On connaît tous la citation : « Je
ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous
ayez le droit de le dire. » attribuée à Voltaire et qui se révèle
apocryphe. On se reportera si l’on veut à l’article de Wikipédia qui éclaircit
un peu l’affaire de ce côté-là...
Il se trouve que votre Tenancier, par l’effet d’un inexplicable masochisme, s’est retrouvé dans ce qui aurait dû être un débat avec la section locale de la Ligue des Droits de l’Homme — en réalité sept personnes autour d’une table et dont votre serviteur était le seul étranger — consacré à « l’après Charlie » semble-t-il. En fait, ce fut le déroulé d’un quasi-monologue d’un des membres qui avec une voix de stentor couvrait les propos plus intéressants d’un de mes voisins, ou d’autres objections fort raisonnables. Parmi les pires conneries qu’on puisse entendre d’un cuistre infatué de sa suffisance* on releva la citation apocryphe citée plus haut, signalée comme telle par votre Tenancier. Il lui fut répondu « qu’un mensonge était après tout très acceptable si cela pouvait servir la cause ». Le même, quelques temps après, alors que le Tenancier s’opposait sur certains points à ses analyses de bistrot lui fut rétorqué par le même que « dans un débat il y en a toujours un qui a raison et un autre qui a tort » avec un plaisir que nous n’avons pas voulu troubler plus avant. Nous sommes partis presque sur la pointe des pieds en nous demandant toutefois où nous avions bien pu tomber (Il faut dire que, par son passé militant, le Tenancier avait des souvenirs d’échanges d’une autre qualité avec la LDH…) Certes, une hirondelle ne fait pas le printemps et un con ne résume pas forcément une volonté commune. Il se peut que le Tenancier soit tombé sur un îlot, propice aux impasses évolutives ou bien sous l’effet d’une endogamie alpestre. Mais la soirée fut bien longue…
Moralité : La prochaine fois qu’on lui fera le coup de la démocratie en danger, le Tenancier montrera son cul, ce qui vaut mieux que subir les Beria de sous-préfecture.
Il se trouve que votre Tenancier, par l’effet d’un inexplicable masochisme, s’est retrouvé dans ce qui aurait dû être un débat avec la section locale de la Ligue des Droits de l’Homme — en réalité sept personnes autour d’une table et dont votre serviteur était le seul étranger — consacré à « l’après Charlie » semble-t-il. En fait, ce fut le déroulé d’un quasi-monologue d’un des membres qui avec une voix de stentor couvrait les propos plus intéressants d’un de mes voisins, ou d’autres objections fort raisonnables. Parmi les pires conneries qu’on puisse entendre d’un cuistre infatué de sa suffisance* on releva la citation apocryphe citée plus haut, signalée comme telle par votre Tenancier. Il lui fut répondu « qu’un mensonge était après tout très acceptable si cela pouvait servir la cause ». Le même, quelques temps après, alors que le Tenancier s’opposait sur certains points à ses analyses de bistrot lui fut rétorqué par le même que « dans un débat il y en a toujours un qui a raison et un autre qui a tort » avec un plaisir que nous n’avons pas voulu troubler plus avant. Nous sommes partis presque sur la pointe des pieds en nous demandant toutefois où nous avions bien pu tomber (Il faut dire que, par son passé militant, le Tenancier avait des souvenirs d’échanges d’une autre qualité avec la LDH…) Certes, une hirondelle ne fait pas le printemps et un con ne résume pas forcément une volonté commune. Il se peut que le Tenancier soit tombé sur un îlot, propice aux impasses évolutives ou bien sous l’effet d’une endogamie alpestre. Mais la soirée fut bien longue…
Moralité : La prochaine fois qu’on lui fera le coup de la démocratie en danger, le Tenancier montrera son cul, ce qui vaut mieux que subir les Beria de sous-préfecture.
Du reste, on le sait, le Tenancier n'est pas « démocrate ».
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* : Justifiant une éventuelle
intervention militaire française en Syrie, par exemple ce qui est assez baroque en soi et
qui l’est encore plus quand cette assertion n’est même pas modérée par la
présidente de la section locale…
Vous êtes vraiment un masochiste forcené, cher Tenancier !
RépondreSupprimerJe me contenterai sobrement de vous rappeler la conclusion du Tractatus logico-philosophicus (version enrhumée) :
« Ze dont on ne beut barler, il Vo[mieux]ltaire »
Ça
Supprimerc'est vrai, ça !
Oups, pardon, le mieux est l'ennemi du bien : pas mieux !
SupprimerQuel îlot, quel îlot....
RépondreSupprimerBéatrice
Ah Béatrice, si je vous racontais tout, vous seriez atterrée, ma chère...
SupprimerTenancier, vous feriez bien de vous tenir au loin de ce qui pourrait ressembler à un « complot de maigre lien » (!)
RépondreSupprimerC'est que nous tenons à vous!
ArD
Ne vous en faites pas trop, ArD...
SupprimerMoi je m'en fais.
SupprimerEt je dirai même plus : nous tenons à vous, Tenancier !
Bien que nous vous savons armés.
GrD
Je suis pacifiste. Les seules armes que je possède sont toutes virtuelles. Je me permets de préciser parce que les deux personnes que je vise dans ce billet parcourent le blogue et sont de la catégorie des mal comprenant. Elles risqueraient de prendre pour argent comptant toute manifestation allégorique, toute métaphore des commentateurs. Déjà, je suis accusé de les avoir traités de staliniens, propos tenus par Martin ci-dessous, que je ne partage pas forcément mais que j'assume volontiers. Si vous saisissez la nuance, vous serez édifié si je vous dis qu'ils ne la font pas. C'est normal, plus on se sent offensé plus on se sent en droit d'attaquer, n'est-ce pas ?
SupprimerBref, cette histoire continue par mail et c'est un peu comme le sparadrap du capitaine Haddock... ils sont collants.
Il y a beau temps que la LDH est devenue un repaire de staliniens, on y croise bien sûr quelques naïfs honnêtes mais les staliniens font plus de bruit !
RépondreSupprimerHeureusement, il y avait encore des naïfs honnêtes dans la salle, c'était une solitude accompagnée, en quelques sorte.
SupprimerBah, ce n'est guère qu'une nouvelle preuve que la connerie est la chose la mieux partagée au monde...
RépondreSupprimerEt vous savez comme moi que lorsqu'un coq de basse-cour de ce genre commence à pérorer, le mieux à faire est encore de laisser dire. Il est toujours possible de moucher ce genre d'imbécile pompeux, mais pas de le faire réfléchir. Alors, user sa salive...
Seule consolation, au fond : vous n'aurez plus très longtemps à subir ce genre d'importun (sans qu'il soit garanti qu'en d'autres sphères il n'y en ait pas du même genre...).
Otto Naumme
Il est une partie de votre texte qui me laisse perplexe, cher Tenancier, savoir : "sept personnes autour d’une table et dont votre serviteur était le seul étranger".
RépondreSupprimerJ'aurais pu préciser "étranger à la LDH", mais bon.
Supprimer"Non-membre mais viril", en quelque sorte ?
SupprimerLes essais de virilité se situaient en face, chez celui que je peine à qualifier "d'interlocuteur", l'appellation "coq de basse-cour" étant bien trouvée de la part de notre cher Otto.
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