour ma boulimie) sans idée préconçue, cela va de soi. C’est ainsi que je suis tombé sur l’ouvrage qui m’a servi pour ce jeu un peu mortifère, je le conçois. Il s’agit des Miscellanées de Mr. Schott, ouvrage anglais dans son essence et dont l’adaptation est assez fidèle pour la mise en page et l’édition « hard cover ». C’est un livre qui ne sert à rien et qui s’avère indispensable si vous ne songez pas à le lire méthodiquement. D’ailleurs, il n’y a aucun ordre dans la succession des rubriques, ce qui est un peu le propre des miscellanées. Ainsi, l’on passe des Axiomes & postulats d’Euclide (« Les grandeurs égales à une même grandeur sont égales entre elles. ») au Code irlandais du Duel (1777 — « Le seconds doivent tenter une conciliation avant la rencontre, ou bien après un échange de feu ou de coups jugé suffisant. »), à un bref glossaire en yiddish en passant par Quelques Canadiens célèbres (aucun intérêt pour moi, je n’en citerai donc pas). Bien sûr vous trouverez également ce qui a fait la matière de notre P.P.C. : la rubrique intitulée Ultima verba. Outre que ce petit ouvrage fait perdre du temps, la somme des connaissances qui y sont enfermées ne rendront même pas service en cas de naufrage ou de fin du monde (au cas où vous seriez un survivant, le mort est peu lecteur). Mais doit-il forcément avoir une utilité ? Rien n’est moins sûr. Je vois toutefois deux cas de figure pour l'infirmer, plutôt ludiques, en dehors de la possibilité de vous poser des colles :
1. Convenir avec un proche avant de se rendre à une soirée entre amis d’introduire dans la conversation un de sujets du livre, pris au hasard. On doit s’assurer que le sujet devra tenir un temps déterminé — un quart d’heure, une demi heure, voire plus — sans que bien évidemment personne d’autre ne soit au courant de la manœuvre. Le gagnant gagne le resto, le perdant le paye — ou devient esclave sexuel, éventuellement. Vous êtes adultes, vous saurez déterminé cela auparavant.
Le deuxième postulat est plus coton et demande du temps et de la motivation :
2. Prenez trois sujets, toujours au hasard et rédigez une histoire où devront rentrer de façon crédible chacune des rubriques qui vous sont attribuées. Fixez une longueur et un temps donné. Pour le coup, vous serez obligé de disserter dans une fiction convaincante de sujets divers tels Les Clubs londoniens, Les appels du maître d’équipage et Les pays membres de l’OTAN. « Facile », me diriez-vous, il suffit d’écrire une aventure inédite de James Bond qui commence dans un de ces clubs, continue dans un sous-marins (n’oublions pas que James a le grade de Commander) et s’achève au siège de l’OTAN. Je répondrais : « Bien joué, Petit Scarabée, alors que dirais-tu des Pierres de naissance, des Scores à la canasta et de L’échelle de coma de Glasgow ? Tu fais moins le malin… Tu as quinze jours, ce qui montre ma mansuétude. C’est marrant : quinze jours et quinze mille signes au minimum. Au boulot. »
Et ne vous laissez pas avoir par les sentiments. Ces écrivains, ils sont tous pareils.
Bon, maintenant, il faut vous procurer le livre. J’ignore s’il est encore disponible, cette édition-là date de 2006 et, au fond, je m’en fous. J’ai mon exemplaire. C’est ce qui compte.
Jaquette sale mais intérieur très frais, comme une princesse en haillons, mais avec un intérêt sexuel moindre, toutefois
(c'est comme cela que nous préférons les princesses, nous autres, sinon.)
(c'est comme cela que nous préférons les princesses, nous autres, sinon.)
mercredi 11 mars 2015
10/18 — Franco Basaglia & Franca Basaglia-Ongaro : La majorité déviante
Franco Basaglia et Franca Basaglia-Ongaro
La Majorité déviante - L'idéologie du contrôle social total
Traduit par Michel Makarius
(Einaudi Editore)
n° 1111
Volume triple
192 p
1974
« La composition, l'impression et le brochage de ce livre ont été effectués par Firmin-Didot S.A., pour le compte des éditions U.G.E.»
Achevé d'imprimer le 27 octobre 1976
N° d'édition : 922 - N° d'impression : 9505 - Dépôt légal : 4e trimestre 1975
ISBN 2.264-00041-4
Couverture de Pierre Bernard, Photo du film La tête contre les murs de Georges Franju, Cahiers du Cinéma
Collection dirigée par Christian Bourgois
« On trouvera réunis dans le présent ouvrage les textes suivants :
Jurgen RUESCH, Social Disability : the Problem of Misfits in Society. Rapport présenté au Congrès « Towards a Healthy Communauty » organisé par la « World Federation for Mental Health and Social Psychiatry », Edimbourg, mai 1969.
Edwin LAMBERT, Paranoia and the Dynamics of Exclusion, extrait de l'ouvrage Human Deviance, Social Problems and Social Problems and Social Control, Prentice Hall Inc., Englewood Cliffs, New Jersey, 1967.
Gianni SCALIA, La Ragione della follia, publié dans une première version dans « Classe e stato », n°5, décembre 1968.
Les interviews des participants du Network de Londres ont été recueillies en septembre 1969 pan [sic] Paolo Tranchina, Mario Mariani et les auteurs.
Cet ouvrage est paru pour la première fois en 1971 chez Einaudi Editore sous le titre la Maggioranza deviante. »
Jurgen RUESCH, Social Disability : the Problem of Misfits in Society. Rapport présenté au Congrès « Towards a Healthy Communauty » organisé par la « World Federation for Mental Health and Social Psychiatry », Edimbourg, mai 1969.
Edwin LAMBERT, Paranoia and the Dynamics of Exclusion, extrait de l'ouvrage Human Deviance, Social Problems and Social Problems and Social Control, Prentice Hall Inc., Englewood Cliffs, New Jersey, 1967.
Gianni SCALIA, La Ragione della follia, publié dans une première version dans « Classe e stato », n°5, décembre 1968.
Les interviews des participants du Network de Londres ont été recueillies en septembre 1969 pan [sic] Paolo Tranchina, Mario Mariani et les auteurs.
Cet ouvrage est paru pour la première fois en 1971 chez Einaudi Editore sous le titre la Maggioranza deviante. »
4e de couv. :
« Un ouvrage fondamental sur le rôle
politique et social des asiles psychiatriques. Les auteurs y démontrent
que la folie ne peut plus être considérée comme un problème purement
médical, et que l'origine des maladies appelées mentales doit être
cherchée dans la société. »
TABLE DES MATIERES :
L'habit étroit
L'idéologie de la différence
Les cols noirs
L'objectivité au pouvoir
La majorité déviante
L'impossible stratégie
La maladie et son double
La raison de la folie
L'idéologie de la différence
Les cols noirs
L'objectivité au pouvoir
La majorité déviante
L'impossible stratégie
La maladie et son double
La raison de la folie
(Contribution de Grégory Haleux)
Index
vendredi 6 mars 2015
10/18 — Marie-Cécile et Edmond Ortigues : Œdipe africain
Marie-Cécile et Edmond Ortigues
Œdipe africainNouvelle édition revue et corrigée par les auteurs
(Plon)
n°746
Volume quadruple
448 p, les dix dernières pages occupées par la Liste alphabétique du Catalogue 10/18.
1974
Achevé d'imprimer le 2 avril 1976 sur les presses de Danel-S.C.I.A. La Chapelle d'Armentières
N° d'édition 541, 1er trimestre 1973 - Dépôt légal n° 7982, 1er trimestre 1973
Couverture de Pierre Bernard, photo DR
4e de couv. :
TABLE DES MATIERES :
(Contribution de Grégory Haleux)
Index
(Plon)
n°746
Volume quadruple
448 p, les dix dernières pages occupées par la Liste alphabétique du Catalogue 10/18.
1974
Achevé d'imprimer le 2 avril 1976 sur les presses de Danel-S.C.I.A. La Chapelle d'Armentières
N° d'édition 541, 1er trimestre 1973 - Dépôt légal n° 7982, 1er trimestre 1973
Couverture de Pierre Bernard, photo DR
4e de couv. :
« Les maladies mentales ont été
longtemps considérées comme l'effet d'une possession par les esprits et
d'un envoûtement. Toute religion se présente comme un remède à la folie
des hommes. Toutes les religions ont eu leurs guérisons miraculeuses ou
magiques, leurs thérapies rituelles. Le rite fonde l'autorité d'un
droit coutumier en même temps qu'il protège contre les puissances
persécutives du destin, inscrivant ainsi dans le corps le rapport de
l'homme à la loi.
Ce fait, qui fut universel dans toute l'antiquité, peut-il nous aider à comprendre la nature de la religion ? Par quels processus la guérison rituelle parvient-elle à déplacer les symptômes en fixant l'individu à une communauté hors de laquelle il n'y aura plus de salut pour lui ? Si la religion est le moyen traditionnel que l'humanité avait trouvé pour se défendre contre la psychose ? Si psychose et névrose sont des troubles de la fonction symbolique, ne pourrait-on voir en cette dernière un double rapport de symbiose et de communication qui instaure les conditions minima d'existence d'une personnalité humaine ? L'existence d'une structure anthropologique minimale est l'hypothèse de ce livre. »
Ce fait, qui fut universel dans toute l'antiquité, peut-il nous aider à comprendre la nature de la religion ? Par quels processus la guérison rituelle parvient-elle à déplacer les symptômes en fixant l'individu à une communauté hors de laquelle il n'y aura plus de salut pour lui ? Si la religion est le moyen traditionnel que l'humanité avait trouvé pour se défendre contre la psychose ? Si psychose et névrose sont des troubles de la fonction symbolique, ne pourrait-on voir en cette dernière un double rapport de symbiose et de communication qui instaure les conditions minima d'existence d'une personnalité humaine ? L'existence d'une structure anthropologique minimale est l'hypothèse de ce livre. »
TABLE DES MATIERES :
CHAPITRE I - QUESTIONS MÉTHODOLOGIQUES
1. La population des consultants
2. L'entretien avec les parents
3. L'entretien avec l'enfant
CHAPITRE II - DONNÉES CLINIQUES : MODALITÉS DES POSITIONS ŒDIPIENNES
1. Le phallus collectif
2. L'ancêtre inégalable
3. Le drame de dépasser les frères
CHAPITRE III - LA NOMINATION DES GÉNIES ET LA PLACE DU PÈRE
1. Les rites de possession
2. La psychothérapie d'un enfant sérèr
3. Entretiens avec un psychotique
CHAPITRE IV - LES INTERPRÉTATIONS PERSÉCUTIVES
1. La sorcellerie
2. Le maraboutage
3. Conclusion
CHAPITRE V - LES REPÈRES CULTURELS DANS L'ANALYSE DES DÉLIRES
1. Les bouffées délirantes en psychiatrie africaine
2. Deux cas cliniques : essai d'une méthode d'analyse
CHAPITRE VI - LE PROBLÈME THÉORIQUE DU COMPLEXE D’ŒDIPE
1. Examens des concepts théoriques
2. L'interdiction de l'inceste et le culte des morts
Annexe I - Note sur les ethnies Wolof, Lebou, Serer
Carte du Sénégal
Annexe II - Un rite pour les succubes
Ouvrages consultés
Travaux des auteurs (1966)
Lexique
Index des matières
Index des cas étudiés
1. La population des consultants
2. L'entretien avec les parents
3. L'entretien avec l'enfant
CHAPITRE II - DONNÉES CLINIQUES : MODALITÉS DES POSITIONS ŒDIPIENNES
1. Le phallus collectif
2. L'ancêtre inégalable
3. Le drame de dépasser les frères
CHAPITRE III - LA NOMINATION DES GÉNIES ET LA PLACE DU PÈRE
1. Les rites de possession
2. La psychothérapie d'un enfant sérèr
3. Entretiens avec un psychotique
CHAPITRE IV - LES INTERPRÉTATIONS PERSÉCUTIVES
1. La sorcellerie
2. Le maraboutage
3. Conclusion
CHAPITRE V - LES REPÈRES CULTURELS DANS L'ANALYSE DES DÉLIRES
1. Les bouffées délirantes en psychiatrie africaine
2. Deux cas cliniques : essai d'une méthode d'analyse
CHAPITRE VI - LE PROBLÈME THÉORIQUE DU COMPLEXE D’ŒDIPE
1. Examens des concepts théoriques
2. L'interdiction de l'inceste et le culte des morts
Annexe I - Note sur les ethnies Wolof, Lebou, Serer
Carte du Sénégal
Annexe II - Un rite pour les succubes
Ouvrages consultés
Travaux des auteurs (1966)
Lexique
Index des matières
Index des cas étudiés
(Contribution de Grégory Haleux)
Index
dimanche 9 novembre 2014
De la friture sur la ligne éditoriale
On se découvre toujours une joie mauvaise quand on s’aperçoit que l’on
est débordé en talent pour ce qui est du courroux et du sarcasme,
quand cela porte sur la même personne et pour la même cause. A propos de l’affaire
de l’article sur l’ouvrage d’Eddie Breuil consacré à l’attribution des Illuminations, on vous avait fait part
il y a quelques temps de nos réserves sur l’honnêteté de la critique livrée dans Libération. Le
Préfet maritime, animateur de l’Alamblog exécute ce même critique avec une
verve et une justesse que votre Tenancier est bien incapable d’égaler. Il vous
convie donc à ce moment de plaisir en vous dirigeant vers ce billet.
Rendez-vous là.
Par ailleurs, on vous recommande une nouvelle fois de vous rendre sur le blog de Grégory Haleux pour dauber ensemble les excès de l’exégèse rimbaldienne, les psychanalystes semblant détenir un record assez inégalé en la matière.
Cliquez donc ici.
Rendez-vous là.
Par ailleurs, on vous recommande une nouvelle fois de vous rendre sur le blog de Grégory Haleux pour dauber ensemble les excès de l’exégèse rimbaldienne, les psychanalystes semblant détenir un record assez inégalé en la matière.
Cliquez donc ici.
lundi 3 novembre 2014
Où le Tenancier s'interroge sur Rimbaud et le psittacisme — Ce qui ressort de sa péroraison — Ses conjectures — Ses hommages et ses compliments
Il est des attitudes chez des
journalistes que l’on espérait éteintes non par l’éveil soudain à une
conscience éthique mais parce que la simple prudence commande désormais de faire
attention à ce que l’on écrit. Cette prudence est largement motivée par le fait
que les informations qui circulent ne sont généralement plus à l’usage exclusif
d’une profession mais également accessibles au tout venant des curieux. On
rétorquera avec raison que le traitement de l’information de ces professionnels
diffère de ce qu’en fait généralement le
simple quidam, à savoir l’astreinte au recoupement et à la vérification. C’est
une donnée fondamentale du journalisme : si l’on doit rendre compte d’un
sujet on doit savoir de quoi l’on parle. Si l’on trouve éventuellement à redire
sur la pratique journalistique, il est une catégorie de cette profession qui s’assure
une impunité plutôt spectaculaire. On veut parler ici du critique littéraire appointé
par un journal. Passent la mauvaise foi ou le manque d’objectivité, le copinage
ou l’usage immodéré du copier/coller des prières d’insérer du service de presse…
Ces pratiques-là réclament de l’indulgence. Le critique a des factures à régler
comme nous tous et sans doute une famille. Qui alors n’a pas eu la tentation d’aller au plus simple ?
Et qui somme nous pour priver le petit Kevin de sa glace à la pistache, mmmhhh ?
Il est en revanche un pratique irritante, un sport curieux auxquels se livres d’autres personnes qui se sont insinuées dans la profession par on ne sait quelle voie mystérieuse. Faire le résumé d’un ouvrage pas encore paru nous semble non pas le symptôme d’une malhonnêteté insigne — quoique ce type d’action relève du manifeste — mais d’une sottise sanctuarisée en posture idéologique (car nous n'osons croire à la malhonnêteté qui commettrait des sottises, ce serait trop injuste). Que l’on nous entende bien lorsque nous évoquons un livre « pas encore paru » : Il s’agit d’un ouvrage d’Eddie Breuil qui pose la question de l’attribution des Illuminations de Rimbaud qui serait en grande partie redevable à Germain Nouveau. Notre source nous a assuré que l’ouvrage n’avait pas été distribué en service de presse ni sous forme de bonne feuille (en papier ou en fichier pdf) le jour de la parution de la critique. Or ce « critique » publie un papier qui se résume à une charge malencontreuse et qui a de grandes chances d’être injustifiée — du moins est-ce l’impression de ce qui ressort des premiers témoignages de lecteurs du livre.
On passerait encore sur le doute que cette personne jette sur le travail de l’auteur, on s’irriterait alors d’autant sur l'accent employé qui clôt la notule. On vous livre ce passage sans supplément :
Votre Tenancier n’a pas lu l’ouvrage et il se gardera donc d’en exposer la teneur en détail même si maintenant des critiques plus honnêtes sont parues. Allez les lire. Ce qu’il en a compris — et certainement pas par l’article évoqué plus haut — est suffisamment intéressant pour qu’il en envisage l’emplette un de ces jours. Il se fera une opinion mais ne la partagera pas car ce n’est ni un spécialiste de Nouveau ni de Rimbaud. Le Tenancier est un simple pékin en pantalons de nankin à prendre avec des baguettes. Il biche toutefois à la probable perspective d’un examen critique de la part de Grégory Haleux, homme perspicace dont on aimerait par ailleurs observer la rencontre avec Eddie Breuil, si elle pouvait se faire un jour. Nous réservons dès maintenant notre strapontin.
Il est en revanche un pratique irritante, un sport curieux auxquels se livres d’autres personnes qui se sont insinuées dans la profession par on ne sait quelle voie mystérieuse. Faire le résumé d’un ouvrage pas encore paru nous semble non pas le symptôme d’une malhonnêteté insigne — quoique ce type d’action relève du manifeste — mais d’une sottise sanctuarisée en posture idéologique (car nous n'osons croire à la malhonnêteté qui commettrait des sottises, ce serait trop injuste). Que l’on nous entende bien lorsque nous évoquons un livre « pas encore paru » : Il s’agit d’un ouvrage d’Eddie Breuil qui pose la question de l’attribution des Illuminations de Rimbaud qui serait en grande partie redevable à Germain Nouveau. Notre source nous a assuré que l’ouvrage n’avait pas été distribué en service de presse ni sous forme de bonne feuille (en papier ou en fichier pdf) le jour de la parution de la critique. Or ce « critique » publie un papier qui se résume à une charge malencontreuse et qui a de grandes chances d’être injustifiée — du moins est-ce l’impression de ce qui ressort des premiers témoignages de lecteurs du livre.
On passerait encore sur le doute que cette personne jette sur le travail de l’auteur, on s’irriterait alors d’autant sur l'accent employé qui clôt la notule. On vous livre ce passage sans supplément :
« Le ton de Breuil est dans l’air du temps : anti-élitisme, paranoïa anti-critique. Les " universitaires" – Breuil en est un, qui va soutenir une thèse sur Histoire et théories de l’édition critique des textes modernes — et les critiques sont des perroquets qui vont répétant les mêmes erreurs fondées sur les mêmes présupposés. Encore un chevalier blanc. »On pourrait rétorquer à peu de frais que le psittacisme de ce critique est lié à un extraordinaire don de télépathie puisqu’il se prononce sur un livre dont il n’a pas vu la couleur. Au fond, nous retrouvons la même frilosité qui s’empare d’un certain milieu, qu’on hésite à accoler à la notion de littérature et d’érudition, et qui, se délestant de tout scrupule critique, s’empresse de dénigrer ce qui pourrait éventuellement bousculer le piédestal du Grandautheur, à savoir ici Rimbaud. On sent confusément le désarroi d’un besogneux devant cette possible révision, la remise en question du dogme qui veut que tout ce qu’il a lu d’un auteur est forcément de lui et à jamais et particulièrement à propos d’écrivains ou de poètes inamovibles dans le panthéon littéraire. Pour des auteurs dits mineurs, cela passe un peu mieux, voire on s’en amuse comme de Michel Verne réécrivant nombre de livres de son père. Mais Rimbaud, songez-y… C’est que la réfutation après coup peut s’avérer difficile ; alors nous assistons à de ces pathétiques tentatives de discrédit par prétérition. Le confort plutôt que la réflexion.
Votre Tenancier n’a pas lu l’ouvrage et il se gardera donc d’en exposer la teneur en détail même si maintenant des critiques plus honnêtes sont parues. Allez les lire. Ce qu’il en a compris — et certainement pas par l’article évoqué plus haut — est suffisamment intéressant pour qu’il en envisage l’emplette un de ces jours. Il se fera une opinion mais ne la partagera pas car ce n’est ni un spécialiste de Nouveau ni de Rimbaud. Le Tenancier est un simple pékin en pantalons de nankin à prendre avec des baguettes. Il biche toutefois à la probable perspective d’un examen critique de la part de Grégory Haleux, homme perspicace dont on aimerait par ailleurs observer la rencontre avec Eddie Breuil, si elle pouvait se faire un jour. Nous réservons dès maintenant notre strapontin.
Eddie Breuil : Du nouveau sur Rimbaud — Honoré Champion
Site de l'éditeur.
- Pour consulter l'article dont nous parlons c'est ici. (Philippe Lançon : Haro sur Rimbaud — Libération du 30 octobre 2014)
- On vous conseillera un article plus documenté et honnête sur le site actualitté.com, cliquez là.
- Enfin, si vous n'êtes pas rassasiés de Rimbaud et si vous ne connaissez pas encore Gégory Haleux, allez donc faire un tour sur sa fameuse analyse de la soi-disant nouvelle photo de Rimbaud. C'est réjouissant : Rimbaud à l'épreuve de la biométrique de similarité.
mercredi 4 juin 2014
La gueule de Rimbaud
L’un des meilleurs blogs de ce côté-ci de la galaxie est
assurément Soli Loci, le blog de Grégory Haleux. C’est un garçon énervant :
il lui arrive de faire des dessins intéressants, des livres pas mal foutus, et
quelques billets qui nous réjouissent, dont le dernier. C’est déloyal, il en
reste peu aux autres pour briller. Parlons-en, tiens, du dernier billet. Son
titre est : Rimbaud à l’épreuve de
la biométrique de similarité.
On sait que la récente découverte d’un
nouveau cliché a déclenché une nouvelle polémique sur son
authentification. On
a cru lever le doute par le recours à des moyens scientifiques pour
corréler
plusieurs portraits de Rimbaud à celui qui était en question. Cette
méthode, la
biométrique, semblait aux dires des expérimentateurs et de ceux qui
s’en firent
l’écho — dont nombre de journalistes —un procédé infaillible. Grégory
en démontre les faiblesses dans un long article fort bien garni. On n'ajoutera rien ici à sa démonstration
magistrale propre à réintroduire un doute sur la légitimité de l’identité du
personnage photographié. La méthodologie qui a présidé à « l’authentification »
est lacunaire en en devient douteuse. Petite cerise sur le gâteau,
mais cerise fort goûteuse, un certain Arthur complète le billet par un
commentaire qui évoque la personnalité des découvreur dont il semble que l’inédit
photographique soit devenu un sorte de spécialité (Le « vrai »
portrait de Lautréamont, par exemple). Curieuse, cette récurrence de découverte
qui tombe à chaque fois sur les mêmes personnes…
Pour notre part, nous nous moquons éperdument du visage de
Rimbaud comme celui de Lautréamont. Seule leur poésie nous importe, ce en quoi
nous tombons d’accord avec Grégory.
Sans vouloir inférer une quelconque malice sur les
intentions des découvreurs, il nous revient en tête que la découverte de toiles
de Vermeer à motif biblique survint juste au moment où les historiens de l’art
se posaient la question de leur existence. Seulement ces toiles étaient d’un
certain Van Meegeren. A force de trop attendre certaines choses, il ne faut
guère s’étonner qu’elles nous persuadent de leur apparition,
quitte à ce qu’on leur donne un coup de main pour expliquer le mystère de leur existence.
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