Plutôt
qu'un discours empêtré pour vanter le travail formidable de Ian Geay
autour de sa revue finiséculaire, laissons-lui l'espace afin de vous
inciter à vous procurer les numéros encore disponibles d'Amer et
surtout à souscrire au prochain...
Pour consulter le site des Âmes d'Atala, c'est ici, pour souscrire à Amer, c'est là.
Amer est
une revue dite littéraire. Du moins sur le papier. Elle prépare son
neuvième plongeon, qui devrait faire un bon vieux plat ventre aux
alentours du premier mai, ou dans ses eaux-là. Elle a d'ailleurs pour
thème, les eaux. De quoi bien préparer l'été donc.
Amer, à quelques exceptions près (La Friche, les Mots à la bouche,
Publico à Paris, le Café Michèle Firk à Montreuil) n'est pas accessible
en librairie. La situation sanitaire et sécuritaire depuis un an nous
empêche de la diffuser - ainsi que toutes les autres productions des
âmes d'Atala - dans les lieux où elle s'épanouit d'ordinaire (table de
presse, concerts, ciné, café, rue). Nous ne savons pas quand nous nous
reverrons, en attendant, voici l'occasion de commander le prochain
numéro, de le recevoir chez vous, si nous ne nous croisons pas entre
temps et de nous aider financièrement, car faut-il le préciser, nous ne
touchons toujours aucune subvention.
La
participation se fait ici sous forme de souscription, ou de pré-commande
ou je ne sais quel autre vilain mot employer, en sachant que pour nous
nous en sortions, si vous décidez de donner un
prix libre [...], il faut penser à
ajouter à votre donation, dans la mesure du possible, les frais de port
qui grèvent littéralement les phynances des Âmes d'Atala. Il n'existe
toujours aucun tarif préférentiel réservé aux envois des maisons
d'édition, et la majorité des personnes qui nous commandent aujourd'hui
des livres à prix libre, ne pense pas à ajouter les frais de poste à
leur obole.
Aussi quand vous commandez par exemple un
Amer 5
euros et que vous le recevez chez vous dans un paquet affranchi à 5,91
euros, il faut imaginer qu'en réalité, vous avez juste remboursé une
partie des frais d'envois, et que nous sommes encore de notre poche de
91 centimes.
La chose dite, un prix libre reste un prix libre, et si vous ne pouvez ou ne voulez pas faire autrement, vous recevrez dans tous les cas votre exemplaire
quelque soit la somme que vous donnerez.
D'après nos calculs, les frais d'envoi de ce numéro devraient s'élever à 6,31 euros par exemplaire...
Au final, souscrire (à prix libre ou fixe) permet dans un léger
paradoxe de nous aider à ce que la revue demeure toujours accessible à
prix libre et souvent gratuitement (pour les prisonniers, prisonnières,
les campagnes et opérations de soutien, les bibliothèques, les
précaires, etc.) et à continuer de faire des livres comme on l'entend.
En vrai, si ça vous saoule de lâcher des thunes ici - on vous comprend
-, vous savez que vous finirez bien par tomber sur un exemplaire, dans
une distro au fin fond d'un concert bruyant, ou que nous vous la
filerons lorsque nous nous croiserons dans un terrain vague, de main à
la main, et loin des rapports marchands, donc ne vous emmerdez pas.
D'ailleurs assez parlé d'argent, c'est vraiment ennuyeux.
Dans le prochain numéro, sans rien vous dévoiler du sommaire pour garder la surprise, vous trouverez :
- 5 entretiens plus ou moins longs et 17 courts
- quelque chose comme 102 questions posées et à peu près autant de réponses
- 10 nouvelles contemporaines ou délicieusement surannées
- 4 textes inclassables
- 4 articles coruscants
- 132 notes minutieuses
- plusieurs dizaines de chroniques aiguisées
- 184 images et illustrations irrigantes
- 3 port folio michto
- 8 images hautes en couleur
- c'est-à-dire en tout, 480 pages marécageuses
- ce qui représente 660 kilos de papier soit environ 330000 litres d'eaux utilisées (bah ouais...)
En vrac, les thèmes brassés, parfois à peine abordés ou tout juste
évoqués sont la natation, la réanimation, la laparotomie, la noyade, les
insurrections, Jean-Pierre Brisset, le sida, l'identité, les chiottes,
Jack l'éventreur, la oi!, les poussés de la Deûle, les goélands, Sade,
la planche, Stevenson, les vespasiennes, le racisme, l'écriture, le
viol, la montagne, Jack London, les rivières, les fleuves, les mers, les
ours, Géno, le bain, la fumée de tabac, Yellowstone, la littérature
algérienne, la cyprine, les sources, John Muir, la société des grands
fonds, le vrai, la littérature africaine, la pluie, l'écologie, le
commerce maritime, Robert Caze, le désir, les limericks, la traduction,
le féminisme, la photographie, Elisée Reclus, le droit maritime, le
sauvetage en mer, la poésie, le punk des années 80, la foi, Virginia
Woolf, l'anarchie, le sambo, la chasse, les fanzines, Pete Fromm, la
prière, les migrations, le capitalisme, Gaston Bachelard, le cinéma de
genre, la littérature américaine, Rachilde, la randonnée, les
amérindiens, la piscine, les sirènes, la cancel culture, le
déboulonnage, l'église catholique, l'Aquarius, l'islam, la mort, le
tourisme littéraire, la psychiatrie, Gilbert Cardon, le duel, le Hirak,
le sexe, les maîtres-nageurs et beaucoup d'autres choses tout aussi
humides.
Et comme les Âmes d'Atala ont 20 piges cette année, nous vous réservons une toute petite surprise.
Allez
! avant que les rades (et le reste) ouvrent de nouveau leurs portes,
filez des sous si le cœur vous en dit et que vous pouvez le faire, et
surtout, portez-vous bien !
On vous embrasse.
les âmes
(Et comme votre Tenancier n'est pas le seul à s'enthousiasmer, on vous convie à aller le verifier par vous-même
ici.)