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mardi 9 décembre 2025

Charlie Watts (1941 — 2021)


(Cliché : Gered Mankovitz, 1966)

Le Tenancier aime bien les Stones. Il en écoute de temps en temps et d’ailleurs va rarement au-delà de Some Girls. Il considère que leur meilleur situe entre 1966 (Aftermath) et 1976 (Black and Blue), démontrant ainsi son manque d’originalité. On conçoit qu’une partie du lectorat de ce blogue s’en contrefiche à coups de « Gabbah Gabbah Hey », d’un côté et de longues plages Mingusiennes de l’autre. D’ailleurs, le Tenancier apprécie aussi les deux. La figure la plus attachante du groupe reste tout de même Charlie Watts, ne serait-ce que pour, justement, son attrait envers le jazz qui s’est manifesté avec régularité au long de sa carrière. On le savait, Watts s’intéressait également à une certaine culture livresque, à coup de romans noirs (Hammett, Chandler), de classiques du début du XXe siècle (Greene, Fitzgerald, Waugh, Wodehouse, Joyce, pêle-mêle), de la tradition du polar britannique (Agathe Christie, choix moins heureux à nos yeux…), etc. Ajouté à sa bibliothèque, quelques pièces rares se rapportant au jazz : premiers pressages de Charlie Parker, étui de l’instrument du même, affiches diverses et ainsi de suite, puis quelques photographies de Josephine Baker, dans son bain, ou bien avec les fameuses bananes, Django Reinhardt, Fred Astaire... On a failli oublier quelques manuscrits… Tous ces témoignages se sont retrouvés dans une vente publique organisée par Christie's entre le 15 et le 29 septembre 2023 et cette maison a trouvé bon de reproduire les pièces en vente. On constatera toutefois que Watts restait assez orthodoxe dans ses goûts et que la notion de bibliophilie s’attachait à des ouvrages en hardcover publiés principalement dans l’entre-deux-guerres. On vous convie, tant que la page durera, à visiter sa collection qui ne vaut guère pour l'état des items, mais plutôt pour l’ensemble qu’il représente. Les amateurs de romans noirs, de polars, de jazz et de littérature anglo-saxonne y trouveront quelque agrément.

mercredi 1 décembre 2021

Vous n’en savez probablement rien non plus


1er mars 1954
à Paul Brooks, Houghton Mifflin Co.
 
… Il faudra qu’un jour on m’explique le principe des maquettes reproduites sur les couvertures de livres. J’imagine que leur but est d’attirer l’œil, sans poser de problèmes trop compliqués à l’esprit, mais leur symbolisme en pose trop de profonds pour moi. Pourquoi y a-t-il du sang sur la petite idole ? D’ailleurs pourquoi cette petite idole est-elle là ? Et que signifient les cheveux ? Et pourquoi l’iris de l’œil est-il vert ? Ne me répondez pas, vous n’en savez probablement rien non plus.
 
Raymond Chandler : Lettres

lundi 30 août 2021

10/18 — Raymond Chandler : Lettres




Raymond Chandler

Lettres

traduites par Michel DOURY
préface de Philippe LABRO

n° 794

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume triple

309 pages (320 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1973
Achevé d'imprimer : 26 avril 1973
(Sauf erreur de notre part, ce volume ne contient pas de préface par Philippe Labro, mais un avant-propos de Dorothy Gardiner qui nous semble une heureuse substitution...)

(Contribution du Tenancier)
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