(Revue universelle, 1902)
jeudi 23 avril 2015
mardi 21 avril 2015
Les vacances de Lepski
« Dans la salle de service, l’inspecteur de première classe
Tom Lepski, un type grand, brun et maigre, lisait des bandes dessinées, les
pieds posés sur son bureau. A une autre table, l’inspecteur de deuxième classe
Max Jacoby, de quatre ans plus jeune que Lepski, brun et puissamment bâti, tapait un rapport de vol
de voiture sur sa vieille machine.
L’activité de la salle de service, comparée à l’agitation qui y régnait six semaines plus tôt, était aussi fiévreuse que celle de la morgue municipale.
Jacoby, arracha feuilles et carbone de sa machine et s’appuya à son dossier.
— Et voilà, dit-il. Qu’est-ce qu’il y a d’autre à faire ?
— Rien, bâilla Lepski. Pourquoi ne rentres-tu pas chez toi ? Inutile de rester là tous les deux.
— J’assure la garde jusqu’à vingt-deux heures. Toi, rentre.
— Oh non ! Je ne suis pas fou à ce point. Si je rentre maintenant, Carroll voudra me faire tondre la pelouse. Ça ne me tente pas du tout avec cette sacré chaleur.
Jacoby l’approuva d’un signe de tête.
— Très juste. Bon sang ! Cette chaleur me tue. On devrait être climatisés ici.
— Dis-en un mot au chef. Tu arriveras peut être à le persuader. De toute façon, il fera plus frais d’ici quelques jours.
— Et tes vacances, Tom ? Tu te tires la semaine prochaine, hein ? Où vas-tu ?
Lepski eut un éclat de rire qui aurait fait peur à une hyène.
— Moi ? je ne vais nulle part. Je reste chez moi. Je vais m’installer au jardin et lire un livre.
— Un livre ? fit Jacoby en le considérant bouche bée. Je ne savais pas que tu lisais des livres.
— Je n’en lis pas, mais, bon Dieu, ce sera un changement. Je veux savoir si j’y perds rien. Si j’en crois les images de certains bouquins, ça se pourrait bien. »
L’activité de la salle de service, comparée à l’agitation qui y régnait six semaines plus tôt, était aussi fiévreuse que celle de la morgue municipale.
Jacoby, arracha feuilles et carbone de sa machine et s’appuya à son dossier.
— Et voilà, dit-il. Qu’est-ce qu’il y a d’autre à faire ?
— Rien, bâilla Lepski. Pourquoi ne rentres-tu pas chez toi ? Inutile de rester là tous les deux.
— J’assure la garde jusqu’à vingt-deux heures. Toi, rentre.
— Oh non ! Je ne suis pas fou à ce point. Si je rentre maintenant, Carroll voudra me faire tondre la pelouse. Ça ne me tente pas du tout avec cette sacré chaleur.
Jacoby l’approuva d’un signe de tête.
— Très juste. Bon sang ! Cette chaleur me tue. On devrait être climatisés ici.
— Dis-en un mot au chef. Tu arriveras peut être à le persuader. De toute façon, il fera plus frais d’ici quelques jours.
— Et tes vacances, Tom ? Tu te tires la semaine prochaine, hein ? Où vas-tu ?
Lepski eut un éclat de rire qui aurait fait peur à une hyène.
— Moi ? je ne vais nulle part. Je reste chez moi. Je vais m’installer au jardin et lire un livre.
— Un livre ? fit Jacoby en le considérant bouche bée. Je ne savais pas que tu lisais des livres.
— Je n’en lis pas, mais, bon Dieu, ce sera un changement. Je veux savoir si j’y perds rien. Si j’en crois les images de certains bouquins, ça se pourrait bien. »
James Hadley Chase : La grande fauche (1980)
Traduit par Marcel Frère
lundi 20 avril 2015
10/18 — Henri Laborit — L'agressivité détournée
Henri Laborit
L'agressivité détournée
INTRODUCTION A UNE BIOLOGIE DU COMPORTEMENT SOCIAL
n° 527
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
191 pages (192 pages)
Dépôt légal : 4e trimestre 1970
Couverture de Pierre Bernard. Dessin de Vinci. Photo Giraudon
Volume triple
(Contribution du Tenancier)
Index
Où le Tenancier voit rouge
« — Dites donc, Tenancier, vous
n’aimez pas Frémion,
vous…
— Frémion ? A vrai dire, je m’en fous. Il a essayé de m’enfumer il y a une trentaine d’années, c’est vrai… mais c’était il y a une trentaine d’années, justement ! Et il n'a pas réussi, en plus. Donc, non, ça va de ce côté-là.
— Ben pourtant, j’ai vu votre mot au-dessous de l’article qu’il avait rédigé sur Bécassine.
— Ah, vous avez vu ? Et la coquille, aussi ?
— Oui, aussi.
— C’est comme ça, j’étais énervé. Tant pis.
— Mais pourquoi ? C’est plutôt innocent, Bécassine ?
— Oh mais pas tant que ça. J’ai recherché ici, ici et là en quoi le personnage représente une vision pas très recommandable… et nous avons tout à coup un « critique » de BD qui semble considérer cette série comme un météore, un objet libéré de toute contingence, un produit chimiquement pur ! Comment peut-on passer sous silence le contexte social et politique de la création de Bécassine ? Par des contorsions assez risibles, Frémion essaye même de nous faire passer ce personnage pour une féministe, voire une « révolutionnaire » qui tiendrait tête à ses employeurs. L’image de la paysanne finaude comme subversion face à la bourgeoisie ne tient ni à l’épreuve de la lecture des ouvrages ni à la réalité décrite par Corbin et Lebesque, que je citais de mon côté. C’est drôle, mais ce genre de postulat recèle souvent de bizarres connotations.
— C'est-à-dire ?
— Eh bien, on est plus très loin, avec ce bon sens paysan de « La terre ne ment pas » dans le raisonnement tenu par Frémion.
— Vous exagérez, Tenancier !
— Qu’est-ce que je dois comprendre de cet article qui vante une compilation des histoires de Bécassine, dans un contexte actuel où l’on fait la part belle aux « valeurs » réactionnaires, de la part d’un type qui a passé vingt ans de carrière politique à tenter de nous vendre des idées ( ???) de gôche ? Tout à coup, l’univers de la BD serait débarrassé de ces contingences idéologiques, déréalisé, neutre ? A quelles fins ? Ou alors serait-ce que le rédacteur de l’article ne sait plus où il habite ?
— Ce ne serait pas le premier, remarquez.
— Qu’il s’en arrange ! Je ne m’en moquerais si, récemment, je ne m’étais pas préoccupé du même sujet. C’est ça, le malheur, quand on gratte un peu — et je puis vous dire que je suis loin d’être un spécialiste de quoi que ce soit ! — on constate à quel point on peut confondre média et culture, communication et journalisme, critique et publireportage. C’est une question de honte. Lorsqu'on a eu une « carrière politique », c’est un sentiment qui semble devenir très relatif… J’ai d’autres exemples d'ailleurs, vus d’assez près.
— Vous, vous n’aimez vraiment pas Frémion, hein !
— Je ne vais pas m’en excuser. J’ai connu brièvement le type et je tombe encore sur euh… ses écrits. Ce qui est un peu pathétique, dans ce cas, c’est que le passage du col Mao au Rotary…
— … oui, j’ai vu dans votre commentaire…
— … ressemble plus à une promotion de chef magasinier, toute révérence faite aux magasiniers qui ne méritent pas qu’on les mêle à ça.
— Un petit apéro, Tenancier ?
— C’est un petit peu tôt pour le Tenancier, dites-moi. En revanche, vous n’auriez pas un peu de thé ?
— Si.
— Avec du rhum dedans, me suis chopé un coup de froid, moi… et puis laissez la bouteille, hein ! »
— Frémion ? A vrai dire, je m’en fous. Il a essayé de m’enfumer il y a une trentaine d’années, c’est vrai… mais c’était il y a une trentaine d’années, justement ! Et il n'a pas réussi, en plus. Donc, non, ça va de ce côté-là.
— Ben pourtant, j’ai vu votre mot au-dessous de l’article qu’il avait rédigé sur Bécassine.
— Ah, vous avez vu ? Et la coquille, aussi ?
— Oui, aussi.
— C’est comme ça, j’étais énervé. Tant pis.
— Mais pourquoi ? C’est plutôt innocent, Bécassine ?
— Oh mais pas tant que ça. J’ai recherché ici, ici et là en quoi le personnage représente une vision pas très recommandable… et nous avons tout à coup un « critique » de BD qui semble considérer cette série comme un météore, un objet libéré de toute contingence, un produit chimiquement pur ! Comment peut-on passer sous silence le contexte social et politique de la création de Bécassine ? Par des contorsions assez risibles, Frémion essaye même de nous faire passer ce personnage pour une féministe, voire une « révolutionnaire » qui tiendrait tête à ses employeurs. L’image de la paysanne finaude comme subversion face à la bourgeoisie ne tient ni à l’épreuve de la lecture des ouvrages ni à la réalité décrite par Corbin et Lebesque, que je citais de mon côté. C’est drôle, mais ce genre de postulat recèle souvent de bizarres connotations.
— C'est-à-dire ?
— Eh bien, on est plus très loin, avec ce bon sens paysan de « La terre ne ment pas » dans le raisonnement tenu par Frémion.
— Vous exagérez, Tenancier !
— Qu’est-ce que je dois comprendre de cet article qui vante une compilation des histoires de Bécassine, dans un contexte actuel où l’on fait la part belle aux « valeurs » réactionnaires, de la part d’un type qui a passé vingt ans de carrière politique à tenter de nous vendre des idées ( ???) de gôche ? Tout à coup, l’univers de la BD serait débarrassé de ces contingences idéologiques, déréalisé, neutre ? A quelles fins ? Ou alors serait-ce que le rédacteur de l’article ne sait plus où il habite ?
— Ce ne serait pas le premier, remarquez.
— Qu’il s’en arrange ! Je ne m’en moquerais si, récemment, je ne m’étais pas préoccupé du même sujet. C’est ça, le malheur, quand on gratte un peu — et je puis vous dire que je suis loin d’être un spécialiste de quoi que ce soit ! — on constate à quel point on peut confondre média et culture, communication et journalisme, critique et publireportage. C’est une question de honte. Lorsqu'on a eu une « carrière politique », c’est un sentiment qui semble devenir très relatif… J’ai d’autres exemples d'ailleurs, vus d’assez près.
— Vous, vous n’aimez vraiment pas Frémion, hein !
— Je ne vais pas m’en excuser. J’ai connu brièvement le type et je tombe encore sur euh… ses écrits. Ce qui est un peu pathétique, dans ce cas, c’est que le passage du col Mao au Rotary…
— … oui, j’ai vu dans votre commentaire…
— … ressemble plus à une promotion de chef magasinier, toute révérence faite aux magasiniers qui ne méritent pas qu’on les mêle à ça.
— Un petit apéro, Tenancier ?
— C’est un petit peu tôt pour le Tenancier, dites-moi. En revanche, vous n’auriez pas un peu de thé ?
— Si.
— Avec du rhum dedans, me suis chopé un coup de froid, moi… et puis laissez la bouteille, hein ! »
Bain-marie
Bain-marie
Femme au bain-marie (Théâtre italien) : femmes d'un tel aspect qu'elles n'éveillent aucun désir chez les hommes.
Femme au bain-marie (Théâtre italien) : femmes d'un tel aspect qu'elles n'éveillent aucun désir chez les hommes.
Marie-François Le Pennec : Petit glossaire du langage érotique aux XVIIe et XVIIIe siècles (1979)
(Index)
samedi 18 avril 2015
10/18 — Anthony Shafton : Le moine apostat
Anthony Shafton
Le moine apostat
Traduit de l'américain par
Simone Clemendot
n° 1434
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
116 pages (140 pages)
Dépôt légal : 3e trimestre 1981
ISBN 2-264-00376-6
Couverture : La luxure — Sculpture du XIVe siècle, Cathédrale d'Auxerre (Photo Babey)
Volume double
Texte
du récit [7-117]
Liste alphabétique des ouvrages disponibles [121-131]
Listes de la collection « Les maîtres de l'étrange et de la peur », et hors collection [133]
Publicité Cercle de la Librairie [135]
Liste alphabétique des ouvrages disponibles [121-131]
Listes de la collection « Les maîtres de l'étrange et de la peur », et hors collection [133]
Publicité Cercle de la Librairie [135]
(Contribution du Tenancier)
Index
10/18 — Boris Vian : Chroniques de Jazz
Boris Vian
Chroniques de Jazz
Texte établi et présenté par
Lucien Malson
n° 642 à 644
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
510 pages (512 pages)
Dépôt légal : 4e trimestre 1971
Achevé d'imprimer 17 novembre 1971
Couverture de Pierre Bernard : Boris Vian et Miles Davis
Volume triple
Sommaire :
Lucien Malson : Avant-Propos [7-13]
Index [493-510]
Table des matière [511]
Lucien Malson : Avant-Propos [7-13]
I. L'American way of life [14-81]
II. Questions de principe [82-145]
III. La Vie du jazz [146-209]
IV. Tradition et évolution [210-270]
V. Un certain Panassié [271-348]
VI. Plutôt pour [349-388]
VII. La presse en folie [389-491]
II. Questions de principe [82-145]
III. La Vie du jazz [146-209]
IV. Tradition et évolution [210-270]
V. Un certain Panassié [271-348]
VI. Plutôt pour [349-388]
VII. La presse en folie [389-491]
Index [493-510]
Table des matière [511]
(Contribution du Tenancier)
Index
Vaguer
Vaguer v.a. Fouiller, explorer les poches. ○ EXEMPLE
:
Tintin, qui laissait passer aucune affure, manquait jamais de vaguer
les poivrades qui ronflaient sur les bancs. Il prétendait avoir eu de
bonnes surprises à ce truc-là.
Albert Simonin : Petit Simonin illustré par l'exemple (1968)
(Index)
vendredi 17 avril 2015
Table (Se mettre à)
Table (Se mettre à) loc. verb. Passer aux aveux complets devant les policiers en mettant en cause des complices. ○ EXEMPLE
:
Petit Louis serrait les chocottes. il savait qu'il devait tenir
quarante-huit heures sans se mettre à table. Après, devant le curieux,
toutes les salades seraient permises..
Albert Simonin : Petit Simonin illustré par l'exemple (1968)
(Index)
jeudi 16 avril 2015
Rabattre
Rabattre : Revenir. Se rabattre dans le coin : revenir dans son quartier.
Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l’argot moderne (1953)
Albert Simonin : Petit Simonin illustré par l'exemple (1968)
Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l’argot moderne (1953)
Rabattre v.n. 1. Revenir. ○ EXEMPLE
:
Le jour pointait. les dernières gagneuses attardées sur le coup de
l'aube allaient pas tarder à rabattre pour la pralinée du réconfort.
2. Accourir. ○ EXEMPLE : A la façon de miauler du pante, sûr que les perdreaux allaient rabattre.
2. Accourir. ○ EXEMPLE : A la façon de miauler du pante, sûr que les perdreaux allaient rabattre.
Albert Simonin : Petit Simonin illustré par l'exemple (1968)
(Index)
Une historiette de Béatrice
— « Dites-moi, il doit y avoir une erreur : vous affichez 5 € la BD, et celle-ci est marquée 25 €.
— C’est une première édition monsieur. Et vous l’avez prise dans le bac correspondant, et non celui des éditions courantes à 5 €.
— Je vous en prends 2 à 30 €.
— Vous n’êtes pas sans savoir qu’il existe une côte pour ces premières éditions, et mes prix sont bien en-dessous de celle-ci. Mes prix sont fermes.
— Et à 40 les 2 ?
Il est reparti avec un livre de la caisse à 1 €, en comptant bien sa monnaie.
Une heure plus tard, il était de retour :
— J’ai changé d’avis ».
— C’est une première édition monsieur. Et vous l’avez prise dans le bac correspondant, et non celui des éditions courantes à 5 €.
— Je vous en prends 2 à 30 €.
— Vous n’êtes pas sans savoir qu’il existe une côte pour ces premières éditions, et mes prix sont bien en-dessous de celle-ci. Mes prix sont fermes.
— Et à 40 les 2 ?
Il est reparti avec un livre de la caisse à 1 €, en comptant bien sa monnaie.
Une heure plus tard, il était de retour :
— J’ai changé d’avis ».
Cette historiette a été publiée pour la première fois en avril 2012 sur le blog Feuilles d'automne
mercredi 15 avril 2015
Paddock, Paddok
Paddock : Lit.
Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l’argot moderne (1953)
Albert Simonin : Petit Simonin illustré par l'exemple (1968)
(Index)
Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l’argot moderne (1953)
Paddok n.m. Lit. ○ EXEMPLE
: Pour les paddocks de sa nouvelle
cabane, Pierrot hésitait : certains michetons les aimaient moelleux,
d'autres préféraient le dur ; fallait pourtant que tout le monde se
régale !
A donné le verbe réfléchi « se paddoker » : se coucher (pour dormir).
A donné le verbe réfléchi « se paddoker » : se coucher (pour dormir).
Albert Simonin : Petit Simonin illustré par l'exemple (1968)
(Index)
Occase
Occase : Occasion
Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l’argot moderne (1953)
Occase n.f. 1. Marchandise dépréciée ou usagée qu'on achète au-dessous de son prix normal. ○ EXEMPLE : Jusqu'à dix-sept piges ses vieux l'avaient sapé d'occase au Carreau. Maintenant y avait pas plus bêcheur sur les harnais : son tailleur endurait un vrai martyre.
2. Circonstance. ○ EXEMPLE : Son homme étant tombé pour dix piges, Marthe avait profité de l'occase pour se faire la malle.
Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l’argot moderne (1953)
Occase n.f. 1. Marchandise dépréciée ou usagée qu'on achète au-dessous de son prix normal. ○ EXEMPLE : Jusqu'à dix-sept piges ses vieux l'avaient sapé d'occase au Carreau. Maintenant y avait pas plus bêcheur sur les harnais : son tailleur endurait un vrai martyre.
2. Circonstance. ○ EXEMPLE : Son homme étant tombé pour dix piges, Marthe avait profité de l'occase pour se faire la malle.
Albert Simonin : Petit Simonin illustré par l'exemple (1968)
(Index)
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