jeudi 9 juillet 2020
lundi 6 juillet 2020
dimanche 5 juillet 2020
Lecture du Tenancier
Il ne s’agit pas ici de composer un récapitulatif complet
d’une série qui a compté 76 volumes, mais de communiquer le plaisir même pas
coupable éprouvé à leur lecture. Serge Kovask est un officier de l’ONI, service
de contre-espionnage de la Navy,
embarqué dans des enquêtes qui concerne tout d’abord la Défense, mais qui va
devenir de roman en roman l'acteur d'un réquisitoire contre l’impérialisme. Très vite, on
peut même dire immédiatement, le personnage du Commander sort de la typologie
de l’exécutant fascistoïde et phallocrate à la SAS. Même si G.-J. Arnaud ne
déploie pas d’arc narratif autour de ce personnage, son évolution devient
éloquente dès le milieu des années 1960, qui le voit passer d’une position
vaguement « démocrate » nostalgique de Kennedy à une démission de la marine américaine pour servir la
cause du droit et de la justice internationale. Là où certains folliculaires (à
Libération, par exemple, où
l’inculture vis-à-vis des littératures populaires devient proverbiale)
s’étonnent de voir le tâcheron de SAS présenter une soi-disant pertinence pour
ce qui concerne les affaires internationales, Arnaud, lui, démontre que l’on
peut trouver des sources ailleurs que dans les officines et raconter des
histoires puisées dans le Monde
diplomatique ou dans des sources plus ragoutantes que les colonnes de
Minute. Produit de la guerre froide,
les collections d’espionnage où évoluent ces personnages assez manichéens —
Serge Kovask, alias le Commander, n’y échappe pas — s’estompent dès les années 1980. Créé en 1961 et abandonné en 1986, le Commander, aidé du splendide
personnage de Cesca Peppini alias la Mamma, aura lutté aussi bien contre les
latifundistes du Nordeste, parcouru clandestinement le Chili pendant le coup
d’État, évoqué l’Opération Condor, ou bien contré les faucons du Vietnam.
Mission accomplie, par un écrivain probe et crédible qui a disparu récemment et
qui vaut bien plus que la condescendance de certains hommages qui démontre
l’ignardise de ses signataires. Encore faut-il pour y remédier, lire G.-J.
Arnaud. Ce à quoi s'adonne votre Tenancier de temps à autre.
samedi 4 juillet 2020
Une historiette de Béatrice
vendredi 3 juillet 2020
jeudi 2 juillet 2020
Antifle, Antifler, Entifler
Antifle (Battre l')
: Cafarder, dissimuler. Mot à mot : hanter l'église. V. Antifler.
Antifler Entifler : Marie (Vidocq.) — Vient du vieux mot antie, église. — Là se fait la célébration du mariage. Entifler est donc motr à mot : mener à l'église. — « Ah ! si j'en défouraille, ma largue j'entiflerai. » (Vidocq.)
Antifler Entifler : Marie (Vidocq.) — Vient du vieux mot antie, église. — Là se fait la célébration du mariage. Entifler est donc motr à mot : mener à l'église. — « Ah ! si j'en défouraille, ma largue j'entiflerai. » (Vidocq.)
mercredi 1 juillet 2020
Vivre et travailler au pays
Le Tenancier ne voudrait pas la
ramener, mais il tient à vous signaler qu’il fait partie d’un groupe de
producteur locaux. Comme quoi, le terroir a du bon. À noter qu’aucun
animal (même pas le Tenancier) n’a été maltraité pendant les opérations
de transformation. Venez donc voir par là.
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