lundi 29 août 2016

10/18 — Anthony Scaduto : Bob Dylan




Anthony Scaduto

Bob Dylan
Traduit de l'anglais par Dashiell Hedayat
Inédit

n° 803


Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quadruple

445 pages (448 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 4e trimestre 1973
Achevé d'imprimer : 17 octobre 1973


(Contribution du Tenancier)
Index

dimanche 28 août 2016

10/18 — Arrabal : Lettre au général Franco




Arrabal

Lettre au général Franco
Texte intégral de la lettre envoyée par Arrabal à Franco le 18 mars 1971
Édition bilingue

n° 703


Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume double

187 pages (190 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 1e trimestre 1972
Achevé d'imprimer : 28 octobre 1974

Liste des œuvres d'Arrabal, pages 7 & 8
Texte original en Espagnol: page 101, traduction française de Dominique Sevrain : page 9
Épilogue par Francisco Gonzalez Viera (texte ci-dessous)
La censure espagnole a interdit la publication des pièces d'Arrabal... Pis encore, une maison d'édition madrilène (Taurus : Collection Primer Acto) sous le titre « Teatro de Arrabal » a groupé trois courtes pièces écrites il y a quatorze ans, et si pleine de coupures qu'il est impossible de comprendre ce qui se passe ; l'une des pièces figure même sous un faux titre ; Guernica devient Ciugrena . Ce petit livre est destiné à donner une image injurieuse de l'auteur. Naturellement Arrabal ne peut rien faire pour retirer ce monstre de la circulation... telle est la collusion éditeur-justice-autorité dans l'Espagne d'aujourd'hui.
Christian Bourgois, Éditeur (Paris), va éditer les œuvres complètes d'Arrabal en espagnol. Le premier volume de son théâtre a déjà été publié. Lorsqu'en 1969 la troupe de Nuria Espert tenta pour la première et unique fois de jouer une pièce de l'auteur (« Les deux bourreaux»... durée : vingt minutes), le local fut occupé par la police armée, les affiches lacérées et les programmes détruits.
Le paradoxe veut donc qu'aujourd'hui Arrabal qui est représenté et édité dans le monde entier ne puisse voir ses livres ni ses pièces dans son pays. Le premier dramaturge espagnol vivant... n'existe pas pour les Espagnols par ordre du gouvernement.
Arrabal a dit « J'ai autant le droit d'écrire en espagnol qu'un arbre a droit à la terre.» Tel n'est pas l'avis des autorités qui dirigent le pays. Le confondateur de la Phalange, dans le journal du parti officiel (et unique), Arriba, a déclaré qu'il faudrait châtrer Arrabal « pour que, incapable d'être père, il ne donne pas vie à des enfants qui puissent renier la Patrie ».

(Contribution du Tenancier)
Index 

10/18 — André Hodeir : Les mondes du jazz




André Hodeir

Les mondes du jazz

n° 509 / 510 / 511 / 512
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18

382 pages (384 pages)
Cahier photographique de 48 pages au milieu de l'ouvrage
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 3e trimestre 1970
Achevé d'imprimer : 20 juillet 1970

TABLE DES MATIÈRES
Première partie
Celui qui joue au jazz [7 — 137]
1. Pour accordre l'instrument
2. Révélation véridique d'un voyage en Jazzie (édition critique)
3. Jouer — Dora
5. Avatars d'un héros
6. Hors du container
Deuxième partie
Le sens des valeurs [141 — 192]
Quiz-test
Une conférence suivie d'un échange de vues à la T.V., filmé dans l'esprit du cinéma-vérité
Cotations du Quiz-test
[Cahier photographique]

Troisième partie
Celui qui écrit le jazz [193 — 301]
1. Cours d'esthétique jazzistique de M. Le professeur Tie à l'université de A.
2. Cours d'histoire du jazz de M. le professeur Deadheat à l'université de B.
3. La Société des Arrangeurs
4. Discorde entre les Atriades
5. L'architecte d'un rêve
6. Sermon du Révérend Père Sunrise
7. Le testament de Matti Jarvinen
Quatrième partie
Éthure et culture [345 — 377]
Acte unique

Table des illustrations [379]
Traduction des textes anglais [380]
Table des matières [381 — 382]


Deuxième édition


André Hodeir

Les mondes du jazz

n° 509
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quadruple

378 pages (384 pages)
Sans le cahier photographique de 48 pages au milieu de l'ouvrage
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 3e trimestre 1970
Achevé d'imprimer : 15 septembre 1972

Table des matières identique à la première édition excepté l'absence de la Table des illustrations, ce qui provoque le déplacement de la Traduction des textes anglais, avancée à la page 379

(Contribution du Tenancier)
Index 

10/18 — Daniel Wilhem : Pierre Klossowski : le corps impie




Daniel Wilhem

Pierre Klossowski : le corps impie
(inédit)


n° 1323

304 p.
Couverture de Pierre Bernard, Dessin de Pierre Klossowski, Collection Jungo, Photo de Rehsteiner
Série « S », dirigée par Bernard Lamarche-Vadel
Au début, liste des ouvrages appartenant à la même série
Volume quintuple
La composition de cet ouvrage a été réalisé par EUROCOMposition S.A. Paris. L'impression et le brochage par La Nuova Stampa di Mondadori - Cles (TN)
N° d'édit. 1137 - Dépôt légal : 2e trimestre 1979
ISBN 2.264-00991-8

TABLE DES MATIÈRES :

I. ET CONTRIT
La limite - Le triangle - Le jardin - La faute - Le neutre - La perversion

II. ET IMPUR
Le rachat - L'escalier - Le rendez-vous - Le signe - Le simulacre - Le nom

III. ET OUTRÉ
La marche - La source - Le tableau - La galerie - Les portraits - Le triangle infini

IV. ET STÉRILE
Le familier - Les pères - La mère - Le couple - Le tiers - L'oeil - Le judas

V. ET CLANDESTIN
Le corps - Les choux - L'arrière-point - Le nom et le sexe - La fable blanche - Le corps impie

VI. ET COUTUMIER
Le bord - Les détournements - Le baroque - L'incivilité - La sédentarité - La nomadité - La coutume - La commutation - Le lecteur angélique


(Contribution de Grégory Haleux)
Index 

10/18 — Colloque de Cerisy : Francis Ponge




Ponge inventeur et classique

Colloque de Cerisy
Dirigé par Philippe Bonnefis et Pierre Oster

n° 1127

448 p.
Couverture de Pierre Bernard, Photo DR
En début d'ouvrage, trois pages présentant les publications du centre culturel de Cerisy-la-Salle. Les dix dernières pages consacrées au catalogue 10/18.
Volume sextuple
Composé en France par EUROCO-S.A. Imprimé en Italie par La Nuova Stampa di Mondadori - Cles (TN)
N° d'édit. 953 - Dépôt légal : 1er trimestre 1977

TABLE DES MATIÈRES :

Le Phénomène Ponge, par Philippe Bonnefis

I. Ponge qui n'a de cesse, par Jean Tortel

II. Francis Ponge et la lumière critique, suivi de La preuve par Ponge, par Joseph Guglielmi

III. Ponge tautologique, ou le fonctionnement du texte, par Michael Riffaterre

IV. Une poétique générative et transformationnelle : Le Lézard, par Jean-Michel Adam

V. Signéponge, par Jacques Derrida

VI. Sur les tablettes d'Eros Antéros : Ponge et Bataille, par Marcel Spada

VII. Ponge et le plaisir, par Raymond Jean

VIII. Quelques phrases mises de côté pour Francis Ponge, par Gérard Farasse

IX. « Le mot certes... » écrit Ponge, par Suzanne Allen

X. La poésie et la langue, par Henri Maldiney

XI. Nietzsche ou l'arrière-texte pongien, par Serge Gavronsky

XII. L'infinitif pluriel et la troisième personne du singulier, par Jean-Luc Steinmetz

XIII. Le texte et la mort, par Christian Prigen

XIV. Notes collectives pour Francis Ponge, par Frédéric Berthet, Jean-François Chevrier, Jean Thibaudeau

XV. Questions à Francis Ponge


(Contribution de Grégory Haleux)
Index 

samedi 27 août 2016

10/18 : Il y a des poètes partout — Revue d'Esthétique n°3-4/1975




Il y a des poètes partout
Revue d'Esthétique n°3-4/1975

n° 1001


320 p.
Couverture de Pierre Bernard, Illustration : Fabio Rieti
Série « Esthétique », dirigée par Mikel Dufrenne
En début d'ouvrage, la liste des ouvrages de la Série d'Esthétique, parus et à paraître
Volume sextuple
La composition, l'impression et le brochage de ce livre ont été effectués par Firmin-Didot S.A., pour le compte des éditions U.G.E.
Achevé d'imprimer le 27 octobre 1975
N° d'édit. 812 - N° d'imp. 7694 - Dépôt légal : 4e trimestre 1975

TABLE DES MATIÈRES :


La poésie : où et pourquoi ?, par Mikel Dufrenne

Le sens poétique, par Jean Cohen

Le vers libre et l'avenir de la poésie, par Georges H. F. Longree

Comment on devient un « poète arrivé », par Georges Raillard

La poésie comme électricité, par Dominique Noguez

Réponse à trois questions, par Michel Bulteau

1967 n'est pas mil neuf cent dix neuf, par Yves Buin

La poésie sauvage au Québec, par Guy Robert

Les bergers fous de la rébellion - Figures et aspects de la beat generation, par Jean-Noël Vuarnet

Rub out the words - Entretien entre Brion Gysin et Gérard-Georges Lemaire (Paris, novembre 1974)

La poésie populaire grecque moderne, par Eratosthène Kapsomenos

Consentir un sang..., par Geneviève Clancy

Quelques poèmes

Actualité : Huitième Congrès International d'Esthétique

Un tout petit Watergate français (suite)

Société des études renaniennes

Les premières journées de Saint-Charles

L'Âge d'Or - Première ébauche par le Théâtre du Soleil, par Catherine Monnier

Fous de vivre, film de Peter Robinson, par Maryvonne Saison

« Des femmes, des femmes, il nous faut des femmes » (anonyme XIXe siècle), par Anne Cauquelin

Recherche poïétiques, par Maryvonne Saison

Roland Barthes comme Don Juan, par Pierre Lepape

Expérience religieuse et expérience esthétique, par Noëmi Blumenkranz Onimus

Nouvelles écritures américaines, par Michel Zéraffa

Art et politique, par O. Revault d'Allonnes


(Contribution de Grégory Haleux)
Index 

Gazette du Vieux Paris, n° 14
(Numéro "Bonapartiste")

vendredi 26 août 2016

Triste Trieste

« Lâcheur est Trieste, hélas ! et j'ai lu tous les livres. »  
George WF Weaver (28 juillet 2016 à 21:09)
 
« Cela étant, il faut savoir que, à proximité de ladite ville, les panneaux indicateurs affichent "Trst".
Je pourrais vous en parler, cher Tenancier, j'anecdoterai sur le sujet... »
Otto Naumme (29 juillet 2016 à 07:26)
 
« Au contraire, cher Tenancier, je pense que voilà une trieste nouvelle. »
Otto Naumme (5 août 2016 à 08:23)
 
« C’est le moment que choisit Carlo Papucci pour griffonner mystérieusement sur un carnet d’écolier ce curieux message presque en forme d’anagramme qu’il me tend ensuite avec un air de conspirateur souabe :

T T T T T
E R R R R
R I I S I
G E E T S
E S S
T
S T T
E
T E


U



M



(Latino) (Italiano) (Tedesco) (Slovène) (Sempre)
 
Tout est dit là ! Au carrefour des cultures et des langues, la ville-frontière cherche son unité et ne la trouve que dans une sorte de tristesse qui durera (sempre) toujours ! Il me rappelle ainsi que nous sommes dans une ville où, par dizaines, des adolescents romantiques se suicidèrent, des écrivains abandonnèrent leurs noms et choisirent des pseudonymes pour mieux s’intégrer, dans un endroit du bout du monde où la douleur semble d’abord essentiellement métaphysique. »
Franck Venaille : Trieste  (1985)
(Et pendant ce temps, la fille du Tenancier visite la ville...)

jeudi 25 août 2016

Le fond et la forme de Le Rouge

Puisque vous avez été quelques-uns à apprécier l'adaptation par Kafé du Mystérieux Docteur Cornélius de Gustave Le Rouge, voici deux planches supplémentaires. On notera, si l'on guette le numéro en bas à droite tous les deux strips, que cette division induit une parution en feuilleton dans la presse, de deux strips — justement —  en bas de page. Ce petit détail nous fait plaisir tant la fidélité se dénote aussi par d'infimes détails de forme.

Étonnement passager

Le lecteur s'étonnera sans doute du silence du Tenancier alors qu'il était si bien lancé. Qu'on ne s'inquiète pas. Le Tenancier digère...

mardi 16 août 2016

Une réapparition du Docteur Cornélius

Au XXe siècle commençant, Gustave Le Rouge aura pressenti la fièvre urbaine, à celui qui aura précédé il aura gardé la mémoire d’une littérature obsédée par des questions souterraines, comme celle de l’identité — Lon Chaney, était la face cinématographique de Le Rouge. Ci-joint la couverture et une planche de l’adaptation du Mystérieux Docteur Cornélius par Kafé. Il y a dans l’apparente naïveté des dessins et l’absence de tout lyrisme la même liberté que nous accorde Le Rouge dans ses romans : ne pas aller trop loin permet au lecteur de prolonger le récit par sa propre vision. Telle est cette culture populaire qui s’emploie à stimuler la rêverie de ses lecteurs et non la norme poussive à laquelle adhèrent nombre de nos contemporains, qui ont labellisé en « littérature de l’Imaginaire » une suite de stéréotypes. Le travail de Kafé donne une saveur analogue au premier jour où l’on a ouvert le Docteur Cornélius, avec une promesse que l’auteur pouvait tenir, en se reposant sur ses lecteurs. Le présent travail est inédit. On aimerait qu’il ne le reste pas longtemps. 

vendredi 12 août 2016

Charade

Encore une charade, de la même époque que la dernière fois :  

Tu perdras mon second, si tu n’as mon premier ;
En deux sens différents, mon tout peut le comprendre ;
Et si tu t’y prends bien, tu pourras me surprendre
Sur les lèvres d’Iris, ou bien dans ton grenier.  
(Par M. le Ch. De P***)
A vous de jouer, il suffit de me donner la solution en commentaire (au fait, signez d’un nom ou d'un pseudo, tout commentaire anonyme sera supprimé, même s’il est bon.) j'indiquerai alors la source.