lundi 17 juin 2019

samedi 15 juin 2019

La créature

Pour ceux qui ont suivi les parutions d'histoires courtes sur le site Les deux Zeppelins en 2017, ce titre ne leur sera pas inconnu. Revoici La créature, légèrement augmenté et corrigé, illustré par Céline Brun-Picard dans le numéro 5 de la revue L'Ampoule.

vendredi 14 juin 2019

Alain Nadaud

Hier soir, alors que je cherchais un renseignement bibliographique à son propos, j’apprenais la mort de l’écrivain Alain Nadaud en 2015. La raison pour laquelle je suis si tard informé de ce décès tient au fait qu’il avait arrêté d’écrire et l’avait d’ailleurs manifesté par un — presque — ultime ouvrage intitulé D’écrire j’arrête, publié en 2010. Malgré son œuvre conséquente, il reste largement méconnu du grand public. À vrai dire, son œuvre rigoureuse et érudite n’avait rien pour séduire les adeptes du roman bourgeois. Pour moi, outre L’archéologie du zéro, premier roman magistral, c’est bien L’envers du temps qui a marqué durablement mon imaginaire. Adaptant sa verve philosophique et littéraire à un thème peu usité, celui du temps qui repart à l’envers, Alain Nadaud évoquait le vertige de la fin qui s’annonçait pour les protagonistes et même pour le lecteur. Cette idée du temps inversé reste rare et délicate à utiliser. Seuls deux autres auteurs — à ma connaissance — l’ont abordé, chacun dans leur registre : Robida avec L’horloge des siècles et Philip K. Dick avec À rebrousse-temps.
Je suis souvent retourné à son livre. Je suis d’ailleurs en train de le relire encore une fois. Son empreinte demeure, celle-là même qui m’a poussé à cette vérification bibliographique et donc vers l’annonce de sa disparition. Lui qui cheminait au bord du gouffre, ses ultimes mots ont été « on continue »…
En 2015, je commençais l’écriture d’un récit qui vient de paraître, en voici un passage :
« On prétendait même qu’Inari s’agrandissait au détriment de ses voisins, par un phénomène de néguentropie au mécanisme problématique. Des cartes anciennes le démontraient. La manifestation s’aggravait sans qu’on y prît garde, car sa croissance courait sur plusieurs générations. L’infection s’étendait en cercles concentriques, chaque vague gagnait du terrain. Avancer dans Inari consistait à accomplir un voyage dont on remonterait le cours, une phylogenèse inversée, une régression qui se manifestait à chaque mètre parcouru vers le cœur de son territoire, au point d’observer chaque vestige de civilisation disparaître en pays barbare. Un écrivain, Lloret ne savait trop s’il était natif du Nord ou du Sud, avait déjà évoqué une conception similaire, dans laquelle les temps antiques devenaient le futur de notre époque… » (Le fort, 2019)
J'ignorais alors que cet extrait se révélerait comme un hommage posthume…
On retrouvera la vie et l’œuvre d’Alain Nadaud ici

mercredi 12 juin 2019

Une historiette de Béatrice

— « Bonjour !
— Bonjour !
— C'est un euro le livre c'est ça ?
— Les livres dehors sont à 1 euro, oui.
— Et la BD ?
.......
— Et celui-ci est à 13euros ?
— Ça ne m'étonne pas qu'il n'y ait personne dans cette librairie....
— Je viens de lire la machine infernale, c'est fou ces histoires de karma, on est lié pour la vie suivante, c'est vraiment fou. »

jeudi 6 juin 2019

Des portraits, chez Ginkgo

Eh bien, votre Tenancier est bien actif sur le front éditorial, ce qui explique sa fugacité sur le blog.


Passez donc par ici pour en savoir plus