vendredi 22 septembre 2023

Le retour des Minilivres...

En 2009, votre Tenancier avait entrepris de dresser la bibliographie de la collection des Minilivres des éditions Deleatur dans l’ancien blogue Feuilles d’automne. L’opération avait laissé une certaine insatisfaction en raison de la sécheresse de la recension. Il devenait nécessaire de réparer cette frustration et l’on a demandé à Pierre Laurendeau, l’éditeur, d’apporter un commentaire sous chacun des volumes qui sera évoqué dans cette nouvelle bibliographie. Toutefois, à l’époque, l’on n’était pas entièrement resté muet, car de petites énigmes s’étaient posées à nous. On se fait un plaisir d’en présenter de nouveau une ici, avant de commencer la Bibliographie commentée des Minilivres des éditions Deleatur.

Les étuis :
Les amateurs de la collection des Minilivres pouvaient aux débuts de celle-ci se procurer des étuis pour mettre à l’abri leur précieuse collection. Le Tenancier s’en était procuré deux qui contenaient l’amorce de la série ainsi que quelques volumes épars, dont Jacques Abeille était l’auteur.
 
 
L’amateur averti, l’obsédé de la complétude, saura donc ici que son salut passera par la possession de ces petits étuis en carton recouverts de papier plastifié blanc. Le Tenancier, lui, ayant dépassé le contenu admissible pour de tels objets s’est confectionné un réceptacle personnalisé pour accueillir tous les volumes. Ces étuis sont épuisés depuis belle lurette et la seule solution était donc de fabriquer soi-même quelque chose.


Il est cependant un détail que notre perspicace lectrice ArD nous fit remarquer il y a quelque temps, au début de cette collection et que l’on peut percevoir sur les photos. Les dos de ces ouvrages présentent une agrafe en cuivre alors que le reste des ouvrages de la collection a bénéficié d’une agrafe en acier pour les rééditions et les ouvrages plus récents. On ne se plaindra pas outre mesure de cette disharmonie d’autant qu’elle nous conforte dans le recollement des ouvrages. Ainsi, on pourra prétendre sans trop de risques que l’un des éléments d’identification des premiers tirages des premiers numéros de la série a bénéficié d’un agrafage en cuivre… jusqu’à ce que l’on nous démontre le contraire, bien sûr.


 
C’est souvent à des détails infimes que le bibliographe se raccroche pour déterminer la nature des ouvrages qu’il cherche à identifier. On le voit ici, le contenant a parfois son importance et peut venir au secours de la détermination d’une petite énigme littéraire. Par exemple, on sait désormais que la première édition (du moins dans cette série) de L’explorateur au pays des dinosaures date bien de 1995, l’achevé d’imprimer étant confirmé par la présence de cette agrafe cuivrée. On connaît bien évidemment d’autres exemples plus célèbres… Il n’en demeure pas moins que cela peut devenir un des plaisirs de la bibliophilie, hors des contingences vénales ou professionnelles.

À ces considérations, votre Tenancier avait aussi causé d’un exemplaire fantôme dans la collection : Une nuit dans la Grande Bibliothèque. Puisqu’il en sera de nouveau question avec l'éditeur, l’on s’abstient de rediffuser l’ancien article à ce sujet.
Enfin, pour ceux qui ignorent qui est Pierre Laurendeau, exposons ici quelques unes de ses facettes.

2 commentaires:

  1. Anonyme12:27

    Je n'imaginais pas ArD soucieuse du détail à ce point. Détail d'ailleurs oublié.
    ArD

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    1. Lorsque l'on connaît un peu ArD, cela n'étonne point !

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