vendredi 1 novembre 2024

Paf, dans ma bibliothèque !

À part Pierre Bost, qui va constituer une véritable découverte pour votre Tenancier (et, on l’espère, pas une déception), Mac Orlan et Kessel lui sont assez bien connus. Du reste, il possède déjà La Cavalière Elsa dans une édition club, c’est-à-dire sous cartonnage industriel en plastique. Cette édition-là, ma pourvoyeuse de drogue favorite m’en avait fourni auparavant, a été reliée en sorte de bradel en cuir souple assez modeste, mais pas déplaisant à la manipulation lors de la lecture. Plats et dos ont été conservés. Peut-être faites-vous partie de ces personnes qui ont une inclination pour les bouquins dans leur jus d’origine, sans même aller au fétichisme bibliophile. C’est le cas de votre Tenancier, qui aime ce format apparenté à l’in-12 (ce qui est sûrement le cas ici, d'ailleurs). Certes, le support a jauni et, à tout prendre, on aurait préféré un beau papier qui traverse le temps. Mais votre serviteur n’en a pas les moyens et se demande d’ailleurs si la commande s’accompagnerait du même agrément et du même plaisir. Parce que, ces livres ne proviennent pas de n’importe où : le charme du paquet personnalisé, les trouvailles insérées dans le volume sont signés de la librairie Kontrapas dont la tenancière tient une rubrique ici dans ce blogue. En définitive, le Tenancier devrait commander plus souvent, à cause de la petite émotion, qu’on se risque à qualifier de charmante, à ouvrir des paquets confectionnés avec des publications obsolètes et que par vice l’on collationne dans un coin pour «faire quelque chose» avec les images gravées qui y sont insérées. Quoi donc? Si on le savait… Peu importe, le bureau est aussi occupé par ces morceaux d’emballage, comme des naufragés, sur un bout d'étagère. Comme si cela ne suffisait pas, on découvre dans deux de ces livres-là des marque-pages maison qui vont illico gagner la collection personnelle, dans une boîte à chaussures qui commence à déborder. Le Tenancier redevient un homme heureux. Il a parfois tendance à l’oublier…
 
Pierre Bost : Porte malheur — Librairie Gallimard, 1932
Joseph Kessel : Bas-fonds — Éditions des Portiques, 1932
Pierre Mac Orlan : La Cavalière Elsa — Nouvelle Revue Française, 1921
Pierre Mac Orlan : La clique du café Brebis — La Renaissance du Livre, 1919


4 commentaires:

  1. Béatrice13:08

    Oh dites-donc Tenancier me voilà toute rouge, immense MERCI !

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  2. Anonyme09:05

    J'adore la typo du titre du "Bas fonds" de Kessel. Connaissez-vous son nom, cher Tenancier ? A moins que la Tenancière puisse vous aider ?
    Otto Naumme

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  3. Anonyme12:55

    C'est une variante de celles-ci :
    https://www.myfonts.com/fr/pages/whatthefont?step=resultPage&page=1

    ArD

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    1. Anonyme08:52

      Merci, chère ArD !
      Dommage, le site n'affiche pas cette police, il demande le lien de l'image. Après l'avoir fait, j'ai pu voir cette police Mushmouth PB, j'aime vraiment.
      Otto Naumme

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