lundi 18 mai 2015
Facies
Facies
: Figure, face. — latinisme. — « C'est mon épouse... Un assez beau
facies, hein ? » (Labiche.) — « Tu mériterais qu'on coulât ton facies en
bronze. » (Montépin.)
dimanche 17 mai 2015
Les notices de catalogues.
Une notice de livre, dans un catalogue se construit selon
une architecture particulière et peut se diviser en plusieurs sections :
— Le numéro d’entrée dans le catalogue.
— L’identification de l’ouvrage et ses mentions d’édition, c'est-à-dire, concrètement, le nom de l’auteur, le titre de l’ouvrage, l’éditeur, la collection, la date d’édition, tout élément imprimé que l’on trouve généralement sur la page de titre du livre.
— La description physique du livre qui englobe son format, sa pagination et toute particularité liée soit au tirage (originale sur beau papier, service de presse, etc.) soit à l’ouvrage lui-même (défaut, comme des réparations sur la couverture) ou des améliorations (reliure de luxe, envoi autographe, etc.).
— Les indications bibliophiliques : citation de la source bibliophilique, particularités éventuelles de l’ouvrage dans l’histoire de l’auteur ou l’histoire littéraire, etc.
— Le prix
Ces éléments peuvent s’interpénétrer, s’imbriquer ou ne pas exister pour certains d’entre eux, ou alors être considérablement lapidaires, au choix du libraire qui rédige ces notices. On reviendra ultérieurement sur le contenu de ces sections.
En général, chacune de ces parties fait l’objet d’une mise en page spécifique : Titres en italique, noms d’auteur en gras — ce qui peut aussi être le cas pour des mentions d’envoi autographe, par exemple.
Il n’y aucune règle officielle, comme c’est le cas pour les bibliothécaires, qui régit les fiches bibliographiques et la rédaction des catalogues. Ce sont généralement des usages entérinés par la pratique. Certes, l’influence des bibliographies consultées par le rédacteur, les règles instituées par les bibliothécaires ne sont pas méconnues et sont volontiers utilisées. Reste qu’il demeure une grande latitude dans la présentation et même l’esprit de chaque brochure, à l’image de celui qui les rédige. Pour peu qu’on veuille se pencher sur chaque détail (ce que nous ferons un peu sommairement pour ne pas vous barber, dans nos prochains billets) on s’apercevra que la philosophie du livre de chaque libraire peut différer.
Si ces notices peuvent apparaîtrent comme disparates dans leur présentation, elles se sont donné pour mission d’informer les clients sur les ouvrages rassemblés par le libraire à l’occasion de ce catalogue. Il faut vendre, donc être précis et même alléchant. Cela n’empêche pas le jansénisme de certains : aucune mention sinon que le strict nécessaire. Tout acheteur de ce librairie-là sachant pertinemment que les ouvrages présentés sont comme neufs et qu’il n’y a vraiment pas besoin de faire de la glose sur les auteurs vendus. D’autres ont besoin de se répandre, de conjecturer, parfois au détriment de la place pour d’autres livres…
On vient une nouvelle fois d’enfoncer une porte ouverte en vous affirmant que chaque notice diffère à chaque libraire, à l’instar des catalogues.
Il va de soi qu’à l’heure actuelle les notices des livres qui n’ont pas été vendus se retrouvent sur le net et trouvent un lectorat plus élargi que les lecteurs habituels des catalogues.
A propos du net on s’apercevra que les sites de vente de livres ont emprunté la structure des notices de catalogue. Ce n’est pas par hasard. Les libraires d’occasion et d’anciens, nettement moins pusillanimes et timorés que leurs confrères de la librairie de neuf, furent des pionniers dans l’exploitation des listes à destination des bases de données. Pour notre part, il nous a été donné de contempler des catalogues extrêmement bien structurés sur logiciel dBase III élaborés au début des années 90 et même peut être avant, cas extrême mais qui donne une idée de la perméabilité de la corporation aux idées susceptibles d’améliorer la gestion de stocks pléthoriques. Parfois à regret, les prédateurs de la librairie (i.e. : les intermédiaires de vente que sont ces sites) ont entériné cet agencement non sans réticence. Les informaticiens ou donnés lieu comme tels eurent un peu de mal avec ces structures-là, par manque évident de culture bibliophilique. Le marché du livre d’occasion en pleine mutation (l’ancien, lui, semble suivre une tangente et revenir à une niche spécifique) voit tout une partie de son fonds mise à l’écart par l’obligation faite de ne plus utiliser que les codes barre (EAN 13) et ISBN imposée par les sites de vente… Sur ce plan-là, c’est toute une partie du fonds de la librairie d’occasion qui se voit marginalisé. On reviendra également sur ce sujet qui nous semble important.
Revenons une ultime fois sur la mis en page des notices. Si votre serviteur fut le dernier, sans doute, à utiliser une offset de bureau pour l’impression de catalogues, pas mal de libraires utilisaient depuis longtemps le traitement de texte et les possibilités offertes par ceux-ci, pour la mise en forme des notices. Enfin, les catalogues purent être produits sans l’intermédiaire coûteux d’un imprimeur pour la question de la mise en page ou à se résoudre à des feuilles chichement dactylographiées. La possibilité d’utiliser plusieurs corps et donc de caser plus de textes par page améliora la lisibilité et l’abondance du contenu.
Un jour, il faudra bien q’un historien de la librairie se penche sur l’évolution des catalogues…
— Le numéro d’entrée dans le catalogue.
— L’identification de l’ouvrage et ses mentions d’édition, c'est-à-dire, concrètement, le nom de l’auteur, le titre de l’ouvrage, l’éditeur, la collection, la date d’édition, tout élément imprimé que l’on trouve généralement sur la page de titre du livre.
— La description physique du livre qui englobe son format, sa pagination et toute particularité liée soit au tirage (originale sur beau papier, service de presse, etc.) soit à l’ouvrage lui-même (défaut, comme des réparations sur la couverture) ou des améliorations (reliure de luxe, envoi autographe, etc.).
— Les indications bibliophiliques : citation de la source bibliophilique, particularités éventuelles de l’ouvrage dans l’histoire de l’auteur ou l’histoire littéraire, etc.
— Le prix
Ces éléments peuvent s’interpénétrer, s’imbriquer ou ne pas exister pour certains d’entre eux, ou alors être considérablement lapidaires, au choix du libraire qui rédige ces notices. On reviendra ultérieurement sur le contenu de ces sections.
En général, chacune de ces parties fait l’objet d’une mise en page spécifique : Titres en italique, noms d’auteur en gras — ce qui peut aussi être le cas pour des mentions d’envoi autographe, par exemple.
Il n’y aucune règle officielle, comme c’est le cas pour les bibliothécaires, qui régit les fiches bibliographiques et la rédaction des catalogues. Ce sont généralement des usages entérinés par la pratique. Certes, l’influence des bibliographies consultées par le rédacteur, les règles instituées par les bibliothécaires ne sont pas méconnues et sont volontiers utilisées. Reste qu’il demeure une grande latitude dans la présentation et même l’esprit de chaque brochure, à l’image de celui qui les rédige. Pour peu qu’on veuille se pencher sur chaque détail (ce que nous ferons un peu sommairement pour ne pas vous barber, dans nos prochains billets) on s’apercevra que la philosophie du livre de chaque libraire peut différer.
Si ces notices peuvent apparaîtrent comme disparates dans leur présentation, elles se sont donné pour mission d’informer les clients sur les ouvrages rassemblés par le libraire à l’occasion de ce catalogue. Il faut vendre, donc être précis et même alléchant. Cela n’empêche pas le jansénisme de certains : aucune mention sinon que le strict nécessaire. Tout acheteur de ce librairie-là sachant pertinemment que les ouvrages présentés sont comme neufs et qu’il n’y a vraiment pas besoin de faire de la glose sur les auteurs vendus. D’autres ont besoin de se répandre, de conjecturer, parfois au détriment de la place pour d’autres livres…
On vient une nouvelle fois d’enfoncer une porte ouverte en vous affirmant que chaque notice diffère à chaque libraire, à l’instar des catalogues.
Il va de soi qu’à l’heure actuelle les notices des livres qui n’ont pas été vendus se retrouvent sur le net et trouvent un lectorat plus élargi que les lecteurs habituels des catalogues.
A propos du net on s’apercevra que les sites de vente de livres ont emprunté la structure des notices de catalogue. Ce n’est pas par hasard. Les libraires d’occasion et d’anciens, nettement moins pusillanimes et timorés que leurs confrères de la librairie de neuf, furent des pionniers dans l’exploitation des listes à destination des bases de données. Pour notre part, il nous a été donné de contempler des catalogues extrêmement bien structurés sur logiciel dBase III élaborés au début des années 90 et même peut être avant, cas extrême mais qui donne une idée de la perméabilité de la corporation aux idées susceptibles d’améliorer la gestion de stocks pléthoriques. Parfois à regret, les prédateurs de la librairie (i.e. : les intermédiaires de vente que sont ces sites) ont entériné cet agencement non sans réticence. Les informaticiens ou donnés lieu comme tels eurent un peu de mal avec ces structures-là, par manque évident de culture bibliophilique. Le marché du livre d’occasion en pleine mutation (l’ancien, lui, semble suivre une tangente et revenir à une niche spécifique) voit tout une partie de son fonds mise à l’écart par l’obligation faite de ne plus utiliser que les codes barre (EAN 13) et ISBN imposée par les sites de vente… Sur ce plan-là, c’est toute une partie du fonds de la librairie d’occasion qui se voit marginalisé. On reviendra également sur ce sujet qui nous semble important.
Revenons une ultime fois sur la mis en page des notices. Si votre serviteur fut le dernier, sans doute, à utiliser une offset de bureau pour l’impression de catalogues, pas mal de libraires utilisaient depuis longtemps le traitement de texte et les possibilités offertes par ceux-ci, pour la mise en forme des notices. Enfin, les catalogues purent être produits sans l’intermédiaire coûteux d’un imprimeur pour la question de la mise en page ou à se résoudre à des feuilles chichement dactylographiées. La possibilité d’utiliser plusieurs corps et donc de caser plus de textes par page améliora la lisibilité et l’abondance du contenu.
Un jour, il faudra bien q’un historien de la librairie se penche sur l’évolution des catalogues…
samedi 16 mai 2015
Émile Zola
Source :
A Pictorial History of the Movies
By
Deems Taylor
Marcelene Peterson and Bryant Hale
Simon and Schuster
1943
Les rubriques de catalogues
Il n’est évidemment pas question ici de gloser en détail sur
la façon de constituer un catalogue, d’autant qu’il existe autant de manière de
faire qu’il y a de libraires, voire de catalogues. Toutefois, on retrouve
certaines constantes. Ainsi, des catalogues thématiques sont régulièrement
publiés : surréalisme par exemple, ou sur tel éditeur ou tel auteur, etc. Il
paraît évident que ces matières correspondent à la clientèle du libraire, à
moins qu’il soit masochiste. Ces listes sont quelquefois le fruit d’une aubaine
pour le libraire, à savoir l’achat d’une bibliothèque. Le libraire en question est plus à même de faire cette
acquisition puisqu’il est censé être un spécialiste de la chose. Il arrive
aussi que ces catalogues soient le résultat d’une patiente compilation à partir
d’un fonds préexistant et parfois un peu dormant. Rien ne
vaut parfois un catalogue spécialisé pour raviver celui-ci. Le libraire, pour
enrichir le contenu, s’adressera soit à certains confrères dont il sait qu’il
pourra faire une marge correcte sur les acquisitions soit aux ventes publiques.
Un libraire spécialisé a certes plus de possibilités d’engranger des livres
concernant sa spécialité. On entre parfois dans sa boutique non pour acheter
mais pour se séparer d’un ouvrage…
Une autre pratique du catalogage — en lien direct avec les spécialisations — est la rubrique à l’intérieur du catalogue. Nombreux sont les libraires qui introduisent quelques pages de Curiosa, par exemple. La présence de ces rubriques incitent les amateurs à se diriger directement vers celles-ci. Les libraires spécialisés y trouvent parfois matières à constituer leurs propres catalogues.
La vente en ligne, même si une recherche par mot-clé existe sur la totalité des sites, ne permet pas cette cohérence du catalogue thématique et même généraliste. Doit-on rappeler une nouvelle fois ici que le catalogue est également le reflet des choix du libraire et que ceux-là ne se fondent pas sur des critères uniquement commerciaux ? Voilà pourquoi nous croyons, de ce côté-ci de l’écran, à la pérennité du catalogue papier : aucun catalogue ne ressemble à un autre parce qu’aucun professionnel qui l’a rédigé est un clone ranxéroxé de son confrère, ce que les sites de vente de livre on tendance à faire accroire.
Revenons encore un peu sur ces rubriques. Leur existence correspond bien sûr à des catalogues généralistes. Elles sont généralement classés à l’entrée alphabétique de leur intitulé : Curiosa à la lettre C, etc. Pour les singulariser on peut employer les moyens de la mise en page : espace ou encadré, typo différente etc. On peut aussi les retrouver en fin ou en début de brochure. Toutefois, on doit observer que cette singularisation trouve ses limites dans l’espace employé à cette rubrique. Comme pour l’immobilier, la surface correspond à un rendement précis ; on ne s’amusera pas à une mise en page baroque pour ne disposer que cinq ouvrages sur une page au lieu de dix dans les pages précédentes, à moins d’un prix exceptionnel. Ce n’est pas toujours le cas.
On prie une nouvelle fois de bien vouloir excuser cet enfoncement de porte ouverte sur ce sujet. Mais il est une évidence qui échappe peut être à nombre de jeunes amateurs de livres d’occasion, maintenant que la pratique du catalogue papier est abandonnée par pas mal de professionnels qui trouvent leur compte par la vente en ligne. Ces catalogues constituaient encore récemment des outils de travail et de référence, non pour les prix, mais pour les tendances. Un catalogue spécialisé ou une rubrique chez un librairie réputé pouvait donner le la et une orientation pour les acquisitions. Ces phénomènes de mode se sont un peu arasés dès lors qu’une quantité d’ouvrages fut mise à disposition par le net. Quelques « valeurs » s’écroulèrent. Pour notre part, on le regrette un peu, non pour l’aspect mercantile, mais parce que le goût ne s’exprime pas tout le temps par la rareté.
La prochaine fois, on commencera à aborder le contenu des notices.
Une autre pratique du catalogage — en lien direct avec les spécialisations — est la rubrique à l’intérieur du catalogue. Nombreux sont les libraires qui introduisent quelques pages de Curiosa, par exemple. La présence de ces rubriques incitent les amateurs à se diriger directement vers celles-ci. Les libraires spécialisés y trouvent parfois matières à constituer leurs propres catalogues.
La vente en ligne, même si une recherche par mot-clé existe sur la totalité des sites, ne permet pas cette cohérence du catalogue thématique et même généraliste. Doit-on rappeler une nouvelle fois ici que le catalogue est également le reflet des choix du libraire et que ceux-là ne se fondent pas sur des critères uniquement commerciaux ? Voilà pourquoi nous croyons, de ce côté-ci de l’écran, à la pérennité du catalogue papier : aucun catalogue ne ressemble à un autre parce qu’aucun professionnel qui l’a rédigé est un clone ranxéroxé de son confrère, ce que les sites de vente de livre on tendance à faire accroire.
Revenons encore un peu sur ces rubriques. Leur existence correspond bien sûr à des catalogues généralistes. Elles sont généralement classés à l’entrée alphabétique de leur intitulé : Curiosa à la lettre C, etc. Pour les singulariser on peut employer les moyens de la mise en page : espace ou encadré, typo différente etc. On peut aussi les retrouver en fin ou en début de brochure. Toutefois, on doit observer que cette singularisation trouve ses limites dans l’espace employé à cette rubrique. Comme pour l’immobilier, la surface correspond à un rendement précis ; on ne s’amusera pas à une mise en page baroque pour ne disposer que cinq ouvrages sur une page au lieu de dix dans les pages précédentes, à moins d’un prix exceptionnel. Ce n’est pas toujours le cas.
On prie une nouvelle fois de bien vouloir excuser cet enfoncement de porte ouverte sur ce sujet. Mais il est une évidence qui échappe peut être à nombre de jeunes amateurs de livres d’occasion, maintenant que la pratique du catalogue papier est abandonnée par pas mal de professionnels qui trouvent leur compte par la vente en ligne. Ces catalogues constituaient encore récemment des outils de travail et de référence, non pour les prix, mais pour les tendances. Un catalogue spécialisé ou une rubrique chez un librairie réputé pouvait donner le la et une orientation pour les acquisitions. Ces phénomènes de mode se sont un peu arasés dès lors qu’une quantité d’ouvrages fut mise à disposition par le net. Quelques « valeurs » s’écroulèrent. Pour notre part, on le regrette un peu, non pour l’aspect mercantile, mais parce que le goût ne s’exprime pas tout le temps par la rareté.
La prochaine fois, on commencera à aborder le contenu des notices.
vendredi 15 mai 2015
Prologue à quelques réflexions sur l'établissement des catalogues de vente de livres
(A suivre)
Lorsqu’un amateur consulte un catalogue de vente de libraire,
il peut constater que celui-ci est établi selon certaines normes, un enchaînement
qui ne doit rien au hasard. Petits ou grands, photocopiés ou imprimés en
offset, allant de quatre pages jusqu’à une pagination à trois chiffres, toutes
ces productions obéissent d’abord à un impératif : celui de vendre. Il n’en
demeure pas moins qu’au-delà de ce postulat, le catalogue constitue pour le
collectionneur une référence dont la possession était importante à l’époque ou
le net et, par exemple Gallica, n’existaient pas encore. Même encore
maintenant, la qualité de rédaction de certaines notices — comme nous y avions
fait allusion en évoquant Pierre Saunier — incite tout curieux ou passionné à
ne pas s’en séparer.
Il est un aspect du catalogage qui échappe souvent à l’amateur : c’est la technique de la description des ouvrages. On se dit qu’il serait peut être bon de revenir ici sur certains aspects de la rédaction d’une liste de vente. On s’en excuse auprès de l’habitué, on va enfoncer des portes ouvertes.
On reviendra ultérieurement sur les recherches bibliographiques autour de livres et sur l’établissement des fiches pour les ouvrages. On se concentrera ici sur ce qui fait encore un peu l’ordinaire de nombreuse librairies, c'est-à-dire les brochures en format A5 la plupart du temps et qui ne dépasse pas une soixantaine de pages. On constatera d’ailleurs que l’acquis de la vente par catalogue se retrouve en majeure partie dans le commerce par voie électronique…
Les notices descriptives des ouvrages obéit à un ordre et à des contraintes que nous aborderons au fur et à mesure. On vous recommande un peu de patience…
Il est un aspect du catalogage qui échappe souvent à l’amateur : c’est la technique de la description des ouvrages. On se dit qu’il serait peut être bon de revenir ici sur certains aspects de la rédaction d’une liste de vente. On s’en excuse auprès de l’habitué, on va enfoncer des portes ouvertes.
On reviendra ultérieurement sur les recherches bibliographiques autour de livres et sur l’établissement des fiches pour les ouvrages. On se concentrera ici sur ce qui fait encore un peu l’ordinaire de nombreuse librairies, c'est-à-dire les brochures en format A5 la plupart du temps et qui ne dépasse pas une soixantaine de pages. On constatera d’ailleurs que l’acquis de la vente par catalogue se retrouve en majeure partie dans le commerce par voie électronique…
Les notices descriptives des ouvrages obéit à un ordre et à des contraintes que nous aborderons au fur et à mesure. On vous recommande un peu de patience…
Zest
Zest
Membre viril
Son zest ardent comme une lampe,
Ou un cheval qui va le trot.
Prit son zest en la main, rouge comme un tison.
Son zest ardent comme une lampe,
Ou un cheval qui va le trot.
(Esternod.)
Philidor, amoureux d'une beauté sauvage,Prit son zest en la main, rouge comme un tison.
(Motin.)
Marie-François Le Pennec : Petit glossaire du langage érotique aux XVIIe et XVIIIe siècles (1979)
(Index)
Vercors le révélé
Curieux destin, celui de ce Jean
Bruller, qui pendant quinze ans pasticha, non sans esprit, Gus Bofa. Et
voilà que pendant l'occupation, ce charmant dessinateur qui n'avait
qu'un défaut, être la doublure d'un grand artiste, se met à écrire, du
premier coup se hausse au premier rang et devient célèbre, sous le nom
de Vercors avec Silence de la mer et la Marche à l'étoile.
Cette semaine, dans Carrefour, Vercors publie sur le thème de la honte, de l'impuissance et de l'injustice, les pages les plus fortes et les plus émouvantes qu'un français ait écrites depuis cinq ans : Souffrances de mon pays.
2 décembre 1944
Jean Galtier-Boissière : Mon journal depuis la Libération (1945)
Cette semaine, dans Carrefour, Vercors publie sur le thème de la honte, de l'impuissance et de l'injustice, les pages les plus fortes et les plus émouvantes qu'un français ait écrites depuis cinq ans : Souffrances de mon pays.
2 décembre 1944
Jean Galtier-Boissière : Mon journal depuis la Libération (1945)
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