samedi 15 juillet 2023

Paf, dans ma bibliothèque !

Nous allons à la halle exceptionnellement le samedi, parce que les fruits se dégradent avec une rapidité déconcertante en ce moment. Mieux vaut alors se procurer de petites quantités en passant plus souvent. La visite devient assez désagréable, d’ailleurs, car le marché couvert en été est envahi de «campingcaristes» qui circulent entre les travées les mains dans le dos, l’air de se dire que c’est moins cher que dans leur coin. De toute façon, ils vont acheter leur merde au supermarché. La route c’est bien, mais sous cellophane. Pas loin, une étagère a été installée par la municipalité. Il y a peu encore, existaient quelques boîtes à livres réparties dans la ville. Au moins se trouve-t-elle sur le chemin du retour, les sacs pleins, prétexte à la pause. Aujourd’hui, maigre récolte, ce Hitchcock présente que l’on ne gardera peut-être pas et que l’on parcourra pour faire connaissance avec quelques soutiers de la littérature policière. Si j’ai lu Saki, Robert Bloch et John Collier dans ce sommaire, d’autres me sont complètement étrangers. Tout de même, je m'interroge sur la conservation de ce volume en me rendant compte qu’il contient Les chasses du comte Zaroff, de Richard Connell. Allez, donnons-lui un sursis en attendant de trouver un exemplaire un peu plus propre, de l’améliorer, comme on dit (signature du précédent propriétaire sur la garde, quelques rousseurs ce qui reste peu acceptable pour ce genre d’édition, soulignures à la page du catalogue…) Tout ce qui concerne le divin comte ne peut que m’intéresser.

Hitchcock présente : Histoires abominables (1960) — Presses Pocket, 1979
 

6 commentaires:

  1. Zaroff rien d'autre à faire, Tenancier, que de nostalgiser ainsi sur vos émois d'ado ?

    Précisons, pour les jeunes profs-ânes que ce volume fait partie d'une monumentale anthologie chez Presses-Pocket qui regroupait un peu n'importe comment, sous des titres bidons et accrocheurs, les nouvelles parues entre 1961 et 1975 dans le Hitchcock-Magazine aux éditions OPTA.

    La participation de Sir Hitch y est sans doute fort moindre qu'aux épisodes de la série TV qu'il présida (et dont il dirigea 4 ou 5 épisodes, jadis exhumés par Patrick Brion au Cinéma de Minuit — dont un extraordinaire réquisitoire contre la fiabilité des témoignages — un peu à la Rashomon).

    Je me suis toujours demandé qui avait écrit les récits de la série des Trois Jeunes Détectives publiés dans ces mêmes années 70 en Bibliothèque Verte, que pour ma part je dévorais avidement…

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    1. Il semble qu'il ait seulement prêté son nom pour les périodique et donc cet anthologie. Pour compléter vos propos sur l'anthologie, OPTA a été beaucoup pillé aussi en SF, à la différence que ce fut par des protagonistes comme dans La grande Anthologie de la Science-Fiction au Livre de Poche, par exemple. Il faut dire que cette maison fut la grande pourvoyeuse de nouvelles anglo-saxonne en polar, en fantastique et en SF.
      Quant à Zaroff, je veux croire à la facilité du jeu de mots pour vous, mais je vous certifie que ma ferveur pour ce film demeure intacte, donc vous pouvez toujours babiller sur une soi-disant nostalgie...
      Enfin, pour ces Trois jeunes détectives>/i>, je l'ignore complètement. Peut-être un lecteur de passage nous renseignera.

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  2. Sûr que par rapport à notre époque incertaine (pour les correcteurs, pas pour les fesseurs !) d'écriture inclusive, ielle était pas conne, elle — quoique richard.
    Moi je connais pas la nouvelle (elle est conne, elle ?), seulement l'éberluante adaptation des deux zigotos aux noms insouvenables (Budchick & Sansex, ou un truc comme ça) qui allaient peu après fabriquer King Kong (et en fait, vrai, j'ai un gros faible pour le dernier rimaique, celui de Peter Jackson…)

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    1. Pour la nouvelle, je ne sais pas George, puisque je viens de trouver le livre et que j'ai d'autres lectures en cours.
      Vous pouvez garder vos sarcasmes à propos de Zaroff.
      Pas compris votre première phrase.

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  3. Pfff…
    [Cette nouvelle] était pas Connell, quoique Richard
    (Ah, là là, la naufresse est un vielliage !)

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