jeudi 31 août 2023

Quant le Tenancier s'emmerde, il se livre à de drôles de choses...

Il y a quelques mois, par ennui, j’atterrissais par hasard sur le site d’un « éditeur », comme il s’en est multiplié depuis l’arrivée d’internet. Un simple parcours permet de se rendre compte de la qualité des prestations. Ainsi, la vantardise est controuvée par l’imprudence des exemples.
« Des services personnalisés pour des livres de qualités : relecture, corrections orthographiques et typographiques, mise en page, insertions de visuels, infographie, conseil littéraire, reécriture… »
Déjà, oublier un accent dans « réécriture », ça la fout mal pour un « éditeur »... La cerise sur le gâteau, c’est lorsqu’après trois minutes de butinage sur le site en regardant ce qui est publié, on tombe sur cette phrase dans un roman :
« Le soufflet est vite retombé quand on m’a annoncé que j’allais jouer au poste de milieu de terrain alors que j’étais un attaquant, avide des courses dans le dos des défenseurs et des buts astucieux… »
Un soufflet, vraiment ? Quant au « milieu de terrain », en basket, puisqu'il en était question dans ce texte, je signale au réviseur de cette prestigieuse maison (et à l’auteur aussi, tiens…) que la notion n’existe pas (poste 1, 2, 3, 4 ou 5, ou ailier, ou meneur, ou pivot, etc., oui ça, ça existe...) Et que l’on y fait des paniers et non des « buts »… Oui, certes, il faut connaître un peu ce sport, ou bien encore se renseigner à ce sujet. Je ne blâme pas l’auteur, qui fait ce qu’il peut et qui a cru que ça passerait crème, mais ce n’est pas la peine de la part de « l’éditeur » de venir rouler des mécaniques, si c’est pour laisser trois conneries dans une seule phrase et dans des pages qui semblent la conversion en PDF d’un bête traitement de texte.
Par pudeur, on taira le nom de l’officine qui fleure bon le compte d’auteur…

George Auriol : Monogrammes et cachets

mercredi 30 août 2023

Zaroff, encore...


Caramba! Je m’imaginais m’emparer pour la première fois de l’histoire de Zaroff en rentrant le Hitchcock présente il y a quelques semaines (voir la rubrique Paf dans ma bibliothèque!), sans me rendre compte que je possédais bel et bien cette nouvelle ailleurs. En effet, elle existe sous forme de brochure intégrée dans un coffret consacré au film. J’ai d’ailleurs constaté que certaines coquilles ont été corrigées, ce qui laisse à penser que Bach Film, l’éditeur de l’objet, a apporté un certain soin à cette édition. Cela ne retire en rien au fait que la traduction semble bâclée, sans compter le fait qu’elle ait été victime de la pratique jivaresque que l’on opéra sur elle, puisque — nous en parlions dans ce blogue — une édition récente propose un ouvrage de 80 pages. Nous comparerons, de toute façon! On me pardonnera cet oubli en apprenant que je possède deux éditions du film, non pas par collectionnite, mais parce que les deux contiennent des documents qui se complètent, le coffret ayant été acheté en second à vil prix dans une solderie. Je n’avais consulté que le premier dévédé, me réservant pour l’autre un de ces quat'. Avais-je remarqué la brochure? L’acquisition date et je ne m’en souviens plus. Les agréments du livre résident dans le plaisir qu’on en escompte, également. Je biche à l’idée de commander bientôt Le plus dangereux des jeux et dans la foulée de sa lecture qui ne tardera pas, m’offrir une orgie de Zaroff!
Ce sera bien fait pour moi!

mardi 29 août 2023

10/18 — Cavanna ; Je l'ai pas lu, je l'ai pas vu... — 2




Cavanna
Je l'ai pas lu, je l'ai pas vu...
... mais j'en ai entendu causer
Chroniques de Hara-Kiri hebdo 1969-II

n° 963


Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quadruple
252 pages (256 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1975
Achevé d'imprimer : 30 avril 1975
Dessins de couverture de Reiser


(Contribution du Tenancier)
Index

George Auriol : Monogrammes et cachets

lundi 28 août 2023

Une historiette de Béatrice

Maxence, Corentin, Lise et Théodore marchent au pas du haut de leurs 4 à 12 ans. Ils ont reçu comme ordre de se trouver un livre chacun car ça va bien de passer ses vacances devant la télé et les jeux vidéo je vous connais moi hein on ne me la fait pas. Et, bien entendu, c'est le papa qui a choisi pour eux car cette jeunesse n'est décidément bonne à rien.

dimanche 27 août 2023

10/18 — Cavanna : Je l'ai pas lu, je l'ai pas vu... — 1




Cavanna
Je l'ai pas lu, je l'ai pas vu...
... mais j'en ai entendu causer
Chroniques de Hara-Kiri hebdo 1969-I

n° 962


Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quadruple
252 pages (256 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1975
Achevé d'imprimer : 30 avril 1975
Dessins de couverture de Wolinski


(Contribution du Tenancier)
Index

George Auriol : Monogrammes et cachets

jeudi 24 août 2023

Sur les « Points de vente »

[…] En sus, la vente des livres est conditionnée par la librairie. Or on ne dit plus librairie car il y a de moins en moins de librairies, maintenant on dit « point de vente ». Ces points de vente dont le propriétaire répond à un client qui lui demande un Guy de Pourtalès : « Je n’en possède pas mais j’ai des guides Michelin. »
On passe commande chez Budé de « Liliane est au Lycée », transcription phonétique de L’Iliade et l’Odyssée, demande qui est l’éditeur de « Guignol bande » ou encore les titres de deux auteurs qui écrivent en collaboration et dont l’un s’appelle Chopin et l’autre Auer.

Éric Losfeld
 : Endetté comme une mule ou la passion d’éditer (1979)