L'assemblée écoutant le discours de Georges WF Weaver
Dix ans après avoir émis sa devinette imbitable dans les
colonnes du Retour du Tenancier,
George WF Weaver tente de convaincre les habitués du blog qu’il ne se souvient
plus trop de la solution ni même de la façon d’y parvenir. La nouvelle jette le
trouble dans l’assistance qui va manifester son mécontentement et provoquer un certain désordre
dans les rues, prenant même à partie un groupe de diplomates du Moustachistan
qui passaient par là. L’affaire n’en reste pas là et l’incident diplomatique,
les crispations qui en résultent, amènent à un conflit larvé qui va durer
trente et un ans, avec quelques escarmouches violentes. La responsabilité de
George établie dans l’origine du différend, le Moustachistan réclame son
extradition, ce que notre gouvernement refuse. Par précaution, George change d’identité
et est même tenté de changer de genre… L’affaire trouve sa résolution lorsque
le blog Le Retour du Tenancier lance
un appel international et solennel aux Nations Unies qui, dans une ultime et
lucide résolution, confère au Tenancier le titre de Maître du Monde. ArD, Béatrice et Otto Naumme rigolent doucement dans leur coin et complotent immédiatement pour renvoyer
le Tenancier à la cuisine faire d’excellents riz au lait, au demeurant. Quant
à George, errant à la surface d’une terre aride et sans pitié, il se convertit
à la contemplation et se fait appeler Shri George. Sa biographie tardive
exprime des regrets sur son impulsion à confier des devinettes imbitables au
blog du Tenancier, abusant ainsi de la naïveté naturelle d’icelui. Le mal est
fait. George expie, le Tenancier est exilé aux fourneaux, ArD, Béatrice et Otto
se partagent les restes comme de vulgaires Mérovingiens.
C’est bien triste.
C’est bien triste.
- Bend over, George !
RépondreSupprimer- Ok, Junior.
(Tex Avery)
Dites-donc, vous, vous ne seriez pas le Jules de chez Smith ? Si c'est le cas, on vérifie nos amitiés par qui elles fréquentent... Ce n'est pas beau de dissiper ainsi notre George.
SupprimerOn vous surveille.
M'enfin. Smith-d'en-face a fait faillite en 1998.
SupprimerN'empêche que Smith-d'à-côté, en 2011 était encore en activité.
SupprimerArD
En fait c'était en 1997, le 5 janvier, jour où nous avons tous été orphelins.
SupprimerGloire au Tenancier, il vient de rétablir la bonne date.
SupprimerÇa m'apprendra à compter sur ce truc désuet qu'on appelle "mémoire" sans aller d'abord sur le ouèbe.
Quant à Smith-d'à-côté, j'avoue ne pas piger l'allusion...
Je n'ai pas vérifié mais je me demande si ArD n'évoque pas la fermeture du libraire du même nom à Paris. Comme elle n'est pas parisienne (ça la gêne, ça la gêne !) cela m'interpelle tout de même. Mais comme c'est ArD, je m'attends à tout...
SupprimerFaudrait tout de même pas confondre Smith & Weaver avec Smith & Wesson !
SupprimerEn tant que grand Mamamouchi consubstantiel, Shri jaune.
RépondreSupprimerArD
Faites pas trop les malins vous autres, car je vous préviens, la bonne vieille machine du Docteur Guillotin se remet en marche sur la place de Grève et s'amusera à tire-larigot dès demain matin pour couper les ongles de certain(e)s, voire court à toute rumeur concernant ma soi-disant amnésie (à quel propos, déjà ?), d'où certain(e)s en viennent fissa à l'absurde idée de mon impotence totale — alors que je vais vous en fiche, moi, de la potence (mais vous me dénoncerez pas, hein ?)
RépondreSupprimerM'en vais vous en mettre, du monde !
Jamais l'on ne dira assez que z'êtes tous des bouses !
D'ailleurs, plutôt que de vous traduire en cour d'assises, m'en vais vous traduire en cour de… Debbouze, tiens, na !
Quant à cette histoire de Moustachistan, ça prouve bien que notre pôv' Tenancier est décidément à la ramasse : on était tous les deux sur mon yacht, à boire des pastis tranquillou en causant des bonnes vieilles blagues de Gustave-Arthur Dassonville, quand soudain il s'étonne que notre matelot arbore un maillot tout dégueulasse, et qu'il s'écrie ingénuement : « Le mousse s' tache-t-il tant ? »
Bref, en résumé, l'a fallu fissa l'amener au dodo dans la cabine princière, le Tenancier, et l'en a pas fallu plus pour qu'il rêvassât à toutes ces fadaises, tout emmouscaillé qu'il est dans sa tête de néo-provincial.
Ce que quiconque soucieux de son rang pipoleux préfère à la cour d'assises, c'est évidemment la cour d'Debbouze (Jamel) !
Cher George, rooooh...
SupprimerQuand même !
Cela étant, je n'étais finalement pas si loin avec mon onanisme qui est court debout.
Me manquaient juste des références qui, je l'avoue, ne font pas tellement partie de mon bestiaire personnel (j'ai toujours eu en horreur les bestiaires séparés).
Otto Naumme
N'empêche qu'on guillotinait pas en place de Grève, mais cela ne saurait déranger George, adepte forcené de l'à-peu-près...
SupprimerCher Tenancier, pourquoi le Mérovingien serait-il vulgaire ?
RépondreSupprimerJe me perds en conjectures...
Otto Naumme
Le Mérovingien est partageux de nature, c'est là son moindre défaut mais également ce qui le rend si courant. Nous le qualifions de vulgaire comme nous le ferions d'un simple passereau et non comme d'un gros oiseau dégueulasse (d'ailleurs chez les hommes, c'est si exceptionnel !) qui ne connaîtrait pas les manières de table.
RépondreSupprimerIl est vrai que nous utilisons ce qualificatif dans une acception un peu vieillie.
Mouaif.
RépondreSupprimerC'est bien Trieste, tout ça…