Je n'ai pas réussi à identifier l'illustrateur, si quelqu'un dans l'assistance le sait, je me ferais un plaisir de le mentionner... Merci à Paul qui a mentionné l'auteur : Denis Pessin.
Je ne renie pas mon commentaire, mais je viens d’en apprendre de belles, justement sur l’épisode raconté par _la Douleur_. Je vais regarder ça de plus près. Signé Didier.
Ouille, là c'est un peu compliqué, et la discussion demanderait au moins un billet entier, pas antillais.
Le dessin de Pessin (merci, Paul ! je me creusais le ciboulot à force de reconnaître vaguement le trait sans parvenir à identifier) me fait bien marrer, d'autant que j'ai tout comme vous, Tenancier, voué cette pétasse aux gémonies, et pour les raisons que vous exposez dans votre précédent billet à elle consacré, et parce que ses accointances avec Mimitte, et parce qu'elle avait décroché le Goncourt en 1984, et pour toutes les conneries qu'elle a déblatérées à la téloche et dans Libé, forcément dans Libé, etc., donc bref, je n'en avais jamais lu une page, ça me débecquetait, et puis voilà-t-y pas qu'à quarante balais, par amour pour ma chérie d'alors j'ai ouvert Le ravissement de Lol V. Stein et là c'était de la beauté pure, du génie incroyable, waouh ! Cela ne change rien au mépris que je voue immensément au personnage, mais c'est toujours la même vieille histoire entre l'homme et l'œuvre, dont on nous rebat les oreilles depuis Hugo avec son « Le style, c'est l'homme », et puis Céline et Brasillach, et tous ces merdeux qui ont créé de l'or pur. Si on apprenait aujourd'hui grâce aux archéologues que Homère était pédophile (ce qu'il était sans doute…), on foutrait illico son œuvre à la poubelle ? J'en ai rien à carrer, de la vie plus ou moins dégueulasse des gens, ce sont les œuvres qui m'intéressent. (Ou non, c'est selon).
Voilà un jeu de mot qui plairait beaucoup à Otto Naume (puisse-t-il retrouver le chemin de ce blogue !) Sinon, oui, "il ne faut pas confondre le personnage et l'écrivain" et gnagnagna. N'empêche, on peut signaler à l'assistance que celle-là était une foutue connasse, non ? Après, ne tentez pas de me décevoir avec des conjectures qui ne vous honorent pas (Homère...) Après que vous aimiez les écrits de Duras et que je ne les apprécie guère, je vous le concède, nous nous en tapons un peu. Nous pourrions lire des livres différents jusqu'à la fin de l'univers (du moins jusqu'à l'effondrement de la dernière étoile, parce qu'il y a encore des éons derrière), que je ne vous en apprécierais pas moins. Fort heureusement, l'estime n'est pas une affaire de goût. La preuve, vous écoutez du Manset et avez lu du Duras. En vrai, je vérifie votre lieu commun : je distingue l'homme de ce qu'il produit (ou ici de ce qu'il absorbe).
Ma "conjecture" au sujet du Homère d'alors me paraît fort crédible, vu qu'à cette époque tous les Grecs étaient pédés comme des phoques, désolé de vous l'apprendre.
Elle est peut-être crédible, mais pas avérée. Et pour ce qui concerne les mœurs de la Grèce antique ou d'ailleurs, vous êtes bien péremptoire, mon vieux. Et puis, ne vous laissez-vous pas un peu emporter, jusqu'à balancer pédérastie et homosexualité dans le même panier, uh ? Quant au contexte de cette même pédérastie, il permet de considérer cela sous un autre rapport que le jugement moral contemporain, éternel discours que l'on doit servir au tenant d'un certain ordre et que je me surprend à vous présenter également, à mon grand étonnement George... À moins que je me goure (j'ai l'habitude).
J'ajoute aussi que la mention de la pédérastie (et non la pédophilie qui est une incongruité) apparaît peu chez Homère. Tenez, un lien intéressant : https://masterccs.hypotheses.org/11496
"Avérée", niais que je suis, j'ai l'impression que vous vous adressez à un autre que moi-même (mais "Je est un autre", comme le savent les poètes)…
Sinon, vous vous gourez, en effet : les pratiques sexuelles des un(e)s ou des autres m'indiffèrent complètement tant qu'elles n'impliquent pas de contrainte. J'ai même un ami pédé rasta.
Merci pour l'article, qui semble en effet très intéressant (tonnerre ! la vastitude de votre érudition me sidère ! — sérieusement). Au sujet d'Homère, je ne puis que vous répondre, à l'instar de Joe E. Brown à la fin de Certains l'aiment chaud : "Personne n'est parfait !"
Puisque vous le prenez sur ce thon et que vous me titillez sur l'immense Manset, je vous rétorquerai juste que c'est souvent le mec qui produit et la pouffiasse qui absorbe.
Oupsse… désolé, j'oubliais #MeToo, bordel de pute !
« … que vous aimiez les écrits de Duras et que je ne les apprécie guère »
Nein. Das kannst du nicht, c'est directos de la triche !
J'ignore si vous avez lu une seule ligne de cette estimable écrivain, ni dans quel volume, mais moi je n'aime pas lézékris de Duras, en revanche j'apprécie certains textes, voilà tout. Et c'est pareil pour tous les milliers de livres qu'il m'est arrivé de parcourir, voire d'aller jusqu'à lire : ça vaut-y le jus, ou pas ? Et point-barre. Après, on peut argumenter avec des éléments textuels, si vous vous sentez.
Lis ou relis _la Douleur_ et toi aussi tu perdras la télécommande. Signé Didier.
RépondreSupprimerJe ne renie pas mon commentaire, mais je viens d’en apprendre de belles, justement sur l’épisode raconté par _la Douleur_. Je vais regarder ça de plus près. Signé Didier.
RépondreSupprimerTu peux également cliquer sur le "tag" en dessous du présent billet, il t'éclairera peut-être...
SupprimerIl s’agit de Denis Pessin.
RépondreSupprimerSigné Paul
Ouille, là c'est un peu compliqué, et la discussion demanderait au moins un billet entier, pas antillais.
RépondreSupprimerLe dessin de Pessin (merci, Paul ! je me creusais le ciboulot à force de reconnaître vaguement le trait sans parvenir à identifier) me fait bien marrer, d'autant que j'ai tout comme vous, Tenancier, voué cette pétasse aux gémonies, et pour les raisons que vous exposez dans votre précédent billet à elle consacré, et parce que ses accointances avec Mimitte, et parce qu'elle avait décroché le Goncourt en 1984, et pour toutes les conneries qu'elle a déblatérées à la téloche et dans Libé, forcément dans Libé, etc., donc bref, je n'en avais jamais lu une page, ça me débecquetait, et puis voilà-t-y pas qu'à quarante balais, par amour pour ma chérie d'alors j'ai ouvert Le ravissement de Lol V. Stein et là c'était de la beauté pure, du génie incroyable, waouh !
Cela ne change rien au mépris que je voue immensément au personnage, mais c'est toujours la même vieille histoire entre l'homme et l'œuvre, dont on nous rebat les oreilles depuis Hugo avec son « Le style, c'est l'homme », et puis Céline et Brasillach, et tous ces merdeux qui ont créé de l'or pur.
Si on apprenait aujourd'hui grâce aux archéologues que Homère était pédophile (ce qu'il était sans doute…), on foutrait illico son œuvre à la poubelle ?
J'en ai rien à carrer, de la vie plus ou moins dégueulasse des gens, ce sont les œuvres qui m'intéressent.
(Ou non, c'est selon).
Pour résumer d'un, mot (je suis un tantinet Breton), elle était certes à l'ouest mais elle était à la pointe, Duras !
RépondreSupprimerVoilà un jeu de mot qui plairait beaucoup à Otto Naume (puisse-t-il retrouver le chemin de ce blogue !) Sinon, oui, "il ne faut pas confondre le personnage et l'écrivain" et gnagnagna. N'empêche, on peut signaler à l'assistance que celle-là était une foutue connasse, non ? Après, ne tentez pas de me décevoir avec des conjectures qui ne vous honorent pas (Homère...) Après que vous aimiez les écrits de Duras et que je ne les apprécie guère, je vous le concède, nous nous en tapons un peu. Nous pourrions lire des livres différents jusqu'à la fin de l'univers (du moins jusqu'à l'effondrement de la dernière étoile, parce qu'il y a encore des éons derrière), que je ne vous en apprécierais pas moins. Fort heureusement, l'estime n'est pas une affaire de goût. La preuve, vous écoutez du Manset et avez lu du Duras. En vrai, je vérifie votre lieu commun : je distingue l'homme de ce qu'il produit (ou ici de ce qu'il absorbe).
SupprimerMa "conjecture" au sujet du Homère d'alors me paraît fort crédible, vu qu'à cette époque tous les Grecs étaient pédés comme des phoques, désolé de vous l'apprendre.
SupprimerElle est peut-être crédible, mais pas avérée. Et pour ce qui concerne les mœurs de la Grèce antique ou d'ailleurs, vous êtes bien péremptoire, mon vieux. Et puis, ne vous laissez-vous pas un peu emporter, jusqu'à balancer pédérastie et homosexualité dans le même panier, uh ? Quant au contexte de cette même pédérastie, il permet de considérer cela sous un autre rapport que le jugement moral contemporain, éternel discours que l'on doit servir au tenant d'un certain ordre et que je me surprend à vous présenter également, à mon grand étonnement George... À moins que je me goure (j'ai l'habitude).
SupprimerJ'ajoute aussi que la mention de la pédérastie (et non la pédophilie qui est une incongruité) apparaît peu chez Homère.
SupprimerTenez, un lien intéressant :
https://masterccs.hypotheses.org/11496
"Avérée", niais que je suis, j'ai l'impression que vous vous adressez à un autre que moi-même (mais "Je est un autre", comme le savent les poètes)…
SupprimerSinon, vous vous gourez, en effet : les pratiques sexuelles des un(e)s ou des autres m'indiffèrent complètement tant qu'elles n'impliquent pas de contrainte.
J'ai même un ami pédé rasta.
Oups, chevauchement de commentaires.
SupprimerMerci pour l'article, qui semble en effet très intéressant (tonnerre ! la vastitude de votre érudition me sidère ! — sérieusement).
Au sujet d'Homère, je ne puis que vous répondre, à l'instar de Joe E. Brown à la fin de Certains l'aiment chaud : "Personne n'est parfait !"
Puisque vous le prenez sur ce thon et que vous me titillez sur l'immense Manset, je vous rétorquerai juste que c'est souvent le mec qui produit et la pouffiasse qui absorbe.
RépondreSupprimerOupsse… désolé, j'oubliais #MeToo, bordel de pute !
« … que vous aimiez les écrits de Duras et que je ne les apprécie guère »
RépondreSupprimerNein.
Das kannst du nicht, c'est directos de la triche !
J'ignore si vous avez lu une seule ligne de cette estimable écrivain, ni dans quel volume, mais moi je n'aime pas lézékris de Duras, en revanche j'apprécie certains textes, voilà tout.
Et c'est pareil pour tous les milliers de livres qu'il m'est arrivé de parcourir, voire d'aller jusqu'à lire : ça vaut-y le jus, ou pas ? Et point-barre.
Après, on peut argumenter avec des éléments textuels, si vous vous sentez.
Pas besoin d'argumenter, mon cher Georges et non, je "ne me sens pas". Et puis vous ne retenez pas l'essentiel : que je vous aime bien.
SupprimerBah, ça je sais pertinemment, mais n"oubliez pas le déodorant.
SupprimerEt puis Duras-Poutine, on en a soupé.