Même si l’ouvrage est largement débroché, ce qui se révèle
une aubaine pour montrer son contenu, quelques fils subsistent qui nous empêchent
une exposition bien alignée et qui expliquent ainsi le négligé de notre
présentation. La page de droite suscite une interrogation sur sa conception. En
effet, le verso, vu dans notre précédent billet sur le sujet, montre le motif de
rivage occupé par la végétation (du moins est-ce l’interprétation qu’on en
tire) mais il se trouve ici exposé en miroir. Le texte sur ce recto semble
différent, ce qui nous amène à nous interroger sur l’impression. On en déduit
qu’il s’agit peut-être d’une technique mixte, mêlant la xylogravure, le pochoir
(expliquant l’inversion du motif d’une page à l’autre) et même la peinture à
main levée. La page de gauche représente assez bien le reste du contenu du
livre : images de la nature et exceptionnelle scène de la vie quotidienne.
L’humain, hormis celui qui occupe cette barque de pêcheur, a (presque) déserté ce recueil…
Cher Tenancier, les arabesques vertes ne sont pas en miroir d'une page à l'autre d'après moi. J'y vois quelques différences évidentes.
RépondreSupprimerSi vous voulez mon avis, il ne s'agit pas d'un livre imprimé mais d'un livre calligraphié en écriture cursive, laquelle n'est pas un caractère d'impression.
Tout serait donc fait a mano.
ArD
Il existerait tout de même une possibilité pour que les idéogrammes soient imprimés : par le biais de la lithographie. Je ne pense pas ce livre très ancien, ce qui pourrait correspondre à l'utilisation de cette technique. Je penche tout de même pour une xylogravure pour tout ce qui touche le noir. Vous avez raison pour ce qui concerne le violet et le vert, sûrement ajoutés à la main. L'image de gauche fait tout de même songer à du pochoir pour les rajouts de couleurs... Certaines des reproduction, on le verra plus tard, sont coloriées assez maladroitement, avec des débords qui s'expliquent par le pochoir, justement...
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