Cadratins. s. m. pl.
Petits parallélépipèdes de même métal et de même force que les
caractères d'imprimerie, mais moins hauts que les lettres de diverses
sortes. Ils servent à renfoncer les lignes pour marquer les alinéas et
portent sur une de leurs faces un, deux ou trois crans.
Jeu des cadratins. On joue avec ces petits prismes rectangulaires à peu près comme avec les dés à jouer. Les compositeurs qui calent, et même ceux qui ne calent pas, s'amusent quelquefois à ce jeu sur le coin d'un marbre. Quand le joueur n'amène aucun point, on dit qu'il fait blèche. Il va sans dire que l'enjeu est toujours une chopine, un litre ou toute autre consommation.
Les typographes appellent aussi cadratin le chapeau de haute forme, désigné dans l'argot parisien sous le nom si juste et si pittoresque de tuyau de poêle.
Jeu des cadratins. On joue avec ces petits prismes rectangulaires à peu près comme avec les dés à jouer. Les compositeurs qui calent, et même ceux qui ne calent pas, s'amusent quelquefois à ce jeu sur le coin d'un marbre. Quand le joueur n'amène aucun point, on dit qu'il fait blèche. Il va sans dire que l'enjeu est toujours une chopine, un litre ou toute autre consommation.
Les typographes appellent aussi cadratin le chapeau de haute forme, désigné dans l'argot parisien sous le nom si juste et si pittoresque de tuyau de poêle.
Eugène Boutmy — Dictionnaire de l'argot des typographes, 1883
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