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mercredi 5 mars 2025

L'ami de Lorde

C’est entendu, la fréquentation abondante des dictionnaires est une manie de vieux, ce qui fait croire à votre Tenancier que sa sénescence a commencé tôt. À sa décharge, il s’agit plus souvent de dictionnaires biographiques tels que le Vapereau (on en possède trois éditions, dont on s’amuse de temps en temps à remarquer l’évolution de l’entrée Bazaine dans les volumes de 1858, 1870 & 1880, par exemple !) L’on détient également quelques éditions du Bitard et deux ou trois volumes des albums Mariani. À tout cela se greffe quelques machins épars, le tout parfois usé à cause de l’usage répété jusqu’à notre époque par les possesseurs successifs. Tout ceci a servi ses recherches bibliographiques, ce qui excuse un peu la manie de vieux, assumée par ailleurs. Quelques entrées, souvent rédigées par les concernés eux-mêmes se révèlent d’une mauvaise foi réjouissante.


On est tombé la veille de la rédaction de ce billet sur André de Lorde, comme ça en feuilletant et, même si l’entrée ne se révèle pas la plus brillante, il a paru au Tenancier amusant de reproduire l’article datant de 1934 paru dans Ceux dont on parle, aux éditions de la Vie Moderne…

mardi 25 juillet 2023

Paul-Henri Corentin FÉVAL (1817 —)

Paul-Henri Corentin FÉVAL (1817 —), romancier, d’une ancienne famille de robe, né à Rennes. Dès l’âge de dix-neuf ans il était reçu avocat, mais il abandonna cette carrière, pour entrer dans une maison de banque, puis pour la littérature, où Les Mystères de Londres, 1844, publiés sous le pseudonyme de Francis Trollope, luis firent une belle réputation, après plus d’une épreuve douloureuse. Doué d’une imagination très féconde, il s’est plu souvent à dépeindre les mœurs de sa ville natale, sous la restauration ; son roman Bouche de fer, renferme à cet égard nombre de pages intéressantes. Comme auteur dramatique, il a fait jouer avec succès, le Fils du Diable, et les Mystères de Londres. C’est lui qui a rédigé la partie du roman, dans les Rapports officiels sur le progrès des lettres en 1868, et en jugeant les auteurs contemporains, il a montré largement la bienveillance qui forme le fond de son caractère, malgré quelques saillies un peu vives contre la civilisation parisienne., car l’auteur n’est pas toujours aussi indulgent pour la capitale, que dans le début du morceau que nous citons* ! — Madame Gil Blas ; les Errants de nuit ; Jean Diable, roman dont il donna le nom à un journal qu’il dirigea pendant quelque temps, etc. Il a traité le genre historique dans son Histoire des tribunaux secrets, 1851, 8 vol.
 
* — « Il est à Londres, comme à Paris, des gens qui rassemblent et font cercle autour d’un homme tombé à  terre. À Paris, la curiosité est presque toujours secourable, et vous voyez journellement le pauvre ouvrier, l’ouvrière pauvrette, jouer le rôle de la Providence et faire une richesse à l’enfant qui pleure, au vieillard terrassé par la faim, en cotisant leurs indigences. C’est que Paris est beau jusque dans ses misères, qui ont du cœur […] »
(Scène populaire à Londres)

La littérature française, lectures choisies par Le Colonel Staaf (1877)