Votre Tenancier pensait, à la
rédaction du précédent billet,
que la maison Corti avait légèrement déraillé en reproduisant un
manuscrit
forcément illisible étant donné le format et la qualité de
reproduction, sans
doute par « marketing » ou par esprit de lucre (je ne digère
toujours
pas ces quinze balles !) Un peu éloigné des circulations
éditoriales, il
ignorait que la maison venait de changer de main, annonce qui le
laisserait de
marbre si le boulot avait été assumé de façon correcte (mes quinze
balles,
bordeyle !) Étant établi, cette transition expliquait peut-être la
maladresse de cette reproduction illisible sur une quarantaine de
pages. Or, à
l’écoute de l’émission « Book Club » qui, comme son
anglicisme l’indique
est diffusée sur France Cul et se consacrait ce jour-là à Julien Gracq,
on s’aperçoit
que ces nouveaux éditeurs causaient du contenu du manuscrit — le choix
entre deux
adjectifs sur lesquels Gracq semble indécis — comme si la nuance était
accessible au riche bienheureux qui se serait procuré le bouquin ! Cela
mène votre
Tenancier à une question : ces éditeurs se foutaient-ils de nos
tronches où
avaient-ils seulement ouvert le livre ? L’on vous a montré grâce à
un
typomètre judicieusement placé la taille de la reproduction. Ils sont
qui, ces
gens ? Sont-ce les héritiers de Peter Parker pour avoir autant
d’acuité
visuelle ? Bien entendu et comme la révérence semble de règle dans
ce
genre de manifestation, il ne semble pas que l’animateur ait objecté
sur ce
sujet. Précisons le sens de ce « il ne semble pas » :
votre
Tenancier a coupé le poste de radio, se disant qu’il avait assez rigolé
comme
ça, et que, préparant la poupoute du midi, toute son attention était
requise. A
priori, il présume donc que ledit animateur n’a pas moufté à cette
énormité étant donné le taux de connivence.
Reste de toute façon la fâcheuse impression de s’être fait repassé de quinze balles comme au coin d’un bois. La prochaine fois, votre Tenancier ira au peep-show, l’arnaque est moins snob mais on en a autant pour son artiche et il a peut-être des chances d’y apprendre quelque chose, d’autant qu’on peut y concéder quelque tolérance, c’est le cas de le dire, pour les anglicismes. Tant pis pour mon libraire (j’en ai un, maintenant !)
J’aurais pu, comme notre adorable George Weaver vous coller le machin qui vous permettrait d’écouter l’émission à partir de ce blog, mais :
— Il a la flemme ;
— Les bourges le fatiguent ;
— S’il avait voulu qu'on cause l’angliche il vous aurait branché sur la BBC.
Sans être de la haute, on se montrera bon prince en vous fournissant le lien vers le site. Mais n’en demandez pas plus, à moins qu’on nous rembourse.
Le Book Club (mais quel titre à la con...) sur France Culture.
Reste de toute façon la fâcheuse impression de s’être fait repassé de quinze balles comme au coin d’un bois. La prochaine fois, votre Tenancier ira au peep-show, l’arnaque est moins snob mais on en a autant pour son artiche et il a peut-être des chances d’y apprendre quelque chose, d’autant qu’on peut y concéder quelque tolérance, c’est le cas de le dire, pour les anglicismes. Tant pis pour mon libraire (j’en ai un, maintenant !)
J’aurais pu, comme notre adorable George Weaver vous coller le machin qui vous permettrait d’écouter l’émission à partir de ce blog, mais :
— Il a la flemme ;
— Les bourges le fatiguent ;
— S’il avait voulu qu'on cause l’angliche il vous aurait branché sur la BBC.
Sans être de la haute, on se montrera bon prince en vous fournissant le lien vers le site. Mais n’en demandez pas plus, à moins qu’on nous rembourse.
Le Book Club (mais quel titre à la con...) sur France Culture.