Un postillonneur de chroniques
radiophoniques — quand
il ne produit pas du vérisme emmerdant chez des éditeurs
paresseux — s’est
mis dans la tête de rédiger un « roman » de politique-fiction,
genre qu’ici nous avions cru obsolète, tant il a été mis à mal par les showrunners hollywoodiens qui s’y
connaissent un tantinet dans le « thrill » politicard. Bé non, ça
ne semble pas effleurer l’auteur et l’éditeur, qui a accepté le
manuscrit, sans
doute friands de récupérer à bon compte une insatisfaction à l’égard de
la
médiocrité gouvernementale et oppositionnelle. Voici donc une
merdouille sans intérêt
qui va investir les rayons avec diverses recommandations suscitées ou
téléguidées par un attaché de presse. Nous avions croisé ce genre de
production
lorsque l’on travaillait en librairie de neuf, bon à renvoyer au
distributeur
passé la première semaine d’engouement de critiques soi-disant
littéraires.
Pour ce qui concernait la librairie d’occasion, que je connaissais
aussi bien,
et peut-être mieux, en fin de compte, ces conneries finissaient à la
benne.
Puisse le recyclage opérer un saut qualitatif en court-circuitant ces saloperies dès la conception. Pour cela, une seule solution, se passer de la médiocrité de certains rédacteurs, ceux qui lisent et rendent compte et ceux qui écrivent…
Puisse le recyclage opérer un saut qualitatif en court-circuitant ces saloperies dès la conception. Pour cela, une seule solution, se passer de la médiocrité de certains rédacteurs, ceux qui lisent et rendent compte et ceux qui écrivent…
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