mardi 30 mai 2017

Gloire à nos pionniers !

Noms des Pionniers de l'Espérance (1945) :

MAUD

LE PROFESSEUR

ROBERT

TOM

RODION

TSIN-LU

lundi 29 mai 2017

Connaissons nos classiques

Listes des camps fortifiés romains autour du village gaulois
(dans le sens des aiguilles d'une montre)
:

Petibonum

Laudanum

Babaorum

Aquarium

vendredi 26 mai 2017

À l'acheteur hésitant

Si des histoires de mer aux chansons de matelot,
La tempête et l’aventure, la chaleur et le froid,
Si des goélettes, les îles, les robinsons marronnés,
            Et les flibustiers, et l’or bien caché,
            Et toute la vieille histoire romanesque,
            Exactement redite à la façon de jadis
Peuvent plaire, comme elles m’ont plu autrefois,
            À la jeunesse plus sage d’aujourd’hui :
 
— Alors, ainsi soit-il, allons-y ! Sinon !
Si la studieuse jeunesse a perdu cette soif,
Si elle a oublié ses anciennes passions,
            Kingston, ou Ballantyne le brave,
            Ou Cooper des bois et des vagues :
Alors, tant pis, ainsi soit-il encore ! et qu’avec
            Tous mes pirates je partage la tombe
Où ceux-ci reposent avec leurs créations !
 

Robert Louis Stevenson
L’Île au Trésor (1883)
(Traduction d’André Bay)

mardi 16 mai 2017

Tic tac

« Les ventes aux enchères, en proposant parfois les mêmes catégories d’objets, permettent de fixer la cote des écrivains qui les ont possédés. Ainsi la montre en argent de Lewis Carroll a atteint la somme de £ 9.350, celle de G.K. Chesterton 1.100 seulement — toute deux ayant malgré tout  doublé la mise. Celle de Ian Fleming, qui avait été estimée à £ 1.500, n’en a fait que 880. »
Times, 15 décembre, repris dans Le Magazine Littéraire n° 273, janvier 1990
  Pourtant, dans les Bond, il y a toujours de grosses montres coûteuses…

mardi 9 mai 2017

Quand le Tenancier trouve une nouvelle histoire à raconter, c'est un peu comme ça :

« fort mauvais goût »

On sent que la mort devient de l’embarras avec l’âge, une perspective ennuyeuse, un sas vers le pourrissement : organes nobles ou matière grise, tout y passe. La postérité rassure les trouillards : « Créons, c’est l’heure, laissons des trucs et des machins derrière-nous avant le grand effroi, le pied qui dérape !... » Le morbide ressemble à un amusement adolescent ou une passion de vieillard qui « colifichise » ses attributs, une passion vaguement sexualisée. Elle se garde toutefois du puant et du sale — mais y’a des pervers, n'est-ce pas ? La mort s’avère plutôt un truc dégueulasse, un truc de mauvais goût et il devient donc normal de la traiter par le « fort mauvais goût ».
Tant mieux, pas de regret à avoir : il en est qui ont utilisé ce mauvais goût pour en faire un colifichet pour la postérité. L’auteur trouvait cela bien agréable. Il persiste à le penser, même si ça vaut dans les soixante-cinq boules pour les autres.


(Cliquez sur l'image pour savoir)