dimanche 29 juillet 2018

Où le Tenancier se dissipe hors de ses frontières (MàJ du 29/07/2018)

Le Tenancier se défoule, parfois, à écrire quelques histoires. Il y a quelques temps, il a fourni un certain nombre de nouvelles courtes pour le très sympathique site Les deux Zeppelins. On vous convie à les lire en vous priant par avance de bien vouloir excuser l'auteur pour son style approximatif (on l'a traité avec justesse, récemment, d'écrivaillon). On vous tiendra tout de même au courant de chaque parution, jusqu'à l'août prochain, moment où tous ces textes disparaîtront du site.
(Nous marquerons les nouveautés en gras...) Cette liste d'histoires ne sera plus liée au site à la fin de l'été 2018. Ces publications éphémères permettront à votre Tenancier de reprendre ces nouvelles et leur donner un développement que ne lui permettait pas la règle du jeu des Deux Zeppelins, c'est-à-dire de confectionner des textes qui ne dépasses pas deux mille signes...




La saga du Ténébreux :
Illustrations de Férid Khalifat

— Prologue, où la fatigue et le froid règnent et où l’on conclut dans une ruelle populeuse
— Dans lequel on progresse dans le sable et les cailloux
— Où le printemps est goûté par notre héros et son domestique 
— Où la pugnacité n'empêche pas les sentiments.... des considérations qui en découlent
— Dans lequel Le Ténébreux affronte le Grand Prêtre de Din, où éclate la vérité
— Où Le Ténébreux arriva sur le champ de bataille et ce qu'il advint
— Où l'empire de la soif l'emporte sur le destin et ses aléas
— Où l'industrie du tourisme doit encore fournir des efforts 
— Dans lequel la lassitude prend fin au pied des collines 
— Où nos héros s'investissent dans la production de sacs à main
— Où le lecteur est convié à faire un peu de géographie
— Où l'on se libéra du blocus de Ferenor et ce qui s'ensuivit 
— Où l'occasion est donnée à nos héros de vivre un moment bucolique 
— Où l'on s'engage dans un périple quelque peu verbeux 
— Dans lequel nos héros font une halte... et des bénéfices
— Où l'on choisit ses accessoires pour le désert
— Dans lequel on vérifie qu'un complot, ce n'est pas de la tarte !
— Dans lequel régna le Ténébreux et ce qu'il advint 
— Où l'on constate que l'addiction fait des ravages. De ses conséquences 
— Où même les condamnés ont l'esprit de famille
— Où l'on vérifie que les tavernes sont des puits d'où la vérité sort migraineuse
— Où « se contenter » ne comporte pas d'acception restrictive
— Dans lequel on vérifie l'inanité d'un retour au passé
— Où la tempérance est certes économe, mais bien ennuyeuse
— Dans lequel on constate que le péril peut se trouver dans la descente
— Où l'on prend congé du Ténébreux

(La série est close. Chaque chapitre reste consultable jusqu'au mois de septembre.)



Chronique du Fleuve :
(Pour en savoir plus, cliquez ici)

— Les tourbières 
— La créature 
— Les artefacts 
— Le pyroscaphe 
— Les enfants morts 
— La fièvre
— L’îlot 
— La pluie 
— Le pont 
— Les bocaux

(La série est close. Chaque histoire reste consultable jusqu'au mois de septembre.)



Du dressage des enfants :

— Introduction
— Du refus
— Des maladies 
— De la sélection
— De l'ennui 
— De la contrainte 
— De la terreur
— Du conditionnement 
— De la punition
— De l'hyperactivité

... Et à propos :

Une leçon de pédagogie d’Érasme. — « Un enfant de noble famille doit avoir de nobles façons : Levez-vous, restez le corps droit et la tête nue chaque fois que vous adressera la parole quelqu’un à qui vous devez du respect. N’ayez pas l’air triste, ni sombre, ni insolent, ni effronté, ni étourdi ; que votre figure traduise une bonne humeur pleine de réserve. Tenez toujours vos regards déférents fixés sur votre interlocuteur et demeurez les pieds joints et les mains en repos. Gardez-vous de vous balancer d’une jambe sur l’autre, de gesticuler, de vous mordre les lèvres, de vous gratter la tête, de vous fourrer les doigts dans les oreilles… Souvenez-vous d’éviter le bavardage déplacé et l’étourderie… À table, montrez-vous de bonne humeur, en vous souvenant toujours de la décence naturelle à votre âge. Faites-vous servir le dernier. Vous offre-t-on quelque friand morceau, refusez avec modestie, n’acceptez que si l’on insiste et dites alors merci, puis, gardant pour vous une petite part, rendez le reste à celui qui vous l’a donnée ou bien à un de vos voisins de table. Quelqu’un vient-il de boire à votre santé, marquez-lui votre gratitude en souriant, mais buvez vous-même avec modération, vous contentant, si vous n’avez pas soif, d’effleurer de vos lèvres votre verre. Si l’on tient des propos obscènes, ne souriez pas et prenez l’air de celui qui ne comprend pas… »
 
in : revue Grandgousier — nov.-déc. 1948

(La série est close. Elle reste consultable jusqu'au mois de septembre.)


Histoires diverses

— Rapport remis à M. Edward Heath sur les événements de Wallington le 23 février 1972
— Hard Science  
— L'Effet Kowalski 
— Les gens
— Apparition de brune matinale 
— Mais ils sont tout petits !
— Manifeste pour une cinéma d'horreur écologique  
— Mémoire sur la migration des parapluies en zone boréale 
— Robert

(La liste est close. Elle reste consultable jusqu'au mois de septembre.)



jeudi 7 juin 2018

Bibliographie : Les cahiers de l'imaginaire — n° 5 : Maurice Renard, romancier et technicien du merveilleux scientifique

Les cahiers de l'imaginaire
n° 5 : Maurice Renard, romancier et technicien du merveilleux scientifique — Septembre 1981

SOMMAIRE

Dossier : Maurice Renard, romancier et technicien du merveilleux scientifique (Responsable J. Baudou)

Maurice Renard Une approche du fantastique 4
Jacques Baudou Bribes sur un hériter déviant de Sheherazade 5
François Raymond La pente de la rêverie 14
Marcel Beaufils Le Maître de la lumière ou la matière à réflections 11
Daniel Couegnas Les mains d'Orlac : le roman multiple de l'imagination 25
Yves Olivier-Martin Renard conteur et la critique 31
Maurice Renard La perruque de l'électeur (conte inédit) 35
Jacques Baudou Maurice Renard, théoricien du merveilleux scientifique 41
Maurice Renard Depuis Sindbad (article sur la littérature fantastique) 46
Jacques Baudou Bibliographie de Maurice Renard 51
Maurice Renard « Alicia » et le Péril (fantaisie) 57
Notes de lecture Par Henri Bordillon, Daniel Compère, Daniel Couegnas et Alain Garguir 66
Couverture Montage d'après un portrait de M. Renard par René Berti et une photo de l'acteu Conrad Veidt dans le rôle d'Orlac (1924)

Format 14,8X21cm, 74 pages, impression offset de bureau, dos agrafé.


Anguille de buisson

Anguille de buisson : Couleuvre. — « Il vend des anguilles de buisson, comme on dit en langage populaire, à certains gargotiers qui en font d'excellentes matelotes. » (Privat d'Anglemont.)

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

(Index)

lundi 4 juin 2018

Anguille

Anguille : Ceinture. (Vidocq.) — Une ceinture de cuir noir gonflée d'argent ressemble à une anguille.

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

(Index)

lundi 14 mai 2018

dimanche 13 mai 2018

Angoulême (se caresser l')

Angoulême (se caresser l') : Boire et manger. Mot à mot : se caresser le palais, mettre en goule, du vieux mot goule (gueule). Nous avons encore goulu et goulafre (glouton). — « Il y en a qui ne sont pas encore caressé l'angoulême depuis la veille. (E. d'Hervilly.)

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

(Index)

samedi 28 avril 2018

Avertissement

   L'auteur prévient loyalement les Papes qui voudraient se reconnaître des ces pages qu'ils ne sont pas mis en cause.
   Ceux à qui mes salades ne plaisent pas n'ont qu'à ligoter le Bottin.

S.A.

San Antonio : C'est mort et ça ne sait pas (1955)

Angluce

Angluce : Oie. (Vidocq)

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

(Index)

vendredi 27 avril 2018

Il m'en manque un !!!

Oui, il m’en manque un ! Quelque fois les lacunes dans les collections sont réconfortantes, le destin nous invite encore un peu à chercher. On se plait à imaginer que nous ne sommes pas encore devant le terme, ce trou noir qui fit tant d’effroi à Jacques Sternberg lorsque je l’avais croisé une ou deux fois par le passé.
De Jacques Sternberg on ne voudra rien dire de plus que sa volubilité intarissable, son agitation permanente qui nous fit faire des prouesses dans l’enregistrement d’une émission de radio consacrée à l’une de ses parutions. D’autres que moi sauront mieux raconter qui il fut. Pourtant, je pense être l’un des rares à conserver ce vestige venu des lointains : Le Petit Silence Illustré, embryon d’une autre revue publiée 20 ans après et qui devait s’appeler Le Mépris. Celle-ci ne dépassa pas trois numéros, d’après nous. Mais aurait-il eu la patience d’aller plus loin ?
Le Petit Silence Illustré eut de nombreux collaborateurs, outre Sternberg :
Pierre Bettencourt
Jacques Bergier
Jean Frapat
Albert Bilder
Pierre Versins
Philippe Curval
Valérie Schmidt
René de Obaldia
Marcel Béalu
Folon
Etc.
On peut
cliquer sur
les couvertures 
pour les agrandir

Les habitués de ces colonnes savent à quel point on est nostalgique. Cette revue continue encore à être le support d’une certaine rêverie, de la recherche d’une saveur lointaine, à la limite des papilles, au coin du regard. Le Petit Silence Illustré fait encore rire le Tenancier.
Nombre de ces collaborateurs se retrouveront par la suite dans le petit monde de la SF et fréquenteront le fameux Déjeuner du Lundi qui continue d’exister encore à l’heure actuelle… D’autres iront vers les sentiers de la poésie du théâtre ou de la littérature.
La revue consistait en une série de feuillets, à l'ancien format 21 X 27 cm, imprimés sur offset de bureau pliés dans le sens de la hauteur. Excepté le n° 1, les feuillets étaient de plusieurs couleurs : rose, jaune, vert, bleu et – toujours à l’exception du n° 1 – étaient revêtus d’une couverture imprimée d’un photomontage de Philippe Curval.
Alors voilà, il nous manque le n° 6 ! Soyez vigilants. Le Tenancier vous en est déjà reconnaissant !
On sait qu'un numéro hommage fut publié des années après, on en sait peu sur le sujet, mais un lecteur éventuel nous fera sans doute le bonheur de ramener sa science. On l'en remercie par avance.
Pour en savoir plus, rendez-vous ici.
(Ce billet a été publié en août 2009 sur le blog Feuilles d'automne)

Anglaises

Anglaises : Longues boucles de cheveux pareilles à celles dont se coiffent volontiers les dames britanniques. Elles ont été surtout à la mode en France vers 1840. — « Une femme aux anglaises blondes lui heurte le bras. » (Monselet.)

Anglaises : Latrines à l'anglaise, c'est-à-dire munies d'une cuvette à soupape.

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

(Index)

jeudi 26 avril 2018

Je les ai tous !

Je les ai tous !

Mais quand même, on est bien aise lorsque l’on a complété une série sans se fouler. Au début des années 80, les 3 volumes ci-dessous étaient trouvables dans les fonds d’éditions soldés à un prix que même l’économiquement faible que je fus pouvait se permettre. Le Tenancier a l’honneur de vous présenter l’héritier spirituel du Petit Silence Illustré que l'on retrouvera plus tard dans ces colonnes.


Les collaborateurs ont changé, l’esprit est resté et s’est même rendu encore plus attrayant par le confort d’une impression nette sur du papier blanc. Quel progrès.
Outre Jacques Sternberg, vous découvrirez les lignes ou les traits de :
Roland Topor
Gourmelin
Lucques
André Frédérique
Roland Bacri
Nicoulaud
Etc.
Ces trois volumes ont un format in-8° de 80 pages chaque. Pages collées et non brochage, hélas, ce qui rend les volumes extrêmement fragiles, car les feuillets risquent de se détacher, à cause du vieillissement de la colle. L’autre défaut est le décollement de la couverture pour les mêmes raisons, fait courant dans les publications Kesselring, éditeur suisse qui publia dans de nombreux genres, pas toujours avec une main heureuse.
Qu’importe, du reste, Mépris reste un petit moment de méchanceté joyeuse et également de poésie allègre.


On remarquera que le numéro 1 comporte un dessin de Topor qui sera repris par le même pour Amnesty international à l’usage d’une de ses campagnes d’affichage. Nous avons lu sur le site de cette respectable organisation que c’est cette affiche fit connaître Topor. Tout Tenancier dans notre tour d’ivoire que nous sommes, nous nous tapons sur le ventre et rigolons un brin : nous nous disons quant à nous que si ce rédacteur avait momentanément abandonné son inculte solipsisme, il aurait rendu hommage à Topor pour avoir mobilisé l’opinion publique autour d’Amnesty avec ce dessin désormais mondialement connu, et pour cause…


On ne pense pas que Topor avait besoin de cela pour se faire connaître.
Et voilà, lecteurs transis, sachez qu’à notre connaissance l’édition originale de ce dessin figure bien sur la couverture du Mépris en date d’octobre 1973.
Que trois numéros, disais-je. Lassitude de Sternberg, manque de persévérance de l’éditeur ? Les journées de Mr Vase de Gourmelin et Sternberg nous manquent, ainsi que Les Questions de Topor et, bien sûr, les critiques de livres en fin de volume...
(Billet paru en août 2009 sur le blog Feuilles d'automne)