Un sujet de divertissement pour le Tenancier, ces jours-ci
réside dans la récurrence de papiers à vocations « philosophiques » qui dissertent
sur le monde, l’effroi, la fin. Non qu’à ses yeux elles se révèlent
injustifiées mais il semble que tous ces messieurs (pas trouvé de dame sur le
sujet, mais je n’ai pas tout regardé) se soient donné le mot, comme un nouveau
fonds de commerce à exploiter. Le catastrophisme de salon avec la rhétorique ad
hoc plaît et alimente la petite musique des médias. La fin est proche,
repentons-nous ! Comme si nous avions négligé les avertissements, depuis
le temps et comme si tout le monde se sentait concerné. Eh non, on va tous
mourir, m’sieur dame, sachant que la seule fin du monde dont nous sommes sûrs
est celle qui accompagne la fin de notre existence personnelle. En attendant, à l’instar des années quatre-vingt lorsque nous nous résignions à recevoir
des SS20 sur la gueule au beau milieu de nos pistes discos, nous continuerons à
cracher dans l’eau où flottent les poissons le ventre à l’air. Car ce monde ne
vaut que cela. J'exagère ? Vous croyez bien à la sincérité de Hulot et au système électoral...