samedi 9 mai 2020
vendredi 8 mai 2020
Une historiette de Béatrice
jeudi 7 mai 2020
mercredi 6 mai 2020
Revoir, corriger et recuire
[Courteline] était, quant à lui, d’une parfaite modestie.
Lorsque parurent ses Œuvres complètes,
il écrivit à un ami suisse :
« Depuis trois semaines, je n’ai pas une minute à moi, ayant à revoir, corriger et recuire tous mes bouquins, près de 400 000 lignes à éplucher une à une, à émonder de “qui”, de “que” et autres beautés de ce genre. Je me suis fait une pinte de mauvais sang ! Le pis est que, n’ayant jamais relu mes ouvrages depuis leur publication, j’ai eu avec eux l’impression de la nouveauté, et elle est propre, l’impression ! Je suis consterné. C’est effrayant ce que tout cela est misérable. Je ne me croyais pas si dépourvu de talent. Au surplus, cela m’est bien égal. L’important, c’est d’avoir bon estomac. » |
Léon Treich : L'esprit français (1943)
mardi 5 mai 2020
lundi 4 mai 2020
10-18 — Léonard Cohen : The favorite Game
Leonard Cohen
The favorite Game
Traduit de l'anglais par Michel Doury
n° 663
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume triple
314 page (320 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1972
(Contribution du Tenancier)
Index
The favorite Game
Traduit de l'anglais par Michel Doury
n° 663
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume triple
314 page (320 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1972
(Contribution du Tenancier)
Index
Fable-express un peu khon
« Ch'sais pas ce que j'ai, aujourd'hui, mais j'ai la tête vide. — Eh bien comme ça, les zombies te foutront la paix... » |
(Désolé...)
dimanche 3 mai 2020
Tacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacata (bis)
samedi 2 mai 2020
Lecture du Tenancier
ux
(lorsqu’il préface La Fontaine ou Mallarmé), expédie lui aussi ces
premières
œuvres en trois phrases : Je n’oublie pas, Monsieur, que vous n’avez pas commencé d’être des nôtres avec ce gros livre [Les Nuits d’Afrique] : de minuscules plaquettes l’avaient précédé, qui devraient bien, un jour, être rééditées. Vous vous y montriez, en vers et en prose, l’un de nos premiers symbolistes, un peu moins connu, mais un peu plus précoce, un peu plus tourmenté, un peu plus visionnaire que les autres. Ainsi, avant de vivre vos mille et une nuits d’Afrique, vous vous étiez payé le luxe d’une brève « nuit de l’enfer » et celui qui devait emprunter tant de voiliers et de cargos dans monde s’y rêvait joliment « bateau ivre »… […] |
Cette première page du livre de
Dominique Noguez pose d’emblée l’enjeu du livre. Rimbaud ne meurt pas dans les
circonstances que l’on connaît mais se survit à lui-même, rédige un roman
remarquable, Les Nuits d’Afrique, lui
valant l’amitié de Breton. Celui-ci l’excommunie — bien entendu — quelques
temps plus tard, lorsque Rimbaud prend la défense de Claudel dont il épouse la
sœur… Alors, Rimbaud deviendrait-il l’impensable, un poète chrétien, sanctifié
par l’Académie ? Le jeu de Noguez est plus subtil et dépasse le cadre habituel
de l’uchronie, qui emprunte habituellement des voies plus ludiques. Ici il nous
mène à un essai littéraire démontant le mécanisme de l’évolution du «
Grantécivain » (autre titre de Noguez). Curieusement (ou pas, selon votre
chapelle), le cheminement de Noguez reprend quelques jalons posés par Enid
Starkie, fort empreint de l’idée d’un Rimbaud chrétien. Pourquoi pas, si l’on
considère l’évolution de nombre d’écrivains de sa génération ou de celles
d’après dans des voies parfois plus tortueuses. Une véritable curiosité
littéraire, en tout cas, sur des traverses inaccoutumées.
vendredi 1 mai 2020
jeudi 30 avril 2020
Une historiette de Béatrice
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