dimanche 22 juin 2014

Annie Le Brun sur Jarry



Conférence d'Annie Le Brun sur Alfred Jarry au Banquet de Lagrasse le 11 novembre 2012

Hongre

Hongre : Homme châtré.

Marie-François Le Pennec : Petit glossaire du langage érotique aux XVIIe et XVIIIe siècles (1979)

The Strongest of the Strange



On peut trouver le texte du poème ici,
et la traduction .

Rouleur

Rouleur, s. m. Ouvrier typographe qui roule d'imprimerie en imprimerie sans rester dans aucune, et qui, par suite de son inconduite et de sa paresse, est plutôt un mendiant qu'un ouvrier. Aucune corporation, croyons-nous, ne possède un type aussi fertile en singularités que celui dont nous allons essayer d'esquisser les principaux traits. Les rouleurs sont les juifs errants de la typographie, ou plutôt ils constituent cet ordre mendiant qui, ennemi juré de tout travail, trouve que vivre aux crochets d'autrui est la chose la plus naturelle du monde. Il en est même qui considèrent comme leur étant due la caristade que leur alloue la commisération. Nous ne leur assimilons pas, bien entendu, les camarades besogneux dont le dénuement ne peut être attribué à leur faute : à ceux-ci, chacun a le devoir de venir en aide, dignes qu'ils sont du plus grand intérêt.
Les rouleurs peuvent se diviser en deux catégories : ceux qui travaillent rarement, et ceux qui ne travaillent jamais. Des premiers nous dirons peu de chose : leur tempérament ne saurait leur permettre un long séjour dans la même maison; mais enfin ils ne cherchent pas de préférence, pour offrir leurs services, les imprimeries où ils sont certains de ne pas être embauchés. Si l'on a besoin de monde là où ils se présentent, c'est une déveine, mais ils subissent la malchance sans trop récriminer. De plus, détail caractéristique, ils ont un saint-jean, ils sont possesseurs d'un peu de linge et comptent jusqu'à deux ou trois mouchoirs de rechange. Afin que leur bagage ne soit pour eux un trop grand embarras dans leurs pérégrinations réitérées, ils le portent sur le dos au moyen de ficelles, quelquefois renfermée dans ce sac de soldat qui, en style imagé, s'appelle azor ou as de carreau. Un des plus industrieux avait imaginé de se servir d'un tabouret qui, retenu aux reins par des bretelles, lui permettait d'accomplir allègrement les itinéraires qu'il s'imposait. Ce tabouret, s'il ne portait pas César, portait du moins sa fortune.
Mais passons à la seconde catégorie. Ceux-là ont une horreur telle du travail, que les imprimeries où ils soupçonnent qu'ils en trouveront peu ou prou leur font l'effet d'établissements pestilentiels ; aussi s'en éloignent-ils avec effroi, bien à tort souvent ; car le dehors de quelques-uns est de nature à préserver les protes de toute velléité d'embauchage à leur endroit. D'ailleurs, si les premiers ne se présentent pas souvent en toilette de cérémonie, les seconds, en revanche, exposent aux regards l'accoutrement le plus fantaisiste. C'est principalement l'article chaussure qui atteste l'inépuisable fécondité de leur imagination. L'anecdote suivante, qui est de la plus scrupuleuse exactitude, pourra en donner une idée : deux individus, venant s'assurer dans une maison de banlieue que l'ouvrage manquait complètement et toucher l'allocation qu'on accordait aux passagers, étaient, l'un chaussé d'une botte et d'un soulier napolitain, l'autre porteur de souliers de bal dont le satin jadis blanc avait dû contenir les doigts de quelque Berthe aux grands pieds. Des vestiges de rosette s'apercevaient encore sur ces débris souillés d'une élégance disparue.
Au physique, le rouleur, n'a rien d'absolument rassurant. La paresse perpétuelle dans laquelle il vit l'a stigmatisé. Il pourrait poser pour le lazzarone napolitain, si poser n'était pas une occupation. Sa physionomie offre une particularité remarquable, due à la conversion en spiritueux d'une grande partie des collectes faites en sa faveur : c'est son nez rouge et boursouflé.
Lorsque, contre son attente, le rouleur est embauché, il n'est sorte de moyens qu'il n'emploie pour sortir de la souricière dans laquelle il s'est si malencontreusement fourvoyé : le plus souvent, il prétexte une grande fatigue et se retire en promettant de revenir le lendemain. Il serait superflu de dire qu'on ne le revoit plus.
Il est un de ces personnages qu'on avait surnommé le roi des rouleurs, et que connaissaient tous les compositeurs de France et de Navarre. Celui-là n'y allait pas par trente-six chemins. Au lieu de perdre son temps à de fastidieuses demandes d'occupation, il s'avançait carrément au milieu de la galerie, et, d'une voix qui ne trahissait aucune émotion, il prononçait ces paroles dignes d'être burinées sur l'airain : « Voyons! y-a-t-il mèche ici de faire quelque chose pour un confrère nécessiteux ? » Souvent une collecte au chapeau venait récompenser de sa hardiesse ce roi fainéant ; souvent aussi ce cynisme était accueilli par des huées et des injures capables d'exaspérer tout autre qu'un rouleur. Mais cette espèce est peu sensible aux mortifications et n'a jamais fait montre d'un amour-propre exagéré.
Pour terminer, disons que le rouleur tend à disparaître et que le typo laborieux, si prompt à soulager les infortunes imméritées, réserve pour elles les deniers de ses caisses de secours, et se détourne avec dégoût du parasite sans pudeur, dont l'existence se passe à mendier quand il devrait produire.

Eugène Boutmy - Dictionnaire de l'argot des typographes, 1883

Une historiette de Béatrice


A propos des petits cadres, posés par-ci par-là parmi les livres.
« — Quel joli dessin! c'est votre boutique ?
— Oui, ma nièce l'a dessinée quand elle avait 8 ans.
— Et ce dinosaure est très drôle !
— Mon neveu, vous voyez ma famille regorge d'artistes en herbe !
— Et ce monsieur sur la photo ici, c'est votre père ?
— Ah non, lui c'est Samuel Beckett. »

 Cette historiette a été publiée pour la première fois en août 2011 sur le blog Feuilles d'automne

Cubilo

Cubilo : Poële.

Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l’argot moderne (1953)

Une historiette de George

Un grand type entre, l'air jovial — mais du genre bipolaire en phase maniaque.
— « Bonjour ! Auriez-vous du Jack London ?
— Oui, je viens justement de rentrer quelques 10/18, regardez par là-bas.
— Ah, très bien [aucun regard vers l'étagère en question]. Et… du Jean d'Ormesson ?
— Attendez, je vais voir. »
Pendant que je farfouille dans les bacs de poches de drouille, je vois le gars compulser fébrilement (et sans ménagements, le saligaud !) sur le comptoir une belle demi-reliure de 1856 du Reisebilder de Heine que je viens de tarifer à 30 €, puis il sort trifouiller dans l'étalage extérieur et revient avec un roman Grasset au premier plat jaune un peu gondolé, prix d'origine 12 €.
— « Tenez, je vais vous prendre ça ! Mais vous pourriez pas me faire un prix ? Il est un peu défraîchi…
— Ben oui, c'est pour ça qu'il est à 2 €. »

Bon, après moult hésitations il l'a tout de même acheté.
C'est toujours ça de pris.

Avoir de l'uranium dans le greffier

Avoir de l'uranium dans le greffier : Être porté sur la chose.

Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l’argot moderne (1953)

samedi 21 juin 2014

Un p'tit tour chez Emmaüs

Généralement, un libraire ne révèle jamais les endroits où il se procure les livres. Il craint que la concurrence ne s’abatte sur le lieu et le vide tel un nuage de sauterelles en Afrique subsaharienne. On pourrait volontiers faire une exception en citant Emmaüs. Vous en trouverez toujours un près de chez vous, plus ou moins garni de ce que vous cherchez.
Celui qui est à côté de chez moi possède un ancien hangar agricole bourré de livres. Il ouvre le samedi, le dimanche et le mercredi, il est à une petite dizaine de kilomètres de ma librairie.
Voici comment on procède pour y faire ses emplettes :
Rendez-vous une demi-heure voire trois-quarts d’heure avant l’ouverture devant la grille de la Communauté locale, à se geler ou cuire selon les saisons, histoire d’être bien placé. Rassurez-vous, vous ne marinez pas seul. Vous vous retrouvez avec des brocanteurs, des bouquinistes ou des mères de famille sans le sous et qui viennent habiller leurs mioches à peu de frais. On piétine, on lie conversation, parfois, rarement avec les gens qui sont dans la même branche, de choses très vagues en tout cas. Vers 14h25, la tension a monté d’un cran, on se masse contre la grille, on sent les starting-blocks qui frémissent sous les talonnettes. On se tait, on envisage l’adversaire potentiel.
Il va y avoir une longue course à faire.
14h30 : ouverture des grilles, c’est la ruée. Le sprint dure une centaine de mètre dans une ancienne ferme en forme de U. On fait attention à ne pas renverser les poussettes, à ne pas bousculer les quelques personnes âgées aussi.
14h31 : Arrivée dans le hangar en question, on grimpe au premier étage, là où sont censées se trouver les plus belles pièces.
Sauf que…
Sauf que je ne cours plus et que je ne vois pas un intérêt particulier à aller à cet étage pour un « chopin » potentiel ou simplement pour avoir la satisfaction d’être le preum’s.
D’abord, je dis bonjour aux membres de la Communauté qui s’y trouvent et je commence mon petit tour dans le hangar.
Lorsque l’on cherche, il convient d’être méthodique, commencer son tour en haut à gauche pour finir en bas à droite de l’entrepôt. On fait chaque rayon livre par livre. On réserve une main pour le tas de bouquins que l’on constitue au fur et à mesure de la progression entre les travées, l’autre pour retirer les ouvrages du rayonnage ou se moucher, car vous évoluez dans le royaume de la poussière. Lorsque votre bras fatigue, vous le déposez (le tas de livre, voyons !) au bureau au fond ou un membre de la Communauté vous le met de côté, et vous reprenez là où vous aviez abandonné.
Avec cette méthode, il faut faire fi des déconvenues. Tel sale type est passé devant vous avec une pile de Louis Guilloux que vous auriez pu prendre si vous étiez allé tout de suite devant le rayonnage où sont entreposés les Gallimard. Tel autre vient de prendre un tome d’Autour d’une vie de Pierre Kropotkine sans se soucier de prendre son pendant, or celui-ci est un bouquiniste… donc du métier, mais la chose n’a pas l’air de l’effleurer. Vous maugréez. Mais tant pis, vous prenez le tome qui reste, pour Kropotkine (une édition de 1921), pour les moments enchantés qu’il a procuré à sa lecture qui est moins un manifeste qu’un ouvrage d’une immense modestie. Ce tome II attendra sûrement longtemps son acquéreur.
Les heures passent, vous êtes toujours dans la poussière qui volète autour de vous. Peu vous chaut, vous n’avez pas mis de chemise blanche mais une vieille limouille de circonstance.
Au bout de la journée, la foule qui remplissait l’entrepôt s’est clairsemée. C’est le moment où, parfois arrivent quelques livres que des Compagnons ont été débarrasser dans la région. Un Gracq en édition courante, un livre sur la Maison du Docteur Blanche, etc. vont rejoindre le lot.
Ça y’est, vous êtes arrivé au bout de votre pérégrination entre l’espoir et la fatalité. Vous avez rempli un carton, voire deux. Ça vous coûte une trentaine, une cinquantaine d’euros, tout dépend. Vous y avez passé l’après-midi et vous êtes lessivé.
Mais content.
Oh ! Vous ne l’êtes pas vraiment pour ce que vous avez acheté mais parce que vous vous êtes prêté à une sorte de quizz sans buzzeur, exercé votre mémoire et votre sagacité à acheter quelques bouquins, lesquels ne constitueront pas les plus belles pièces de votre fonds, loin s’en faut. Seulement, vous les avez choisis, vous en ferez un descriptif, les insérerez dans vos listes, leur redonnerez une seconde chance. Dans le lot, vous avez récupéré une trentaine de numéros de la NRF des années 30, un livre de Jacques Bens, un autre de Dominique Rolin… rien de très bibliophilique, mais la librairie comme je la pratique est faite aussi de cela, de quelques ouvrages un peu moins huppés, mais dont le contenu est attrayant.
Comment ?
Je ne vous ai pas dit ou cet Emmaüs se trouvait ?
Ça va pas la tête ?

Quelques années ont passé depuis la rédaction de ce billet. Je ne retourne qu’exceptionnellement à cet Emmaüs puisque mon intérêt professionnel a désormais disparu et que mon accumulation de livres à des fins personnelles se fait plus ciblée. De plus, il me semble que la foule s’est densifiée, pouls inquiétant de l’état de crise durable que traverse notre société où l’on a aménagé aux plus pauvres une sorte de niche précaire qui est la fable de « l’auto entrepreneur ». Ainsi, il y a de plus en plus de monde à acheter pour revendre : de tout, du n’importe quoi et pour ce qui concerne les livres vraiment du n’importe quoi… au point qu’il est encore possible de trouver de très bon livres délaissés par ignorance. C’est un système qui s’autodétruit car le gisement de livres d’occasion est en train de s’épuiser de par la grande quantité de revendeurs en concurrence. Les seuls à gagner de l’argent sont les sites de ventes par internet et les organisateurs de vide greniers, illustrant l’adage que « c’est toujours le croupier qui gagne ». Naturellement, je commente ce que je connais, à savoir la vente de livres. Peu importe, d’ailleurs. Parce que la politique publique continue de nous faire croire que, selon feu Raymond Barre, « Les chômeurs n’ont qu’à créer des entreprises », continuité logique du slogan de Guizot, de plus en plus de personnes dans la dèche se bricolent une vie de merde sur un petit praticable à attendre le clille sur le bord du trottoir, fût-il virtuel. Le fait est que cette précarisation est désormais fortement intégrée, admise aussi bien par nos concitoyens que par l’État qui a organisé ce gigantesque bouclard. Tout à coup, je me déclare soulagé de ne plus en faire partie, de ne plus courir et de tenter de penser dans un autre sens. De ces passages à Emmaüs, me reste la mémoire des hommes qui s’y trouvaient, de ce type, marqué et mutique que je ne revis plus presque du jour au lendemain, mort brutalement, de ces personnes détruites par l’alcool, des accidentés de toute sorte. Peut-être trouveront-ils la force de dire « merde », le début de la dignité, ce qui manque à tant de nous, à jouer au marchand…

La première partie de ce billet a été publiée en juin 2008 sur le blog Feuilles d'automne

Cul

Cul : Homme bête et grossier.

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

Cul : Derrière. Avoir un beau cul, etc.

Cul : Homme bête et grossier; Ex. : Quel cul, ce mec-là !

Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l'argot moderne (1953)

Cul
:
En tant qu'appât érotique.

Quand on va boire à « l'Écu »,
N'faut pas tant tortiller des fesses,
Quand on va boire à « l'Écu »,
N'faut pas tant tortiller du cul.
(Rétif, chanson citée dans les Contemporaines.)

Remuer le cul ou lever le cul : Pratiquer l'acte de chair.

Je te désire autant décus
Qu'on remue à Paris de culs

(Cabinet satirique)

Blaise et Margot à merveille
Ensemble ont toujours vécu ;
Blaise hausse la bouteille
Et Margot lève le cul.
(Collé.)

Marie-François Le Pennec : Petit glossaire du langage érotique aux XVIIe et XVIIIe siècles (1979)

vendredi 20 juin 2014

Où le Tenancier pense très fort à quelqu'un (mais ça peut très bien s'appliquer à pas mal de monde)

[…] Entendre chanter une personne enrouée, voir danser un paralytique, cela est pénible : mais surprendre une tête bornée en train de philosopher, la chose est insupportable. Pour dissimuler leur manque d’idées réelles, beaucoup s’abritent derrière un appareil imposant de longs mots composés, de phrases creuses embrouillées, de périodes à perte de vue, d’expressions nouvelles et inconnues, toutes choses dont le mélange donne un jargon d’aspect savant des plus difficiles à comprendre. Et, avec tout cela, il ne disent rien. On n’acquiert aucune idée, on n’accroît aucunement sa connaissance, et l’on doit se contenter de dire en soupirant : « J’entends bien le claquet du moulin, mais je ne vois pas la farine. » Ou bien l’on constate que trop clairement quelles idées pauvres, communes, plates et rudimentaires, se dissimulent derrière l’ambitieux pathos. Oh ! si l’on pouvait inculquer à ces philosophes pour rire une notion du sérieux redoutable avec lequel le problème de l’existence s’empare du penseur et l’ébranle jusqu’au plus profond de son être ! Alors ils ne pourraient plus être des philosophes pour rire, élucubrer sans sourciller des bourdes vaines comme celle de l’idée absolue ou de la contradiction qui doit exister dans toutes les notions fondamentales, ni se délecter avec une satisfaction enviable de noix creuses telles que celles-ci : « Le monde est l’existence de l’infini dans le fini » et « l’esprit est le réflexe de l’infini dans le fini » etc. Ce serait fâcheux pour eux ; car ils veulent absolument être des philosophes et des penseurs tout à fait originaux. Or qu’un cerveau ordinaire ait des idées non ordinaires, cela est juste aussi vraisemblable qu’un chêne produisant des abricots. Mais les idées ordinaires, chacun les possède lui-même, et n’a que faire de les lire. En conséquence, comme il s’agit en philosophie seulement d’idées, non d’expériences et de faits, les cerveaux ordinaires ne peuvent rien accomplir sur ce terrain. Quelques-uns, conscients de la difficulté, ont emmagasiné une provision d’idées étrangères le plus souvent incomplètes et toujours plates, qui dans leur tête, ajoutons-le, courent sans cesse [le] danger de se volatiliser uniquement en phrases et en mots. Ils les poussent ensuite en divers sens et cherchent à les accorder les unes avec les autres comme des dominos. Ils comparent ce qu’a dit celui-ci, puis celui-là, puis un autre, puis un quatrième encore, et s’efforcent d’y voir clair. On essaierait en vain de trouver chez ces gens-là une vue fondamentale solide reposant sur une base apparente, c’est-à-dire absolument cohérente, des choses et du monde. Aussi n’ont-ils sur rien une opinion nette ou un jugement fermement établi ; mais ils tâtonnent comme dans le brouillard, avec leurs idées, leurs vues et leurs exceptions apprises. Ils ne se sont en réalité consacrés à la science et à l’érudition que pour les enseigner eux-mêmes. Soit. Mais, alors, au lieu de jouer au philosophe, ils doivent au contraire apprendre à séparer le bon grain de l’ivraie.

Schopenhauer : Contre la philosophie universitaire (1851)