Un autre gazetier, Charles Coligny, avait accepté de servir de
cicerone à un riche touriste anglais soucieux de visiter Paris sous la
conduite d'un lettré. Voici la note détaillée qu'il présenta à
l'insulaire en fin de service :
| « Doit Mylord : |
|
|
Francs |
| Une visite à la Seine |
10 |
| Un mot en présence des flots |
15 |
| Attendu qu'il est inédit |
6 |
| Une dissertation grammaticale |
10 |
| Attendu qu'il n'a rien compris |
20 |
| Promenade un peu longue |
10 |
| Dix-sept cents mots vulgaires |
17 |
| Ascension scientifique du Panthéon |
20 |
| Bons mots de toutes sortes |
15 |
| Explication du mot « Biche » |
50,50 |
Frais de présentation du gentleman au
Cercle littéraire de la Brasserie des Martyrs |
30,05 |
| Absinthe pour le cornac |
25 |
|
|
| Total |
228,55 |
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Jean-Paul Lacroix :
La Presse indiscrète — « Une époque dite Belle » — Julliard (1967)
Satie n'est pas loin.
RépondreSupprimerIndeed.
RépondreSupprimer… et Ric hochait.
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