Quelques temps après un court échange — qu’il serait
incongru de qualifier de « technique », surtout venant de moi — je reçus la
plaquette ci-dessous, signée par Dominique Autrou et Hélène Verdier. Textes et
photographies s’y répondent et s’accompagnent, moins mises en pages que mises
en scène. J’ai pris un long plaisir à goûter lentement le livre, un acte
paisible accompagné de divagations paresseuses qui allaient, évidemment, au-delà des Tuileries. Mais que dire de son contenu
qui ne vaut que pour les images qu’elles suscitent en chacun de nous ? Combien
de ces livres, alors que j’étais libraire, passés entre mes mains et dont la
seule possibilité de les recommander était de les glisser en des mains de
confiance ? Impossible de garder ici, sur ce blog, l’intimité de l’échange,
cette même intimité qui nous relie à certains livres. Scanner et reproduire n’est
pas montrer ou sentir – en l’occurrence, pour cette dernière sensation, la
texture du papier. Quel plaisir de
recevoir ce galop d’essai (tiré à 10 exemplaires seulement) ! Il va
falloir que je me mette en chasse de leurs livres. Le défaut du plaisir est qu’on
doit parlementer avec le désir.
On vous tiendra au courant dès qu’une édition accessible au
public sortira. Il vous faudra chercher, ouvrir l’ouvrage et décider qu’il vous
suivra. Pour la durée de la cohabitation, ce sera à l’amiable.
Oh merci, cher tenancier, c'est très gentil de votre part de toucher un mot par ici.
RépondreSupprimerBon, ça va rester relativement simple, hein. En tout cas grand plaisir du partage, aussi.
J'ai omis de citer un autre plaisir et non des moindres : chaque exemplaire a forcément été touché par l'auteur puisque c'est lui qui l'a fabriqué...
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