(Où George se fourvoie)
Une petite dame entre, fragile comme une feuille morte, et demande
d'une voix frêle, quasi inaudible :
— Bonjour Messieurs, auriez-vous les Méditations transcendantales ? (enfin, du moins est-ce ce qu'on parvient à saisir)
Perplexité soudaine du libraire, qui a dû couper en vitesse le Merci patron ! des Charlots pour ouïr la question et qui songe d'abord à Descartes — mais non ! lui c'est les Méditations métaphysiques… Et soudain, une lampe s'allume :
— Ah ! Vous cherchez du Husserl !?
— Euh… Non, il s'agit d'un livre intitulé La méditation transcendantale que j'ai perdu, je me demandais si vous l'aviez…
— Ah non, désolé Madame, pas pour l'instant.
La dame repart vaille que vaille, et soudain le libraire se rappelle que Husserl, ce sont les Méditations cartésiennes…
Hem.
— Bonjour Messieurs, auriez-vous les Méditations transcendantales ? (enfin, du moins est-ce ce qu'on parvient à saisir)
Perplexité soudaine du libraire, qui a dû couper en vitesse le Merci patron ! des Charlots pour ouïr la question et qui songe d'abord à Descartes — mais non ! lui c'est les Méditations métaphysiques… Et soudain, une lampe s'allume :
— Ah ! Vous cherchez du Husserl !?
— Euh… Non, il s'agit d'un livre intitulé La méditation transcendantale que j'ai perdu, je me demandais si vous l'aviez…
— Ah non, désolé Madame, pas pour l'instant.
La dame repart vaille que vaille, et soudain le libraire se rappelle que Husserl, ce sont les Méditations cartésiennes…
Hem.
On a un peu envie de glisser une vacherie mesquine au sujet de ce libraire pas transcendant, mais il raconte lui-même cet épisode et on a l'impression qu'il culpabilise grave. Bref, on ne défouraillera pas cette fois-ci.
RépondreSupprimerRaillez et défouraillez sans hésiter sur ce fourvoiement, M'sieu Pop : GWFW n'est nullement susceptible, et puis heureusement ce genre de méprise n'est pas si courant…
RépondreSupprimerMon cher Pop, le libraire en question culpabilise tout le temps. S'il ne s'excuse pas au moins dix fois par jour c'est que ça va mal. Un fond catho qui doit lui rester, je ne vois pas ça autrement.
RépondreSupprimerOui mais moi au moins j'encule pas Biliz (et d'ailleurs je sais même pas qui c'est !)
RépondreSupprimerHem.
Allons allons, mon cher George, on ne vous accuse point de bougrerie, savez-vous.
RépondreSupprimerPédiquons, pédiquons, il en restera toujours quelque chose (au bout de la file) !
RépondreSupprimerJe constate avec plaisir, mon cher George que vous tirez profit des lectures que l'on vous offre. C'est bien. Notre sentiment affectueux à votre égard n'en est que plus accentué.
RépondreSupprimerMoi, tirer profit de mes lectures ?
RépondreSupprimerGilbert les lit, ça suffit amplement !
Vous voyez, vous niez implicitement le fruit de vos lectures car votre pudeur s'interdit les effusions alors qu'elle vous encourage aux amendes honorables ! Dans mes bras George, dans la félicité d'une camaraderie vermotiseuse. Pour un peu, tiens, je vous offrirais des pneus à flancs blancs pour votre automobile !...
RépondreSupprimerPlus d'auto, hélas, pas même Naumme !
RépondreSupprimerMais je ne nie rien, que nenni ! tout fruit de quoi je lis…