Eh bien, voici que votre Tenancier figure au sommaire d’une fort plaisante et toute nouvelle revue : Le Novelliste. Il existe un agrément réel à se faire publier dans un Numéro Un, tout en sachant que le risque d’en essuyer les plâtres reste minime. En effet, l’ouvrage est de bonne tenue, professionnelle, comparable aux revues de librairie que votre Tenancier a pu croiser dans sa carrière passée. On vous enjoint d’aller jeter un coup d’œil au sommaire et ensuite de le commander illico. Que l’on aime ou pas la prose du soussigné importe peu ici. Mais enfin, tout de même, vous pourriez faire un effort. En revanche, à bien réfléchir, rares sont les revues à se consacrer à la nouvelle en ce qu’elle constitue un mode de narration à part entière et non un pis-aller pour romancier. On aimerait donc que la tentative prenne une chair assez consistante pour qu’elle se pérennise. Pour cela, une seule chose : engagez-vous, rengagez-vous, procurez-vous ce numéro, le suivant et encore celui d’après. Et puis quand les abonnements seront ouverts, s’il vous plaît, lancez-vous ! S’il est d’ailleurs deux revues prestigieuses auxquelles ont devrait distraire quelques sesterces, ce sont bien celle que je vous présente ici et le Visage Vert, maison également fréquentée par votre serviteur, ce qui n’a rien à voir avec le prestige le concernant, d’ailleurs (peut-être en rapport avec des gens de goût ?). L’arrivé du Novelliste dans les rayons du Tenancier est fraîche, juste le temps d’entrouvrir le sommaire et de rédiger la présente notule. On en reparlera.
On peux toujours vous signaler que notre nouvelle, Le Chien, fait partie, encore, des histoires du Fleuve et de la série consacrée aux Aventures de Claire. Céline Brun-Picard a livré une superbe illustration. Joie, pampre et mousse… le Tenancier est ce soir un homme heureux.