vendredi 15 mai 2015

Prologue à quelques réflexions sur l'établissement des catalogues de vente de livres
(A suivre)

Lorsqu’un amateur consulte un catalogue de vente de libraire, il peut constater que celui-ci est établi selon certaines normes, un enchaînement qui ne doit rien au hasard. Petits ou grands, photocopiés ou imprimés en offset, allant de quatre pages jusqu’à une pagination à trois chiffres, toutes ces productions obéissent d’abord à un impératif : celui de vendre. Il n’en demeure pas moins qu’au-delà de ce postulat, le catalogue constitue pour le collectionneur une référence dont la possession était importante à l’époque ou le net et, par exemple Gallica, n’existaient pas encore. Même encore maintenant, la qualité de rédaction de certaines notices — comme nous y avions fait allusion en évoquant Pierre Saunier — incite tout curieux ou passionné à ne pas s’en séparer.
Il est un aspect du catalogage qui échappe souvent à l’amateur : c’est la technique de la description des ouvrages. On se dit qu’il serait peut être bon de revenir ici sur certains aspects de la rédaction d’une liste de vente. On s’en excuse auprès de l’habitué, on va enfoncer des portes ouvertes.
On reviendra ultérieurement sur les recherches bibliographiques autour de livres et sur l’établissement des fiches pour les ouvrages.  On se concentrera ici sur ce qui fait encore un peu l’ordinaire de nombreuse librairies, c'est-à-dire les brochures en format A5 la plupart du temps et qui ne dépasse pas une soixantaine de pages. On constatera d’ailleurs que l’acquis de la vente par catalogue se retrouve en majeure partie dans le commerce par voie électronique…
Les notices descriptives des ouvrages obéit à un ordre et à des contraintes que nous aborderons au fur et à mesure. On vous recommande un peu de patience…

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