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L’évocation de cet ouvrage n’est pas innocente ici. L’idéologie du roman d’espionnage au Fleuve Noir ne se distingue pas par sa nuance ni sa défense absolue d’un idéal libertaire, loin de là. On sort de ces lectures avec plus de convictions impérialistes que des idées démocratiques et les droits de l’homme y sont plutôt une vue de l’esprit. Quant à la place de la femme dans ce genre de littérature, chacun de nous a eu dans les mains les ignobles petites saloperies estampillées SAS (publiées par la concurrence, chez Plon) dont l’auteur fut d’ailleurs encensé récemment dans les colonnes de Libération. A toute cette littérature consternante pour ce qui concerne la dignité même de ceux qui la lisent sans le recul nécessaire, il fallait opposer un auteur quelque peu reposant : G.-J. Arnaud.
On se propose dans les temps à venir de chroniquer de temps à autre une série qui faisait partie de la collection Espionnage au Fleuve Noir et dont le héros, Serge Kovask, alias Le Commander, constitue une sorte de bain de fraîcheur dans le machisme et la violence ordinaire. A travers cette petites chronique, on se propose de suivre l’évolution, importante, du personnage et également de rendre hommage à un auteur populaire méconnu du grand public et dont on estime la production à plus de 350 titres.
Pas assez connu, en effet, le sieur Arnaud. C'est vrai qu'outre "la comapgnie des glaces", il a quand même fait des choses intéressantes.
RépondreSupprimerPour le reste, je n'avais pas vu que Libé encensait le pâle "auteur" des torchons néo-réac que vous indiquez, cher Tenancier. Mais, quelque part, je n'en suis guère étonné...
Otto Naumme
Oui, Libé en a fait quelque chose de pratiquement "hype"...
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