Robert Bloch
Affichage des articles dont le libellé est Bloch (Robert). Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Bloch (Robert). Afficher tous les articles
jeudi 8 août 2024
mercredi 1 novembre 2023
Paf, dans ma bibliothèque !
Continuons de gloser ici sur la donation
de cet ami désireux d’écrémer sa
bibliothèque. Assurons nos lecteurs que ces livres ont été choisis par
bibi et
que d’autres amis et proches ont également pioché dans ce qui fut mis à
disposition.
Aujourd’hui, nous allons traiter par lot, procédé facile face à des
livres que
l’on connaît à peine, et pour cause : il faudrait les avoir lus
aussitôt
acquis.
Il existe peut-être encore une sorte de snobisme à l’égard des ouvrages édités en « club ». Certes, les exploits de la Waffen SS ou le compte-rendu de l’Opération Barbarossa sous « reliure » en skyvertex ont de quoi refroidir le paisible lecteur. D’ailleurs, ces saloperies militaristes (et souvent rédigées par des fascistes) ne courent plus les rues ni trop les boîtes à livres, en tout cas moins qu’avant. On s’en félicite. Toutefois, ces maisons spécialisées dans la production sérielle, procurent quelques joies pour l’amateur de Verne, de Simenon, de classiques de ceci ou de cela, en somme d’une littérature qui fut « Grand Public », sans doute confinée dans le purgatoire de bibliothèques familiales, attendant le débarras d’une descendance indifférente. Il faut le regretter, le déplorer, mais s’abstenir de vouloir rêver à leur complétion, sous peine de périr sous l’accumulation. Les seules séries en club que je possède sont des héritages : les œuvres de Tchekhov (12 vol.) et les Mémoires d’outre-tombe (avec la préface de Guillemin)...
Il existe peut-être encore une sorte de snobisme à l’égard des ouvrages édités en « club ». Certes, les exploits de la Waffen SS ou le compte-rendu de l’Opération Barbarossa sous « reliure » en skyvertex ont de quoi refroidir le paisible lecteur. D’ailleurs, ces saloperies militaristes (et souvent rédigées par des fascistes) ne courent plus les rues ni trop les boîtes à livres, en tout cas moins qu’avant. On s’en félicite. Toutefois, ces maisons spécialisées dans la production sérielle, procurent quelques joies pour l’amateur de Verne, de Simenon, de classiques de ceci ou de cela, en somme d’une littérature qui fut « Grand Public », sans doute confinée dans le purgatoire de bibliothèques familiales, attendant le débarras d’une descendance indifférente. Il faut le regretter, le déplorer, mais s’abstenir de vouloir rêver à leur complétion, sous peine de périr sous l’accumulation. Les seules séries en club que je possède sont des héritages : les œuvres de Tchekhov (12 vol.) et les Mémoires d’outre-tombe (avec la préface de Guillemin)...
Me voici donc récipiendaire d’une
amorce de série, « Les classiques du
crime », quatre volumes que je
ne songe pas à compléter, deux anglo-saxons et deux français, dont un
roman
déjà lu et grandement apprécié : C’est
toujours les autres qui meurent, de Jean-François Vilar. Je le
possède dans
sa première édition. Tant mieux, je pourrai offrir celui-ci à une
personne
méritante, à l’instar du London de la dernière chronique. Notons que ni
le
Irish ni le Bloch ne sont issus d’une traduction de la Série noire ce
qui
laisse espérer un texte un peu plus complet, à défaut d’avoir un avis
préalable
sur le travail du traducteur. D’ailleurs, comment l’évaluer lorsque
l’on
éprouve déjà pas mal de problèmes avec sa propre langue ?
Restons dans le domaine avec ces deux
ouvrages de chez
Rivages, chaudement recommandés par cet ami. On lui prête quelque
compétence en
la matière. On s’est laissé faire. La bibliothèque noire s’étoffe…
Brisons-là avec cette littérature. Il
était temps. On apprécie
que les plats varient, même si l’on aime revenir sur certaines saveurs.
C’est
le cas avec David Le Breton, dont j’avais lu dans le temps La
chair à vif, usages médicaux et mondains du corps humain,
lecture utile et captivante pour qui s’intéresse à cette partie de la
littérature de la Belle-Époque et de l’entre-deux-guerres abordant
les sculpteurs
de chair humaine ou de visages : Le Rouge, Leblanc et bien
d’autres.
Certes, cela ne constituait pas le cœur du propos, mais restait un
élément intéressant
pour en saisir certains aspects. Hors ces considérations, l’ouvrage
fait partie
de toute cette production qui renouvelle l’anthropologie historique. La
venue de
ce livre de Le Breton est donc accueillie avec plaisir, d’autant que
celui-là va
augmenter un modeste rayon (3 ou 4 ouvrages, pas plus) consacré à la
randonnée.
Il est d’ailleurs si petit que je le localise toujours très mal dans la
maison.
Je peux ainsi me targuer d’un problème de riche, c’est bien le seul.
Clin d’œil
ironique du destin : je sors à peine d’un travail — bien plus
prosaïque —
sur le sujet.
On bouclera l’inventaire de cet arrivage dans la prochaine chronique, qui sera beaucoup moins orientée. On respire, car l’on ne tient pas du tout à passer pour un spécialiste de quoi que ce soit, sauf peut-être du babillage sur blogue.
On bouclera l’inventaire de cet arrivage dans la prochaine chronique, qui sera beaucoup moins orientée. On respire, car l’on ne tient pas du tout à passer pour un spécialiste de quoi que ce soit, sauf peut-être du babillage sur blogue.
— Jean-François Vilar : C’est toujours les autres qui meurent — Edito service, 1982
— Pierre Siniac : Monsieur Cauchemar — Edito service, 1980
— William Irish : Lady fantôme — Edito service, 1984
— Robert Bloch : Un serpent au paradis — Edito service, 1982
— Tim Dorsey : Stingray shuffle — Rivages/noir, 2008
— Roger Simon : Le clown blanc — Rivages/noir, 1993
— David Le Breton : Éloge de la marche : Métailié, 2000
samedi 15 juillet 2023
Paf, dans ma bibliothèque !
Nous allons à la halle
exceptionnellement le samedi, parce
que les fruits se dégradent avec une rapidité déconcertante en ce moment.
Mieux
vaut alors se procurer de petites quantités en passant plus souvent. La
visite devient
assez désagréable, d’ailleurs, car le marché couvert en été est envahi
de « campingcaristes » qui
circulent entre les
travées les mains dans le dos, l’air de se dire que c’est moins cher
que dans
leur coin. De toute façon, ils vont acheter leur merde au supermarché.
La route
c’est bien, mais sous cellophane. Pas loin, une étagère a été installée
par la
municipalité. Il y a peu encore, existaient quelques boîtes à livres
réparties
dans la ville. Au moins se trouve-t-elle sur le chemin du retour, les
sacs
pleins, prétexte à la pause. Aujourd’hui, maigre récolte, ce Hitchcock
présente que l’on ne gardera peut-être pas et que l’on parcourra
pour faire connaissance avec quelques soutiers de la littérature
policière. Si
j’ai lu Saki, Robert Bloch et John Collier dans ce sommaire, d’autres me
sont
complètement étrangers. Tout de même, je m'interroge sur la
conservation
de ce volume en me rendant compte qu’il contient Les
chasses du comte Zaroff, de Richard Connell. Allez, donnons-lui
un sursis en attendant de trouver un exemplaire un peu plus propre, de
l’améliorer,
comme on dit (signature du précédent propriétaire sur la garde,
quelques
rousseurs ce qui reste peu acceptable pour ce genre d’édition,
soulignures à la
page du catalogue…) Tout ce qui concerne le divin comte ne peut que
m’intéresser.
Hitchcock présente : Histoires abominables (1960) — Presses Pocket, 1979
Hitchcock présente : Histoires abominables (1960) — Presses Pocket, 1979
Inscription à :
Articles (Atom)