Puisque vous avez été quelques-uns à apprécier l'adaptation par Kafé du Mystérieux Docteur Cornélius de Gustave Le Rouge, voici deux planches supplémentaires. On notera, si l'on guette le numéro en bas à droite tous les deux strips, que cette division induit une parution en feuilleton dans la presse, de deux strips — justement — en bas de page. Ce petit détail nous fait plaisir tant la fidélité se dénote aussi par d'infimes détails de forme.
Affichage des articles dont le libellé est Kafé. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Kafé. Afficher tous les articles
jeudi 25 août 2016
mardi 16 août 2016
Une réapparition du Docteur Cornélius
Au XXe siècle commençant, Gustave Le Rouge aura pressenti la
fièvre urbaine, à celui qui aura précédé il aura gardé la mémoire d’une
littérature obsédée par des questions souterraines, comme celle de l’identité — Lon Chaney, était la face cinématographique de Le Rouge. Ci-joint la couverture et une planche de l’adaptation du Mystérieux Docteur Cornélius par Kafé.
Il y a dans l’apparente naïveté des dessins et l’absence de tout lyrisme la même
liberté que nous accorde Le Rouge dans ses romans : ne pas aller trop loin
permet au lecteur de prolonger le récit par sa propre vision. Telle est cette
culture populaire qui s’emploie à stimuler la rêverie de ses lecteurs et non la
norme poussive à laquelle adhèrent nombre de nos contemporains, qui ont labellisé
en « littérature de l’Imaginaire » une suite de stéréotypes. Le
travail de Kafé donne une saveur analogue au premier jour où l’on a ouvert le Docteur Cornélius, avec une promesse que l’auteur
pouvait tenir, en se reposant sur ses lecteurs. Le présent travail est inédit. On aimerait qu’il
ne le reste pas longtemps.
Inscription à :
Articles (Atom)