Les
cartes indiquaient de vastes mares sur le versant occidental de
Jihoue-la-Mkoa. Joe s'y rendit seul avec un baril, qui pouvait contenir
une dizaine de gallons ; il trouva sans peine l'endroit indiqué, non
loin d'un petit village désert, fit sa provision d'eau, et revint en
moins de trois quarts d'heure ; il n'avait rien vu de particulier, si
ce n'est d'immenses trappes à éléphants ; il faillit même choir dans
l'une d'elles, où gisait une carcasse à demi rongée.
Il rapporta de son excursion une sorte de nèfle, que des singes mangeaient avidement. Le docteur reconnut le fruit du « mbenbu », abres très abondant dans la partie occidentale de Jihoue-la-Mkoa. Fergusson attendait Joe avec une certaine impatience, car un séjour même rapide sur cette terre inhospitalière lui inspirait toujours des craintes.
L'eau fut embarquée sans difficulté, car la nacelle descendit presque au niveau du sol ; Joe put arracher l'ancre, et remonta lentement auprès de son maître. Aussitôt celui-ci raviva sa flamme, et le Victoria reprit la route des airs.
Il rapporta de son excursion une sorte de nèfle, que des singes mangeaient avidement. Le docteur reconnut le fruit du « mbenbu », abres très abondant dans la partie occidentale de Jihoue-la-Mkoa. Fergusson attendait Joe avec une certaine impatience, car un séjour même rapide sur cette terre inhospitalière lui inspirait toujours des craintes.
L'eau fut embarquée sans difficulté, car la nacelle descendit presque au niveau du sol ; Joe put arracher l'ancre, et remonta lentement auprès de son maître. Aussitôt celui-ci raviva sa flamme, et le Victoria reprit la route des airs.
Jules Verne : Cinq semaines en ballon (1862) — Chapitre XIV
(Sommaire)
(Source de l'image The Illustrated Jules Verne)
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