À part Pierre Bost, qui va constituer
une véritable
découverte pour votre Tenancier (et, on l’espère, pas une déception),
Mac Orlan
et Kessel lui sont assez bien connus. Du reste, il possède déjà La Cavalière Elsa dans une édition club,
c’est-à-dire sous cartonnage industriel en plastique. Cette édition-là,
ma
pourvoyeuse de drogue favorite m’en avait fourni auparavant, a été
reliée en
sorte de bradel en cuir souple assez modeste, mais pas déplaisant à la
manipulation lors de la lecture. Plats et dos ont été conservés.
Peut-être
faites-vous partie de ces personnes qui ont une inclination pour les
bouquins
dans leur jus d’origine, sans même aller au fétichisme bibliophile.
C’est le
cas de votre Tenancier, qui aime ce format apparenté à l’in-12 (ce qui est sûrement le cas ici, d'ailleurs). Certes, le support
a jauni et, à tout prendre, on aurait préféré un beau papier qui
traverse le
temps. Mais votre serviteur n’en a pas les moyens et se demande
d’ailleurs si
la commande s’accompagnerait du même agrément et du même plaisir. Parce
que,
ces livres ne proviennent pas de n’importe où : le charme du
paquet
personnalisé, les trouvailles insérées dans le volume sont signés de la
librairie Kontrapas dont la tenancière tient une rubrique ici dans ce
blogue.
En définitive, le Tenancier devrait commander plus souvent, à cause de
la
petite émotion, qu’on se risque à qualifier de charmante, à ouvrir des
paquets
confectionnés avec des publications obsolètes et que par vice l’on
collationne
dans un coin pour « faire
quelque chose »
avec
les images gravées qui y sont insérées. Quoi donc ?
Si on le savait… Peu importe, le bureau est aussi occupé par ces
morceaux d’emballage,
comme des naufragés, sur un bout d'étagère. Comme si cela ne
suffisait
pas, on découvre dans deux de ces livres-là des marque-pages maison qui
vont
illico gagner la collection personnelle, dans une boîte à chaussures
qui
commence à déborder. Le Tenancier redevient un homme heureux. Il a
parfois tendance
à l’oublier…
Pierre Bost : Porte malheur — Librairie Gallimard, 1932
Joseph Kessel : Bas-fonds — Éditions des Portiques, 1932
Pierre Mac Orlan : La Cavalière Elsa — Nouvelle Revue Française, 1921
Pierre Mac Orlan : La clique du café Brebis — La Renaissance du Livre, 1919
Pierre Bost : Porte malheur — Librairie Gallimard, 1932
Joseph Kessel : Bas-fonds — Éditions des Portiques, 1932
Pierre Mac Orlan : La Cavalière Elsa — Nouvelle Revue Française, 1921
Pierre Mac Orlan : La clique du café Brebis — La Renaissance du Livre, 1919
Oh dites-donc Tenancier me voilà toute rouge, immense MERCI !
RépondreSupprimerJ'adore la typo du titre du "Bas fonds" de Kessel. Connaissez-vous son nom, cher Tenancier ? A moins que la Tenancière puisse vous aider ?
RépondreSupprimerOtto Naumme
C'est une variante de celles-ci :
RépondreSupprimerhttps://www.myfonts.com/fr/pages/whatthefont?step=resultPage&page=1
ArD
Merci, chère ArD !
SupprimerDommage, le site n'affiche pas cette police, il demande le lien de l'image. Après l'avoir fait, j'ai pu voir cette police Mushmouth PB, j'aime vraiment.
Otto Naumme