lundi 3 novembre 2014

Si t'es écrivain et que tu n'as jamais créé de livre imaginaire
c'est que t'as raté ta vie

Le Tenancier a beau être en manque de sesterces, il s’intéresse à ce qui se fait, boudiou.
C’est ainsi qu’il sera demain à Paris pour prendre connaissance de deux ouvrages que tout amateur de conjecture ne peut manquer. Encourageons notre propre paresse en reproduisant l’annonce conjointe des éditeurs et du libraire qui va les accueillir :
 


La Librairie Équipages,
(61 rue de Bagnolet, 75020 Paris)
 convie les amateurs de livres imaginaires à découvrir deux pépites le mardi 4 novembre 2014, à 20 h 30, en présence des deux explorateurs et de leurs éditeurs.
 
  Coordonné par Patrick Boman
L’équipe en charge de ce catalogue a découvert par hasard les éditions Mozschar, grâce à un livre, Zentralamerikanische Vademecum, ein Handbuch für Reisende, d’un mystérieux Ignaz von Mollard, cité en bonne place dans la bibliographie d’un ouvrage sur l’Amérique centrale paru chez Ginkgo.
À partir de ce bref indice, les vaillants explorateurs vont reconstituer, patiemment, le catalogue Mozschar – et celui de son « altier » ego, le duplissime Pr Rongne (éditions du Rhib).
Cette bibliographie se lit comme un roman ; elle inaugure d’ailleurs un genre nouveau : la littérature par catalogue !
Sous la Cape éditeur.

 
 
 Un livre de Stéphane Mahieu
La Bibliothèque invisible traite des livres qui n’existent pas, mais dont on trouve le titre, le nom d’auteur et la description dans des romans, des pièces de théâtre, des pamphlets, voire des bandes dessinées. On ne peut les emprunter en bibliothèque ou les acheter en librairie ; ils ne s’ouvrent qu’à l’intérieur d’autres livres. Savants fous, philosophes oubliés, auteurs de pièces injouables ont leur place dans la bibliothèque invisible qui double les bibliothèques réelles et les révèle. Il n’est jamais assez de livres, telle pourrait être la leçon donnée par les écrivains qui ont rêvé ces ouvrages introuvables.
Éditions du Sandre.


 


De plus le Tenancier aura le plaisir de pouvoir serrer la louche de l’éditeur de deux de ses dernières productions :
Le sérum du docteur Pest
Florence, l’amusée des offices

1 commentaire:

  1. Équipages, c'est beaucoup plus mieux que Le Merle Moqueur, un peu plus bas, qui leur ont infectement bouffé leur clientèle voici déjà plusieurs années.

    Mais zut ! je savais pas que l'illustration du deuxième ouvrage, déjà signalé par l'ami Jérôme, était si moche : quel dommage !

    RépondreSupprimer