En regardant la page que vous signalez, cher Jules, je vois ce qui est dit sur un certain Régis Barly, "l'anti beatnik". Et ça m'a immédiatement fait penser, en plus subtil, à Évariste, qui "assaisonnait" Antoine ou Dutronc à la même époque de manière bien plus rigolote : http://radioherbetendre.blogspot.com/search/label/Evariste Un monsieur drôlement intéressant par ailleurs...
Compliments pour l'érudition, Jules ! Pour ce qui concerne Les Charlots, certes, c'est plus lourdingue, mais il y a eu quelques perles dont une que je ne manquerai pas de faire figurer à un futur interlude...
Disons qu'à l'époque ça m'étonnerait que le mot eut été seulement employé. Par contre, à les écouter postérieurement, ils entrent au panthéon de ce style foutraque et imprécis haut la main.
Il semble, en effet, que le terme ait été attesté au début des années 70 dans la presse étasunienne, mais pas avant. Ensuite, ça nous renvoie à des trucs et des machins, à l'essence, l'existence, toussa...
Foutraque et imprécis... Ce ne sont pas les termes que j'aurais employés... Peut-être parce que c'est un genre que j'adore. Et s'il est vrai qu'un certain nombre de ceux que l'on classe aujourd'hui dedans (notre cher Tenancier a raison, personne ne parlaît de "garage rock" dans les années 60 - il était de toutes manières tellement logique de faire du rock dans son garage que ça ne pouvait pas être un "genre") n'avait que des qualités musicales approximatives, d'autres étaient de très bon niveau - sans compter une créativité des plus surprenantes...
Quant à la naissance du terme lui-même, il n'est pas impossible (mais j'ai la flemme d'aller vérifier) qu'elle soit dûe à Lenny Kaye et à ses "Nuggets" (compilation réalisée vers la fin des années 70 de quelques-unes des principales "pépites" du rock "garage" et "psychédélique" des années 65-68. L'homme a toujours aimé créer des boîtes pour tout ranger dedans...
Allez savoir qui inventa le terme. L'énorme mérite de Lenny Kaye a été surtout d'exhumer ces petites merveilles... Que tout un chacun s'est mis à reprendre à sa sauce, d'où le "foutraque et imprécis" à prendre plutôt pour un compliment de la part d'un pratiquant (mais non croyant) que comme une critique. Ah ! Évariste vit toujours à Paname aux dernières nouvelles et il est scié lorsqu'on lui évoque son passé dans le rock dézingué. Salud !
Oh, mais, cher Jules, j'avais bien compris qu'il ne s'agissait pas d'une critique ! Moi-même utilise parfois le terme "foutraque" d'une manière très positive (il en fut question à l'époque du "Mystère"...). Pour le reste, oui, jamais croyant : faut pas déconner...
Je pensais, par ailleurs, que ce cher Joël savait qu'il existait encore un "culte d'Evariste", même cinquante ans après. Si jamais vous l'y rencontrez (je ne sais si vous habitez Paname...), saluez-le de ma part. Ca lui fera certainement une belle jambe, cela étant...
Otto Naumme
PS : j'allais oublier. Cher Tenancier, la vérification façon Google commence à devenir juste un tantinet méga gonflante...
Il semble que l'objet du culte soit le dernier au jus. Quoique personne n'est à l'abri d'une révélation à la chemin de Damas. Et point compétent ne suis, car, voyez-vous, du côté de Toulouse les célébrités sont rares depuis la disparition de c'te vieil ivrogne de Nougaro qui, parfois, trônait au Filochard en payant sa tournée. Mais ça fait déjà treize ans qu'on ne croise plus de pipole.
Ma foi, cher Jules, ce sera avec grand plaisir. Cela étant, nous pourrions peut-être trouver plus léger que le cassoulet, par la chaleur qui nous accable actuellement. Qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à demander mes coordonnées à ce cher Tenancier, il se fera un plaisir de vous les transmettre - tout comme je me ferai un plaisir de vous répondre et de convenir d'une cassoulet (ou autre)-party !
Pour le reste, le Tenancier me fait bien des honneurs... "célébrité", "prestigieux"... C'est que je tiens à mon quant-à-moi...
Tiens c'est rigolo ça !
RépondreSupprimerEn regardant la page que vous signalez, cher Jules, je vois ce qui est dit sur un certain Régis Barly, "l'anti beatnik". Et ça m'a immédiatement fait penser, en plus subtil, à Évariste, qui "assaisonnait" Antoine ou Dutronc à la même époque de manière bien plus rigolote : http://radioherbetendre.blogspot.com/search/label/Evariste
SupprimerUn monsieur drôlement intéressant par ailleurs...
Otto Naumme
Compliments pour l'érudition, Jules !
RépondreSupprimerPour ce qui concerne Les Charlots, certes, c'est plus lourdingue, mais il y a eu quelques perles dont une que je ne manquerai pas de faire figurer à un futur interlude...
Oui, vous avez raison, cher Tenancier.
SupprimerJ'aime beaucoup leur "Dodécaphonie", entre autres...
Otto Naumme
Vite, ouvrons la fenêtre !
RépondreSupprimerEh oui, les Problèmes faisaient (presque) du garage rock. Qui, c'est bien connu, mène à tout à condition d'en sortir.
RépondreSupprimerOtto Naumme
Disons qu'à l'époque ça m'étonnerait que le mot eut été seulement employé.
RépondreSupprimerPar contre, à les écouter postérieurement, ils entrent au panthéon de ce style foutraque et imprécis haut la main.
Il semble, en effet, que le terme ait été attesté au début des années 70 dans la presse étasunienne, mais pas avant. Ensuite, ça nous renvoie à des trucs et des machins, à l'essence, l'existence, toussa...
SupprimerFoutraque et imprécis... Ce ne sont pas les termes que j'aurais employés...
SupprimerPeut-être parce que c'est un genre que j'adore. Et s'il est vrai qu'un certain nombre de ceux que l'on classe aujourd'hui dedans (notre cher Tenancier a raison, personne ne parlaît de "garage rock" dans les années 60 - il était de toutes manières tellement logique de faire du rock dans son garage que ça ne pouvait pas être un "genre") n'avait que des qualités musicales approximatives, d'autres étaient de très bon niveau - sans compter une créativité des plus surprenantes...
Quant à la naissance du terme lui-même, il n'est pas impossible (mais j'ai la flemme d'aller vérifier) qu'elle soit dûe à Lenny Kaye et à ses "Nuggets" (compilation réalisée vers la fin des années 70 de quelques-unes des principales "pépites" du rock "garage" et "psychédélique" des années 65-68.
L'homme a toujours aimé créer des boîtes pour tout ranger dedans...
Otto Naumme
Allez savoir qui inventa le terme.
SupprimerL'énorme mérite de Lenny Kaye a été surtout d'exhumer ces petites merveilles... Que tout un chacun s'est mis à reprendre à sa sauce, d'où le "foutraque et imprécis" à prendre plutôt pour un compliment de la part d'un pratiquant (mais non croyant) que comme une critique.
Ah ! Évariste vit toujours à Paname aux dernières nouvelles et il est scié lorsqu'on lui évoque son passé dans le rock dézingué.
Salud !
Oh, mais, cher Jules, j'avais bien compris qu'il ne s'agissait pas d'une critique ! Moi-même utilise parfois le terme "foutraque" d'une manière très positive (il en fut question à l'époque du "Mystère"...). Pour le reste, oui, jamais croyant : faut pas déconner...
SupprimerJe pensais, par ailleurs, que ce cher Joël savait qu'il existait encore un "culte d'Evariste", même cinquante ans après.
Si jamais vous l'y rencontrez (je ne sais si vous habitez Paname...), saluez-le de ma part. Ca lui fera certainement une belle jambe, cela étant...
Otto Naumme
PS : j'allais oublier. Cher Tenancier, la vérification façon Google commence à devenir juste un tantinet méga gonflante...
Il semble que l'objet du culte soit le dernier au jus. Quoique personne n'est à l'abri d'une révélation à la chemin de Damas. Et point compétent ne suis, car, voyez-vous, du côté de Toulouse les célébrités sont rares depuis la disparition de c'te vieil ivrogne de Nougaro qui, parfois, trônait au Filochard en payant sa tournée. Mais ça fait déjà treize ans qu'on ne croise plus de pipole.
RépondreSupprimerOtto, pour la vérification Google, je n'y suis pour rien...
RépondreSupprimerJules, je vous rassure, un pipole éminent crèche non loin.
Jean-Pierre Mader ? Magyd Cherfi ?
RépondreSupprimerLe Tenancier exagère.
Oh non... bien plus prestigieux !
SupprimerAlors là, je confesse mon ignorance. Peut-on savoir quel est l'illustre personnage siouplait ?
RépondreSupprimerIl s'agit de notre cher Otto.
SupprimerUne cassoulet-party, Otto ?
RépondreSupprimerMa foi, cher Jules, ce sera avec grand plaisir. Cela étant, nous pourrions peut-être trouver plus léger que le cassoulet, par la chaleur qui nous accable actuellement. Qu'en pensez-vous ?
SupprimerN'hésitez pas à demander mes coordonnées à ce cher Tenancier, il se fera un plaisir de vous les transmettre - tout comme je me ferai un plaisir de vous répondre et de convenir d'une cassoulet (ou autre)-party !
Pour le reste, le Tenancier me fait bien des honneurs... "célébrité", "prestigieux"...
C'est que je tiens à mon quant-à-moi...
Otto Naumme
J'y vais, nom de diou.
RépondreSupprimerSi ça se trouve on s'est déjà croisés dans ce village.
A bientôt m'sieur Otto.
Cela est bien possible. Et si ce n'a été le cas, nous allons derechef remédier à ce fâcheux état de fait, cher Jules !
SupprimerA fort bientôt !
Otto Naumme